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mardi 26 juin 2018

MYCOMOL : Une vingtaine de personnes formées sur la station de Farako-Bâ

Vue des participants au Laboratoire !

L’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) en collaboration avec l’Université Nazi Boni et le CIRAD  avec le soutien financier du CRP-Rice, l'IRD et LMI PathoBios, à organisée du 11 au 14 juin 2018, sur la station de Farako-Bâ, une formation sur les outils de diagnostic moléculaire et de caractérisation de la diversité des bio agresseurs des plantes.

Le présidium de la cérémonie d'ouverture !
  
Présidée par le Dr Ibrahima Ouédraogo, Directeur Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, cette session a regroupée une vingtaine de participants composés d’enseignants, de chercheurs, de doctorants, de techniciens et d’ingénieurs, venus du Burkina Faso, DU Mali, et de la Côte d’Ivoire. L’objectif visé par les formateurs était de contribuer au renforcement des capacités sur l’utilisation de nouvelles technologies de diagnostic et de caractérisation de la diversité génétique  des bios agresseurs fongiques.


En effet, la notion de champignons rime avec la diversité, d’où la difficulté de les cerner et de prendre des mesures propres à tous les champignons. Les champignons sont des Eucaryotes, dont le noyau contient l’essentielle de l’information génétique et dirige les activités de la cellule. Des méthodes essentielles existent pour extraire l’ADN du champignon sans l’endommager. Il s’agit entre autres, du broyage mécanique et de la  lyse.
Pour cerner tous les paramètres liés aux champignons et bien d’autres, les apprenants ont, quatre jours durant, bénéficiés non seulement de cours théoriques mais aussi de pratiques afin de toucher du doigt les réalités en matière d’extractions d’ADN fongique, d’Amplification du gène MAT1 de Magnaporthe oryzae, et d’Amplification de l’ITS de Magnaporthe oryzae.
Au sortir de la session de formation, une attestation a été remise à chaque participant qu’ils devront mettre en valeur lors de leurs travaux de recherches.



vendredi 8 juin 2018

APPROCHE SMART-VALLEYS DEUXIÈME SESSION DE FORMATION AU PROFIT DES AGENTS D'AGRICULTURE


Vue des participants dans la salle !

L’Instituts de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé du 30 mai au 1 juin 2018 dernier, une session de formation sur la technologie  « Smart –Valleys ». C’était sous la présidence du Chef de Programme Riz et Riziculture de l’INERA, représenté par le Dr Louis Yaméogo et la présence effective de la coordonnatrice du projet CSA-BURKINA, Dr Aissata Naty BAMA
En partenariat avec AfricaRice, l’ONG « RIKOLTO » et l’Institut INRES cette session, deuxième du genre du projet CSA-BURKINA a regroupé une vingtaine d’agents d’agricultures et concernait la phase 2 notamment l’aménagement des bas-fonds.
Elle avait pour objectif d’outiller les participants à  l’élaboration participative d’un plan d’aménagement selon l’approche Smart-Valleys et à la conduite de sa réalisation avec les communautés concernées.
Dans la démarche de sélection de bas-fonds, l’équipe technique avait effectué une mission  de validation des sites présélectionnés du 09 au 19 mars dernier. C’est alors que les sites des localités de BANFLAGOUE, de SINDOU, de BARGUIOGO et de TANSEGA avaient été jugés propices à l’aménagement Smart-Valleys.

Afin d’optimiser l’atteinte des objectifs, l’équipe technique a optée pour une de méthode participative. Et pour la phase terrain, sur la plaine du site de BANFLAGOUE /FON à quelques encablures de Orodara, les participants ont pu établir une carte afin de proposer un plan d’aménagement avec la participation des plus aguerris du site concerné.
La restitution des travaux de cette sortie a permis de proposer un plan d’aménagement ainsi que des travaux de planification. 
Cependant, il faut signaler que chacun des sites aura son plan d’aménagement, si l’on s’en tient aux propos de la coordonnatrice du projet, le Dr Aïssata Naty Bama, «  le plan d’aménagement varie d’un site à un autre ».
Pour mémoire, Smart-Valleys  est une approche de développement de bas-fond pour des systèmes de production rizicole en Afrique sub-saharienne, basée sur une démarche participative durable et à faible coût.
Elle a été développée par le Centre du Riz pour l'Afrique et ses partenaires de recherche et de développement nationaux au Bénin et au Togo.
L’Approche Smart-Valleys comprend trois phases qui sont :
- La sélection des bas-fonds
- L’aménagement des bas-fonds
 - La gestion des bas-fonds aménagés
La particularité de l’approche SMART-Valleys  c’est que, comparée aux approches traditionnelles coûteuses, dues aux études topographiques et investissements élevés pour l'infrastructure de la maîtrise de l'eau, ses aménagements de bas-fonds sont peu coûteux et durables.
Photo de groupe après la cérémonie d'ouverture !



