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lundi 24 décembre 2018

EXCELLENCE DANS LA RECHERCHE : LE LABORATOIRE DE PHYTOPATHOLOGIE CÉLÈBRE DES CHERCHEURS !




Le laboratoire de Phytopathologie de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l'Ouest, DRREA-O a célébré ses chercheurs les plus méritant. C’était à l'occasion d’un cocktail organisé le jeudi 20 décembre 2018 au sein du programme Cultures Maraîchères, Fruitières et Plantes à Tubercules, CMFPT, ex. PV. 
Il s’agissait :
- Du Dr Zombré Cyrille, pour le prix FRSIT 2016 attribué au plus jeune chercheur scientifique ayant réalisé une publication scientifique de valeur nationale régionale et internationale ;
- De Mr Traoré Oumarou pour le Prix CNRST au FRSIT 2018 ;
- Du Dr Wonni Issa, chef du programme riz et riziculture, pour le Prix de l’excellence 2018, catégorie « jeune chercheur ».
Ce fut le lieu de magnifier ces trois jeunes chercheurs pour leurs exploits et encourager d'autres jeunes chercheurs à leur emboîter le pas.
Le Dr WONNI, sacré meilleur jeune chercheur de l'année !

Pour le Dr Wonni Issa, ce prix est la récompense du travail d'une équipe pluridisciplinaire et d'une collaboration à l'échelle nationale, sous régionale et internationale. « Tout le monde au sein de l'INERA, a contribué directement ou indirectement à cette récompense », a-t-il dit.
 Bon vent aux lauréats ! 


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dimanche 16 décembre 2018

Prix de l'excellence de la recherche scientifique : le Dr Issa Wonni sacré meilleur jeune chercheur !


Le Dr Issa WONNI, chef de programme riz et riziculture de l'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles, INERA, a été élu sacré meilleur jeune chercheur de l'année 2018.
C'était le 14 décembre 2018 dernier au Pavillon de la créativité Capitaine Thomas SANKARA (SIAO), lors de la 1ere édition de la « Nuit de l’Excellence scientifique », Prix d’excellence de la Recherche scientifique du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et des Innovations, MERSI.
Rappelons que ce prix a pour objectif de récompenser les travaux de recherche scientifique d’un individu ou d’une équipe pouvant contribuer de manière significative au progrès de la science ainsi qu’au développement économique, social et culturel du Burkina Faso. Il vise particulièrement à susciter l’émulation dans le domaine de la recherche scientifique.
Les réalisations qui ont permis au Dr Wonni de se hisser au plus haut sommet de la catégorie meilleur jeune chercheur sont les projets sur :

-      - La surveillance épidémiologique  des bactérioses  du  riz  dues  à Xanthomonas oryzae ;
-      - L’analyse  de  la  structure  des populations de Xanthomonas oryzae  pv. oryzicola  (Xoc) et X. oryzae pv. oryzae (Xoo) ;
-     -  L’analyse  de  la  diversité  des effecteurs  TALs  des souches de  Xoo  et  de la  conservation des  cibles  de  virulence  chez le riz ;
-      -  L’identification  de  gènes  à large  spectre  de  résistance contre  les souches africaines de Xoo et Xoc ;
-      - L’évaluation  de  la  stabilité  de la  résistance  des  variétés locales et des lignées éditées dans les gènes de sensibilité.

Dans la lettre d’appui de l’IRD pour la candidature du Dr Issa  WONNI, le Dr Boris Szurek, Directeur de Recherche dans cet institut, a assuré : « C’est l'un des meilleurs doctorants que j'ai rencontrés au cours de ma carrière ». « Passionné  par  son travail  et  mu par la soif d’apprendre, il a produit d’importantes réalisations  scientifiques  ayant eu un impact fort  dans le monde  académique  et  agricole », a-t-il écrit.

Pour le lauréat, "c'est le travail de toute une équipe qui est récompensé". Il faut dire que l'INERA prône pour la pluridisciplinarité dans ses travaux de recherche et cela ne peut qu’être bénéfique pour la bonne marche de ces travaux. 

mercredi 5 décembre 2018

LE MORINGA OU L’ARBRE DE VIE


Le Moringa, de son nom scientifique (moringa oleifera), un arbre tropical est l’une des plantes les plus utiles et polyvalentes possédant un énorme potentiel. Son intérêt est diététique, agronomique et médicinal.


À croissance rapide, résistant à la sécheresse, et se développant dans des conditions arides, le moringa peut atteindre une hauteur de 3 mètres dès la première année. Ses feuilles et ses gousses sont immédiatement utilisables. Il produit des feuilles pendant la saison sèche et même durant les périodes de sécheresse. Le Moringa est donc une véritable source de vie, une source de verdure lorsque peu d'autres aliments sont disponibles.

On trouve le moringa dans le sud-est de l’Asie, aux Philippines, en Amérique du Sud et en Afrique. Il est cultivé pour ses fruits en gousse en forme de baguette de tambour, et ses feuilles qui sont comestibles. Le moringa est une plante qui nourrit et ses feuilles considérées comme des légumes, sont riches en vitamines, en minéraux et en protéines. Elles peuvent remplacer les petits pois ou les arachides comme aliment complet. Elles contiennent aussi deux (2) fois plus de lipides que le lait, trois (3) fois plus de potassium que la banane, quatre (4) fois plus de vitamine A que la carotte et sept (7) fois plus de vitamines que l’orange.

