Formation des acteurs de la PI Lait de Léo en production d'aliments pour...

Alimentation des vaches laitières : La PI Lait de Léo apte à valoriser les résidus de récoltes

 

Les acteurs de la Plateforme d’Innovation Lait (PIL) de Léo étaient à l’école de la valorisation des résidus de récoltes/cueillettes et les fourrages dans l’alimentation des vaches laitières. Placée sous la présidence du Directeur Provincial de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques la province de la Sissili, l’activité s’est tenue du 10 au 15 octobre 2023. 

Tous les participants ont mis la main dans la pâte !

 

Avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la productivité des ateliers de production laitière par le renforcement des capacités des acteurs aux bonnes pratiques de valorisation des résidus de récolte, des fruits de la cueillette et des fourrages, ce sont plus de 200 acteurs qui ont pris part à cette formation. Compte tenu de la situation géographique dispersée des participants, elle s’est tenue en 3 sessions, notamment une à Yallé, une à To et une à Léo.

 

Organisé par le Centre Régional d’Excellence en Fruits et Légumes, dans le cadre des activités du programme Technologies et Innovations Agricoles pour l’Accroissement de la Résilience des Systèmes de Production et des Exploitations Familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre (TARSPro), cette activité était animée par des experts en Zootechnie particulièrement en Alimentation et Nutrition Animale, de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA).

Les différents modules étaient en lien avec l’importance et l’inventaires des résidus de récoltes et des fourrages localement disponibles et utilisables dans l’alimentation de production laitière, les différentes méthodes de production et de conditionnement des résidus pour le rationnement des vaches laitières et le rationnement des vaches laitières à partir des résidus de récoltes et des fourrages localement disponibles.

Ainsi, à travers séance théorique, les apprenants de circonstance se sont familiarisés avec pas mal de choses. Diversité et la qualité des résidus de récoltes et des fourrages localement disponibles, les principales technologies de valorisation des résidus de récolte et des fourrages, les bonnes pratiques de rationnement comme meilleurs moyens de valorisation des résidus de récolte et des fourrages localement disponibles sont les connaissances acquises par ces derniers.

Et pour joindre l’utile à l’agréable, il a été question, pour les formateurs de les amener à toucher du doigt les réalités du terrain, à travers des travaux des travaux pratiques. Cela a concerné la mise en œuvre à titre démonstratif des différentes méthodes de conditionnement et de combinaison pour obtenir des rations suffisamment équilibrées, économiquement rentables et environnementalement supportables. 

Les participants pendant les travaux de groupes !

Une initiative sensée, pour l’amélioration des conditions des éleveurs…

 

Les participants à ces différentes sessions de formation sont pour la plupart des éleveurs, pratiquant la production laitière.

En effet, même si le sous-secteur de l’élevage, contribue de façon significative à la lutte contre la pauvreté, le chômage, l’insécurité alimentaire et à l’amélioration des productions végétales, force est de reconnaître qu’il reste confronté à des difficultés qui limitent son plein essor. Au nombre de ces difficultés, il y a la faible disponibilité de l’alimentation des animaux et la cherté des intrants alimentaires. Parallèlement, la faible technicité des éleveurs sur les bonnes pratiques d’utilisation des aliments compromet les bonnes performances de la production. Ces sessions apparaissent ainsi comme une bouffée d’oxygène pour les participants qui repartent bien ravi de pouvoir fabriquer leurs propres blocs multi-nutritionnels et traiter de la paille à l’urée. Toute chose qui entre en droite ligne avec l’un des objectifs du programme TARSPro qui est de satisfaire durablement la demande en savoir-faire des exploitations familiales.

En rappel, TARSPro, qui est financé par la Coopération Suisse sur une période de 4 ans, prévoit un meilleur déploiement des technologies et innovations (T&I) avant-gardistes. Piloté par le conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).

La photo de groupe de l'assistance à l'issue de la cérémonie d'ouverture !

 Flavienne Valérie SAWADOGO