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jeudi 7 juin 2018

Filières Banane et Mangue au Burkina : Deux projets FONRID pour leur amélioration


La Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, a procédé au lancement de deux projets FONRID n°11/AP4 et n°12/AP4 respectivement sur la banane et la mangue. C’était respectivement les 5 et 6 juin 2018 dans la salle de réunion du laboratoire Ex. PV, sous la présidence du Directeur Régional, le Dr Ibrahima Ouédraogo.


Photo de groupe des participants

Le projet «Production et DIffusion participatives de Plants SAins de Bananiers par des techniques innovantes (PDI-PSAB)» et le projet «Evaluation et diffusion de paquets technologiques efficaces pour la Récupération des Manguiers affectés par le Dépérissement au Burkina Faso (RMD-BF)», voici les projets lancés par la DRREA-O sur financement du Fonds National de la Recherche et de l'Innovation pour le Développement (FONRID). Les lancements de ces deux projets sont intervenus le mardi 5 et le mercredi 6 juin dernier et ont regroupé au total une quarantaine de participants composés de chercheurs, de représentants des filières bananes et mangues, mais aussi et surtout d’acteurs des structures déconcentrées de l’agriculture. Ces travaux avaient pour objectif de :
- Présenter les projets PDI-PSAB et RMD-BF ;
- Présenter des PTBA 2018 ;
- Échanger sur les détails techniques de mise en œuvre des deux projets.

Le projet n°11/AP4 PDI-PSAB
Le PDI-PSAB dont l’objectif est d’améliorer la productivité de la banane au Burkina Faso à travers l’utilisation de plants sains, se donnera pour cheval de bataille la production et la diffusion de plants sains de bananiers à travers des techniques innovantes que sont le PIF-Plants Issus de Fragments de tiges- et la MSD- Multiplication sur Souches Décortiquées.

Il s’agira en d’autres termes, d’évaluer l’incidence des principales maladies à travers des prospections, des collectes et des caractérisations d’échantillons ; de mettre en place des parcs à bois à partir de deux variétés de vitro plants introduits répondant aux préférences des producteurs ; et de former les techniciens sur la culture in vitro (CIV), des planteurs et pépiniéristes pilotes, et des agents d’agriculture sur les techniques PIF et MSD et la gestion des bioagresseurs.
« Pour atteindre nos objectifs nous allons d’abord évaluer l’incidence des principales maladies, produire en masse le matériel végétal indemne de virus et de nématodes, avant de renforcer les capacités des acteurs et valoriser les résultats acquis », a dit le coordonnateur du projet, le Dr Seremé Drissa, avant d’ajouter que la mise en place d’une bonne politique de suivi-évaluation des activités est indispensable.
Il faut noter que le projet PDI-PSAB interviendra dans la région des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun. Il sera accompagné par la Direction de la Protection des Végétaux (DGPV), la Table Filière Banane (TBF), le LMI Patho-Bios ainsi que des producteurs locaux.

Le projet n°12/AP4 RMD-BF

L’objectif du projet RMD-BF c’est de sécuriser la production de mangues à travers le développement de paquets technologiques de récupération des manguiers en cours de dépérissement au Burkina Faso.

Pour y arriver, l’équipe intervenant dans ce projet entend dans un premier temps, approfondir ses connaissances sur les agents pathogènes responsables du dépérissement à l’aide des tests moléculaires et du pouvoir pathogène des champignons déjà identifiés sur la base de leurs caractéristiques morphologiques.
Ensuite, il sera question d’identifier des fongicides conventionnels efficaces par l'évaluation de leur activité antifongique in vitro et in vivo sur les espèces ou association d'espèces de champignons. C’est alors que l’équipe procèdera à l’évaluation de façon participative des paquets technologiques sur les sites où l’incidence du dépérissement est importante et retenir les plus efficaces à travers des tests de démonstration.  
Pour le coordonnateur du projet, le Dr Wonni Issa, « la diffusion et la valorisation des résultats engrangés dans le cadre du projet reste une action fondamentale dans sa mise en œuvre ». Il souligne aussi la nécessité que les principaux acteurs de la filière puissent maitriser les méthodes de lutte, d’où le renforcement de leurs capacités sur la gestion intégrée des nuisibles du manguier.

