La section défense des cultures du programme riz et riziculture de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, a organisé une visite commentée sur le site expérimental de la vallée du KOU. C’était, le vendredi 13 septembre 2024, sous la présidence du Dr Delphine OUATTARA cheffe du dit programme.
Avec pour objectif d'échanger autour des résultats de l'essai sur les "Effets des substrats organiques sur l’efficacité de gestion des résidus d’herbicides en riziculture", cette visite a regroupé plusieurs chercheurs des différentes sections du programme riz et riziculture ainsi que des producteurs. « Il s’agissait, d’échanger sur les effets des types de substrats organiques sur le processus de dégradation des herbicides et sur le temps de rémanence des herbicides », dira le Dr Adama SANOU, Malherbobiologiste au programme riz et responsable des essais.
En effet, les initiateurs de l’étude se sont proposé de suivre l’évolution des propriétés physico-chimique du sol, dans les conditions d’utilisation des herbicides et des engrais. Pour cela, plusieurs traitements ont été expérimenté, notamment le biochar à base de balles de riz, le compost à bas de Pailles de riz, de chaume de maïs, de tiges de soja et de Peau de maïs ainsi que des résidus de cannes à bas de pailles de canne, selon les dires de M. Guingoaga YOUGBARE, l’étudiant ayant conduit les tests. « Le matériel végétal utilisé était la variété de riz couramment utilisée par les producteurs, notamment la FKR 84 (Orylux-6) dont les principales caractéristiques sont entre autres, le cycle de 100 jours, une bonne réponse à l’azote et un rendement potentiel de 6 tonne à l’hectare », ajoutera ce dernier.
C’est une équipe pluridisciplinaire qui a accompagné la mise en place de ces tests. En plus des malerbologistes, les pédologues, le Dr Fatoumata SABA, Podologue au programme Gestion des Ressources Naturelles-Système de Production (GRN/SP), et le Dr Drissa CISSE, Podologue et Secrétaire Général de l’École Nationale de Formation Agricole (ENAFA/Matourkou), se sont investis. Elle entend trouver des voies et moyens afin de pallier le déficit de production est lié à la présence de nombreuses contraintes d’ordre abiotiques et biotiques qui réduisent la production rizicole.
Dr Delphine Ouattara |
Aminatou Soulama,
Stagiaire en Communication
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