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mercredi 27 mai 2020

OFFRE DE BOURSE DE THESE DE DOCTORAT

 
Voici une offre de Bourse de thèse dans le cadre du Projet CaSSECS « Carbon Sequestration and greenhouse gas emissions in (agro) Sylvopastoral Ecosystems in the sahelian CILSS States ».
Le projet est financé dans le cadre de l’initiative DESIRA de l’Union Européenne dans le but d’établir le bilan carbone des espaces pastoraux et agropastoraux des pays du Sahel. Les activités du projet CaSSECS porteront à la fois sur les animaux, le sol et la végétation. Les partenaires de ce projet sont à la fois des partenaires européens et des partenaires africains réunis au sein d’un consortium coordonné par l’ISRA (Institut Sénégalais de Recherche Agricole). De nombreux étudiants seront impliqués et le/la doctorante qui doit conduire la présente thèse sera donc en interaction avec d’autres étudiants. Le projet se déroulera sur quatre ans, de 2020 à 2023.

Sujet de thèse

« Estimation des émissions de méthane entérique d’une race locale de zébus (Bos indicus) en fonction des stratégies alimentaires en Afrique de l’Ouest »

Profil du candidat :
 
-      - L’étudiant-e devra être originaire d’un des pays membres du CILSS (Bénin, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Cap Vert) ;
-      Il/elle devra avoir un diplôme master ou équivalent en agronomie, production animale ;
-      - Il/elle devra avoir un très bon niveau en Français (écrit et oral) et une compréhension de l’anglais scientifique ;
-      - Il/elle devra être âgé(e) de moins de 40 ans à la date clôture de l’appel
-      - Il/elle devra avoir une bonne connaissance des systèmes d’élevage pastoraux et agropastoraux de l’Afrique de l’Ouest
-      - Il/elle devra être immédiatement disponible après la sélection des candidats,
-      - Une expérience sur l’utilisation du GreenFeed, test d’ingestibilité/digestibilité avec les ruminants et le suivi des animaux aux pâturages sera un atout. 

Merci de suivre les  Détails de l'offre ici

mardi 26 mai 2020

Hybrides de sorgho : Des agents d’Agriculture formés sur l’itinéraire technique de production


Il s’est tenu le mercredi 20 mai 2020, à la Direction Régionale de l'Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles (DRRAH) des Hauts-Bassins, un atelier de formation sur l'itinéraire technique de production d'hybrides de Sorgho. 98 Chefs ZAT et UAT et Agents de Vulgarisations venus des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre-Ouest, du Sud-Ouest, et des Hauts-Bassins ont pris part à cette session.
Une vue des participants !
Présidée par le Directeur Régional de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-Agricoles, Mr Julien Ouédraogo avec la présence effective de celui de l’Environnement et de Recherches Agricoles, Mr Vincent Dao, elle avait pour objectif d'assurer le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des apprenants sur l’itinéraire technique de production de semence de Sorghos hybrides.
Plus spécifiquement, il s’agissait pour les chefs ZAT et UAT d’apprendre à connaître les variétés hybrides de sorgho ; les différentes étapes de la production de semence de variétés de sorghos hybrides (choix de la variété, choix de la parcelle, préparation du sol, semis, fertilisation, entretien, épuration…) ; les doses et périodes d’utilisation de la fumure organique et minérale ; les principales maladies et ennemis du sorgho, les dégâts provoqués, les méthodes de lutte préconisées et les opérations de récolte et de post récolte des hybrides de sorgho. Les participants à cette formation étant des agents d’agriculture, le Directeur Régional, Mr Julien Ouédraogo qui était le responsable de l’organisation a souligné l’importance pour ses agents d’avoir la primeur de l’information sur les nouvelles variétés avant les producteurs. « C’est à nous que reviens la charge de la vulgarisation de ces variétés », a-t-il laissé entendre.
Les deux DR, Mr Vincent DAO de la DRREA-O et Mr Julien OUEDRAOGO de la DRAAH à l'ouverture !
 
Place du sorgho au Burkina Faso...
En rappel, au Burkina Faso, le sorgho constitue avec les autres céréales, la base de l’alimentation des ménages ruraux. Sa production est estimée à 1 663 844 tonnes pour une superficie emblavée de 1 734 170 hectares soit 36,43 % de la production céréalière.
Mais sa productivité reste faible, avec un rendement de l’ordre d’une (1) à (1,5) tonnes à l’hectare en milieu paysan, et ce, malgré les programmes de sélection variétale mis en place. Plusieurs contraintes d’ordre biotique, abiotique et socioéconomique limitent sa production. Une des principales contraintes à la culture du sorgho est aussi la variation spatio-temporelle du climat.
Les sorghos d’Afrique soudano-sahélienne sont très sensibles à la photopériode. Il s’avère donc nécessaire de répondre aux besoins des producteurs en leur fournissant un matériel productif bien adapté aux exigences des différentes zones agro écologiques du pays.

Des hybrides pour booster la productivité 
En 2018, l’INERA, sous la coordination du Dr KonatéK. Abdourasmane, en collaboration avec la société Semence Africaine Forte S.A., a introduit 15 hybrides de sorgho venant du Brésil, à haut potentiel de rendement grains et paille. Ces hybrides ont été évalués en 2018 et 2019 pour leurs distinctions, leurs homogénéités, leurs stabilités (DHS) et pour leurs valeurs agronomiques et technologiques (VAT1) en condition de station.
En 2019, douze (12) nouveaux hybrides de sorgho ont été introduits et évalués par la collaboration INERA/SEMAFORT, financé par le Ministère des affaires étrangèresdu Royaume du Danemark à travers le Fond Agro-Industrie du PECESA et géré par le Cabinet d’Ingénierie et de Conseil en Développement d’Entreprises (ICDE). Une formation des inspecteurs semenciers du Burkina Faso a eu lieu les 3 et 4 octobre 2019 sur le même thème. C’est dans le contexte de la pré-vulgarisation des hybrides de sorgho performantes que se situe cette formation des Chefs UAT et ZAT.
Une troisième session est prévue avant la fin de l’année 2020. Elle concernera les agents des autres régions du pays. En attendant, l’ensemble des participants retourne dans leurs ZAT respectifs nantis de connaissances supplémentaires et d’une attestation de formation.

QUELQUES TEMPS FORTS