Enfin, le Suivi-évaluation du projet permettra d’évaluer le niveau de progression des actions entreprises ainsi que la qualité des actions menées et les dépenses exécutées dans la mise en œuvre du projet. Le projet RMD-BF qui interviendra dans quatre régions notamment les Hauts-Bassins, les Cascades, le Centre-Ouest et le Centre sud a pour partenaires l’Association Interprofessionnelle Mangue du Burkina (APROMAB) et la Direction de la Protection des Végétaux (DGPV).

L’un comme l’autre, ces deux projets sont prévus pour durer 30 mois avec un financement de 30 000 000  de francs CFA chacun. Pour leur mise en œuvre des sorties terrain sont prévu en vue de répertorier les vergers témoins. C’est là que les représentants des différentes filières qui sont les mieux imprégnés des contraintes interviennent pour accompagner les équipes de recherche.

Vu des participants !


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lundi 4 juin 2018

9eme édition de la Foire aux semences de l’INERA : Les légumineuses à l’honneur !

Organisée par l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), la 9eme édition de la foire aux semences de variétés améliorées de plantes avait pour thème : « Contribution des semences de légumineuses à la création d’emplois et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ». C’était du 31 mai au 3 juin 2018  dans les locaux de l’INERA, sis à Gounghin. L’édition était placée sous le patronage de SEM le Premier Ministre,  la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur,  de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et les parrainages des ministres en charge du Commerce et de l’Agriculture.
Présidium de la cérémonie d'ouverture !
Un thème  révélateur qui est d’une importance capitale compte tenu du rôle joué par les légumineuses dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’opportunité qu’offre la production de semences dans la création d’emplois surtout pour les femmes et les jeunes », aux dires du Dr Hamidou Traoré, Directeur de l’INERA.
Dr Hamidou Traoré

L’objectif de cette foire est de promouvoir les semences de variétés améliorées de plantes par l’information et la sensibilisation des principaux acteurs, pour une intensification durable de la production agricole au Burkina. C’est pourquoi, pendant 4 quatre jours, l’enceinte de la direction de l’INERA à Gounghin a abrité des expositions-ventes de semences de variétés améliorées de légumineuses, mais aussi de céréales a travers les différentes Directions régionales de L’INERA.
Visite de stands par les officiels !
Autre activité phare de cette manifestation, les panels qui avaient un lien fort avec le thème de cette édition. Ainsi, trois communications ont été faites  respectivement sur : la « Contribution des légumineuses à la sécurité alimentaire », la « Contribution des légumineuses à la nutrition » et la « Contribution des semences de légumineuses à la création d’emplois pour les femmes et les jeunes ».
Une vue des participants au panel !
Il faut le dire, les légumineuses contribuent à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la santé et à la lutte contre la pauvreté. Et cette foire aux semences entend donc promouvoir l’adoption à grande échelle des semences de variétés améliorées certifiées pour une augmentation de la productivité agricole, en vue d’assurer la sécurité alimentaire, la transformation agricole et la commercialisation des produits.
Quelques légumineuses en exposition !
Les légumineuses, de par leur précocité et leur adaptation aux différentes agro-écologies et aux sols arides, sont des spéculations à promouvoir dans le contexte du changement climatique.
En approvisionnement les producteurs en semences de légumineuses en quantité et de qualité, L’INERA contribue donc  a la création d’emplois pour les femmes et les jeunes. « Cette frange de la population peut être formée et appuyée pour la production de semences en tant qu’acteurs individuels ou en groupements pour le marché national et sous-régional », a signifié Mr Alassane Guiré, Directeur Général des productions végétales, représentant le Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques.
Pour le conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI),  le Dr Dieudonné Ilboudo, représentant le présidant de la cérémonie officielle d’ouverture de la foire , les acteurs du secteur  des légumineuses  n’ont aucune inquiétude a se faire. « Le MESRSI sera là aussi bien en termes d’infrastructures, de recrutement de personnel, que d’équipements », a-t-il signalé. Toute chose qui permettra à l’INERA et aux autres entreprises semencières nationales de répondre à la demande du marché national et régional. Et le Dr Dieudonné  Ilboudo de marteler : « Le thème de la présente édition nous interpelle à encourager davantage l’INERA et ses équipes pluridisciplinaires, à poursuivre leurs efforts dans la création de variétés améliorées ».

L'engouement suscité par cette foire n'est pas à démontrer. Les semences se sont vendues comme de petits pains pendant ces 4 jours.
En attendant, le Dr Hamidou Traoré, Directeur de l’INERA, espère  que cette foire promeut davantage l’utilisation à grande échelle des semences de variétés améliorées de plantes par les producteurs du Burkina, afin de pouvoir contribuer à l’augmentation de la production agricole.

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