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mercredi 22 janvier 2020

Les feuilles mortes, à quoi peuvent-elles servir ?


Selon Wikipédia, une feuille morte est une feuille dont les cellules sont mortes. Cette expression désigne le plus souvent des feuilles d'arbres et de buissons qui, avec les débris végétaux (tiges, rameaux …) se décomposent pour former la litière.
Dès les premiers vents de l’harmattan, les feuilles commencent à tomber couvrant alors le sol, s'infiltrant dans les gouttières et bouchant les évacuations d'eau. Dans certains cas, ces feuilles mortes contribuent à rétrécir nos sentiers. Dans d’autres cas, elles peuvent être le refuge de reptiles dont les morsures sont souvent fatales pour l’homme. Il faut donc urgemment les retirer.
Ces feuilles ainsi obtenues, doivent-elles être jetées ? Non évidemment ! Elles peuvent être recyclées à des fins beaucoup plus utiles.

  
Quelles feuilles mortes utiliser !
On peut utiliser les feuilles morte mais pas n’importe lesquelles. En effet, quelques précautions sanitaires doivent être prises pour réutiliser les feuilles mortes au jardin.
Il convient donc de vérifier bien que des parasites ne se cachent pas à leur revers ou qu'elles ne soient pas atteintes de maladies cryptogamiques. C’est-à-dire que les feuilles tâchées de noir ou couvertes d'une pruine blanchâtre ne devront pas être utilisées mais brûlées pour éviter la propagation de maladies.
Lorsque l’on ne possède pas de broyeur, il faut éviter les feuilles dures comme celles du troène, du platane ou du laurier qui mettront un temps fou à se décomposer. Cela permettrait de gagner en temps.

Mais à quoi peuvent donc servir ces feuilles mortes ?

Considérées la plus part du temps comme des ordures qui salissent notre cadre de vie, les feuilles mortes sont quand même de véritables éléments nutritifs pour le sol. Étendre une épaisse couche de feuilles mortes au potager pour protéger les planches inoccupées en hiver est une très bonne idée, et ce pour plusieurs raison :
-         en protégeant le sol du gel ou du soleil, les feuilles mortes vont favoriser l'activité de cet écosystème ;
-         en se décomposant elles vont être source de nourriture pour de nombreux animaux qui vont les transformer en matière organique fertilisante ;
-         la couche de feuilles va bloquer l'apparition de mauvaises herbes, il suffira de découvrir le sol au printemps et de commencer les plantations ;
-         sur les légumes d'hiver restés en place, les feuilles mortes forment une couche protectrice qui permettra une récolte même par temps de gel ou de forte température.
-         au jardin d'ornement nos feuilles pourront être en paillage aux pieds des plantes fragiles. Il faudra alors en étendre une couche d'au moins 20 cm d'épaisseur pour qu'elles assurent une protection efficace. Là encore, leur décomposition apportera des éléments fertilisants au sol. Les plantes repartiront de plus belle en temps opportun !

Un bon apport pour le compost


Le compostage est un processus biologique aérobie de conversion et de valorisation des matières organiques en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau, riche en composés humiques et minéraux, le compost. Dans notre cas, si vous n'utilisez que des feuilles parfaitement saines, exemptes de maladies et de parasites vous pouvez sans souci les ajouter au compost. Les feuilles dures devront alors être broyées au préalable car autrement leur décomposition prendrait trop de temps.





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lundi 13 janvier 2020

Laboratoire de Bactériologie de la DRREA-O : Un hommage pour le Dr Léonard Ouédraogo admis à la retraite


38 ans 24 jours à servir au sein de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), précisément à la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O), c’est le palmarès du Dr Léonard Ouédraogo, phytopathologiste. Admis à faire valoir ses droits à la retraite, l’équipe du laboratoire de bactériologie qu’il a lui-même animé pendant tant d’années, lui a offert une cérémonie de départ aux allures d’hommage. 
C’était le samedi 11 Janvier 2020 dernier, au Programme Cultures Maraîchères, Fruitières et Plantes à Tubercules (CMF/PT), Ex. PV, en présence de parents, amis, collègues et connaissances.  
Le Dr Léonard Ouédraogo, aux dires du Dr Issa Wonni, représentant l’équipe du labo, est le père fondateur du laboratoire de bactériologie de l’INERA qui abrite depuis 2013, le Laboratoire Mixte International, Observatoire des Agents Pathogènes en Afrique de l’Ouest, Biosécurité et Biodiversité, avec pour acronyme « LMI PathoBios ».
En effet, le doyen a su, grâce à sa passion pour la science, s’ouvrir au monde scientifique à travers la collaboration avec des partenaires nationaux sous régionaux et internationaux. Il a contribué à former durant sa carrière, de nombreux étudiants qui qui font aujourd’hui la fierté du Burkina aussi bien sur le plan national que international.
Le Dr Léonard Ouédraogo va alors à la retraite, avec le sentiment d’un devoir pleinement accompli, puisqu’il laisse derrière lui une équipe d’une dizaine de techniciens et de chercheurs permanents. Cela peut aisément se comprendre quand on se réfère aux différents témoignages de collègues qui n’ont pas taris d’éloges à son égard.
Pour les partenaires de l’IRD, l’homme est beaucoup apprécié pour son esprit positif, constructif et joyeux, mais aussi pour ses talents à organiser les débats avec une pointe d’humour. « Je l’apprécie pour sa grande culture générale en phytopathologie et protection des cultures, fruit de sa curiosité et son ouverture d’esprit » a souligné Charlotte Tollenaere de LMI PathoBios.

Des sentiments de satisfaction, mais aussi des conseils pour la relève !
Pour sa part, le tout nouveau retraité s’est dit touché par cette marque de sympathie à son égard. « Après tant d’années de service, ce sont des sentiments de joie qui m’animent pour avoir servi mon pays», a laissé entendre le Dr Ouédraogo avant de marteler « ma satisfaction est grande car j’ai participé à la mise en place du laboratoire de bactériologie ».
Au chapitre des vœux, le désormais ancien directeur du laboratoire de bactériologie a d’abord émis le souhait que la relève travaille à ce que le joyau soit une référence en Afrique et dans le monde. Il les a ensuite exhortés à renforcer davantage la collaboration avec les autres instituts et universités aussi bien au niveau national que international.
Et pour finir, à l’endroit des jeunes chercheurs, le Dr Ouédraogo a conseillé qu’ils n’orientent pas leur travail vers la recherche d’argent. « Si tu travailles bien dans la recherche, l’argent va venir de lui-même » a-t-il répliqué.
C’est avec des présents biens réfléchis que les membres de l’équipe du Labo ont souhaité une bonne et paisible retraite dans la santé et la longévité au chef et au papa que le Dr Léonard Ouédraogo a été pour eux. 

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