 D’après certaines études, le moringa est riche en antioxydants qui permettent de réduire le taux de lipides sanguins. L’huile de moringa est utilisée dans le cosmétique, notamment pour nourrir les peaux sèches ou abîmées. Aussi, grâce à la vitamine A qu’elle contient, son huile permet de régénérées les peaux matures et de leur faire retrouver leur élasticité. L’huile essentielle de moringa a donc des propriétés hydratantes, régénérantes, anti-inflammatoires et antiseptiques. Elle peut aussi être utilisée pour les soins des cheveux et du cuir chevelu. L’huile extraite du moringa est également consommée comme huile alimentaire, surtout dans les pays d’Afrique, et constitue une matière première pour l’industrie cosmétique.

 Le moringa lutte efficacement contre les infections de la peau. Il peut aider à reconstruire les os fragiles, combattre les anémies et la malnutrition, et permettre à une mère d’allaiter convenablement son nourrisson. Mais le Moringa sert également de fourrage pour les animaux et on peut fabriquer du carburant avec sa graine.

L’utilisation du moringa

 Grâce à leur qualité nutritionnelle, les feuilles de moringa sont actuellement utilisées en Afrique, dans la lutte contre la malnutrition, notamment au Sénégal et au Bénin. Elles sont séchées et transformées en poudre pour faciliter la conservation, la consommation et surtout pour la cuisson. Elles gardent ainsi un maximum de vitamines. Des études faites au Sénégal et en Inde indiquent que les feuilles de moringa permettent de traiter efficacement les carences alimentaires en vitamines A et en protéines. Elles sont principalement prescrites aux enfants touchés par la malnutrition. Les feuilles sont ainsi ajoutées aux céréales locales, huiles ou sel iodé.

Pour les personnes souffrant du diabète de type 2, d’hypertension, d’hypercholestérolémie ou d’athérome, elles peuvent consommer des feuilles de moringa car elles ont un rôle régulateur.
 Des feuilles du moringa, on peut extraire une huile essentielle.

Chauffées légèrement, les feuilles de moringa sont également utilisées pour traiter les fièvres. Cuites plus longtemps, elles soigneront très bien les douleurs musculaires et les rhumatismes. Les feuilles produisent un extrait aqueux anti fertilisant. Les feuilles de moringa peuvent également être utilisées pour faire du jus. Froissées ou écrasées, elles deviennent des cataplasmes efficaces. Elle traitera alors les infections broncho-pulmonaires et soulagera les migraines ou les névralgies faciales. Les feuilles sont également des purificateurs d’eau.
 Les graines du moringa peuvent donner un extrait hydro-alcoolique.


 Chaque partie de l’arbre de Moringa a des propriétés bénéfiques qui sont au service de l’humanité. C’est pourquoi nous ne serons pas étonnés d’apprendre d’autres vertus concernant cette plante forte. Vivement que tout le monde l’adopte !






SAWADOGO Flavienne Valérie

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lundi 3 décembre 2018

Agriculture : de la protection de l'environnement à sa durabilité !


 L'agriculture durable est « la production efficace de produits agricoles sécuritaires et d'excellente qualité d'une manière qui protège et améliore l'environnement naturel ainsi que les conditions sociales et économiques des agriculteurs, de leurs employés et des collectivités locales, et qui sauvegarde la santé et le bien-être de toutes les espèces d'élevage. »(Initiative pour le développement durable dans l'agriculture [SAI], 2010)

Les systèmes de production et les politiques et des institutions qui appuient la sécurité alimentaire sont de moins en moins suffisants.
L’agriculture durable doit favoriser des écosystèmes sains et une gestion durable de la terre, de l’eau et des ressources naturelles, tout en garantissant une sécurité alimentaire mondiale.
Pour être durable, l’agriculture doit répondre aux besoins des générations présentes et futures quant aux produits et aux services, tout en garantissant une rentabilité, une santé environnementale, et une équité sociale et économique.
La transition globale vers une alimentation et une agriculture durable requiert d’importantes améliorations en ce qui concerne l’efficacité de l’usage des ressources, la protection de l’environnement et la résilience des systèmes. De cela, il faut penser à l’utilisation de technologies plus innovantes. Plusieurs technologies ont été générées par nos chercheurs nationaux qui n’attendent qu’à être adopté par nos vaillants producteurs.
Il faut souligner aussi qu’une agriculture durable requiert un système de gouvernance globale dont les politiques et régimes commerciaux promeuvent la sécurité alimentaire, et dont les politiques agricoles soient revues en vue de renforcer les marchés agricoles locaux et régionaux.

Récapitulons :
Cinq principes fondamentaux sont issus des défis exposés ci-dessus, et visent à guider le développement stratégique de nouvelles approches ainsi que la transition vers la durabilité :
Principe 1: Améliorer l’efficacité dans l’utilisation des ressources est fondamental pour l’agriculture durable.
Principe 2: La durabilité exige des actions directes pour conserver, protéger et mettre en valeur les ressources naturelles.
Principe 3: Une agriculture qui ne réussit pas à protéger et améliorer les modes de vie ruraux et le bien-être social n’est pas une agriculture durable.
Principe 4: L’agriculture durable doit améliorer la résilience des populations, communautés et écosystèmes, en particulier en matière de changement climatique et de volatilité du marché.
Principe 5: Une bonne gouvernance est essentielle pour garantir la durabilité des systèmes tant naturels qu’humains.



Flavienne Valérie SAWADOGO

                              
                        et : https://twitter.com/DrreaO