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mardi 29 décembre 2020

Promotion de variétés de riz : Des tests de dégustation pour déterminer le choix des producteurs

L’équipe du programme riz et riziculture de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisée une série de tests de dégustation dans le cadre d’un contrat d’objectif entre le Projet d’Appui à la Promotion des Filières Agricoles (PAPFA) et la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O).

C’était le 17 décembre 2020 à Karfiguéla, avec 5 variétés dont la FKR45N, la FKR59, la FKR61, la NERICA4 et la NERICA8 ; le 19 décembre 2020 à Lémini dans la Boucle du Mouhoun avec 5 variétés dont la FKR61, la FKR59, la FKR45N, la NERICA4 et la NERICA8 ; le 23 décembre à Banfora avec 10 variétés dont la KBR4, la KBR8, la KBR6, la KBR2, la TS2, la FKR19, la ORYLUX6, la IR67, la IR841, la FKR62N et le 30 décembre 2020 à Bama avec 10 variétés dont la KBR4, la KBR8, la KBR6, la KBR2, la TS2, la FKR19, la ORYLUX6, la IR67, la IR841, la FKR62N.

La première thématique de ce contrat était d’identifier les meilleures variétés de riz de bas-fond et pluvial strict adaptées et préférées par les producteurs dans les zones d’interventions du projet. Ces séances ont regroupé une trentaine de producteurs en moyenne par site et avaient pour objectif principal d’évaluer la qualité du grain des différentes variétés de riz afin de déterminer le choix des producteurs. Pour cela, cinq critères essentiels étaient à prendre en compte à savoir : la couleur (blanche, blanc-sale et peu blanc), la texture (tendre ou dure) l’aspect collant (collant, peu collant et collant), le parfum (sent bon) et le goût (excellent, bon, passable, mauvais).

Et les producteurs présents ont, à travers les qualités organoleptiques des différentes variétés concernées choisi trois variétés qui les plaisaient le plus et une capitalisation sera faite par les chercheurs afin de leur proposer les variétés en fonction de leurs critères de choix.
 



samedi 19 décembre 2020

Filière Niébé : La semence certifiée au cœur d’une formation

 

La semence, comme toute copie, doit être certifiée et la semence certifiée participe au moins à 25 % de la constitution du rendement lors de la production.

 

Produire et diffuser de la semence est une science qu’il faut maîtriser pour améliorer la productivité de l’agriculture.

C’est fort de cet état de faits que la coordination du programme Oléo-protéagineux de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, en collaboration avec le Projet d’Appui à la Promotion des Filières Agricoles (PAPFA) a organisé une session de formation sur la semence certifiée de variétés de niébé au profit de quarante (40) producteurs. C’était le mardi 15 décembre 2020 dernier, sous la présidence du Directeur Régional, Mr Vincent Dao.

 

En effet, le PAPFA a signé un contrat d’objectif avec la DRREA-O afin de conduire des activités de recherche-développement dans les filières riz, maraîchage, sésame et niébé. La thématique 2 de ce contrat d’objectif concerne la  promotion des bonnes pratiques agricoles à travers la gestion intégrée de la fertilité des sols et des nuisibles à l’endroit des producteurs de niébé dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun.

Ce n’est un secret pour personne, le niébé est largement cultivée dans de nombreux pays africains. Le Burkina Faso, vient en troisième position après le Nigéria et le Niger, en termes de classement au niveau sous régional.

Malgré cette place qu'il occupe dans notre pays, force est de reconnaître que nous manquons crucialement de compétences en matière de production de semences de Niébé. Et la forte contribution de la semence dans la productivité agricole tire la sonnette d’alarme sur l’utilité de la formation des producteurs semenciers.  Cette session est donc une ébauche de solution pour pallier au problème de productivité dans la filière Niébé.

L’occasion a permis aux apprenants du jour de se familiariser avec le niébé et les variétés vulgarisées au Burkina Faso. Tout l’itinéraire technique, de l’agronomie, à  la technologie post-récolte et l’utilisation des pesticides en passant par la connaissance des insectes nuisibles, les principaux pathogènes et leurs méthodes de lutte a été égrené. La loi portant réglementation des semences végétales au Burkina Faso a permis aux participants d’étoffer leurs acquis.

Avant la clôture de la session où chacun est reparti avec une attestation de formation, une séance de dégustation a été faite sur quelques variétés notamment, GOURGOU, MAKOYIN, YIPOUSSI, NERWAYA, ISSA SOSSO et TILIGRE, afin de recueillir les préférences des participants.