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vendredi 6 août 2021

RECRUTEMENT D'UN ÉTUDIANT POUR UN DOCTORAT EN SOCIO-ÉCONOMIE Réf : WAVE/ CORAF troisième cycle 2124/Projet DeSIRA


Le programme Central and West African Virus Epidemiology (WAVE) en partenariat avec le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) recrute un étudiant pour un doctorat en socio-économie.

Contexte

Le projet « Anticiper et gérer les risques biologiques pour renforcer la résilience des agriculteurs au changement climatique en Afrique de l’Ouest et du Centre » financé par l’Union Européenne via le CORAF est exécuté par le programme WAVE en synergie avec d’autres activités clés de ce programme. Ces activités portent notamment sur (1) la sensibilisation des acteurs clés de la filière manioc sur les menaces des maladies virales émergentes du manioc (2) la surveillance participative (chercheurs associés aux agents de vulgarisation, producteurs et multiplicateurs de boutures) des maladies du manioc (3) la mise en œuvre de Plans nationaux de riposte contre les maladies du manioc ainsi que de Centres d’opérations d’urgence.

Pour suivre et documenter l'impact des activités du programme dans les pays bénéficiaires, le programme WAVE recherche un étudiant de troisième cycle, master 2 ou doctorant, pour réaliser une évaluation d’impact de ses activités. Les méthodologies de cette évaluation seront harmonisées dans tous les pays du programme.

MISSIONS Principales du Doctorant :

Revue de la littérature/documentaire sur la situation sur le manioc en termes de production, défis influences socio-économiques, 

L'étudiant sera responsable de la collecte des données des champs de manioc, des parcelles de multiplicateurs de semences (boutures), des marchés du manioc et avec d'autres acteurs clés de la chaîne de valeur du manioc afin d'évaluer l'impact des activités du programme WAVE dans le Hub ou le Pays. La durée de ces activités, de la collecte des données à la soutenance de thèse, est prévue du 1er mars 2021 au 31 juillet 2024.

Profil du candidat

L’étudiant(e) devra être originaire du Burkina Faso 

L’étudiant doit avoir un Master de Recherche en Sociologie, Économie rurale, Economie Agricole et ou de l’Environnement, Socio-Economie et ou agro-business.

Être libre de tout engagement durant la phase d’exécution du projet

Être motivé, rigoureux, avoir un esprit d’analyse et de synthèse

Être capable de s’adapter aux conditions de travail en milieu rural

Disposer d’une bonne connaissance des systèmes de production et/ou des chaines de valeur du manioc

Être capable de travailler en équipe pluridisciplinaire et de collaborer avec d’autres partenaires du projet 

Connaissance des outils de sciences sociales.

Expérience des enquêtes sociales Focus groupes, entretiens, transcription et analyse de données qualitatives comme quantitatives etc.

Intérêt pour la publication scientifique et technique

Il/elle devra être âgé(e) de moins de 40 ans à la date clôture de l’appel.

Il/elle devra avoir un très bon niveau en Français (écrit et oral) et une compréhension de l’anglais scientifique ; la maîtrise de l'anglais écrit et parlé sera un avantage.

Il/elle devra être immédiatement disponible après la sélection des candidats à travailler en temps plein sur la thèse et les activités du projet WAVE

Etre indépendant sur le plan de la recherche mais, être apte à prendre en compte les remarques et les suggestions des encadreurs

Etre capable de travailler en équipe et de se déplacer et séjourner en province dans le cadre des collectes de données

Des connaissances en Capitalisation des résultats, auprès des entreprises de la chaine de valeur, élaboration de questionnaires et maitrise de logiciels d’analyse comme SPSS, STATA etc. seront un atout. 

Modalité de candidature

Envoyer un CV (deux pages) et une lettre de motivation (une page), une lettre de recommandation rédigées par un enseignant ou chercheurs d'établissements d'enseignement supérieur avec lesquels le candidat a travaillé; et le dernier diplôme à :

Dr TIENDREBEOGO Fidèle, fidelet@gmail.com

Dr SOME Kousao, koussao@hotmail.com 

Dr. Eveline SAWADOGO/COMPAORE, compeve@yahoo.fr

La date limite de réception des dossiers est fixée au 22 Août 2021.

Pour tous les candidats

Les candidats sélectionnés sur la base de leur CV seront auditionnés par le jury de sélection avant le 10 septembre 2021.

Le démarrage des activités de recherches en lien avec la thèse aura lieu dès Septembre 

Le message accompagnant chaque dossier devra porter en objet la référence de l’offre.

Une allocation mensuelle avec des frais pour la recherche sur le terrain seront mis à la disposition de l’étudiant/l’étudiante pendant les 3 ans de la durée de la thèse. 


Les candidatures féminines qualifiées sont vivement encouragées.

mercredi 4 août 2021

Filière riz au Burkina Faso : Des hybrides pour booster la productivité


Ce sont trois hybrides aux potentiels de rendement dépassant les deux parents et trois variétés classiques considérés comme témoins qui ont fait l’objet de la visite commentée organisée le lundi 02 Août 2021. L’initiative était de l’institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), en collaboration avec et la Société Neema du Faso (NAFASO), le Ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-Agricoles et de la Mécanisation et le Secrétariat Technique du Riz, a organisé le lundi 02 Août 2021, une visite commentée sur des parcelles de production d’hybrides de riz de la Direction régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O).

L’objectif de cette visite commentée était montrer ces variétés hybrides mises en test afin de recueillir l’avis des uns et des autres. Elle a réuni une soixantaine de personnes parmi lesquelles, le Directeur régional du MAAH-M et le Directeur Adjoint de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest ainsi que d’autres partenaires comme la Direction Générale de la Protection des Végétaux (DGPV).

 

Les hybrides sont des variétés provenant de deux parents et permettent donc d’augmenter la productivité agricole. Les hybrides ayant fait l’objet de la curiosité pendant cette visite permettront de gagner entre 15 et 20 % du potentiel de rendement selon le Dr Kadougoudiou Abdourasmane Konaté. « Vigueur à la levée, résistance aux différents stress, capacité à s’adapter à nos conditions agro écologiques, potentiel de rendement largement élevé et surtout bon goût pour répondre aux exigences des consommateurs, ce sont autant de qualités qui caractérisent ces nouvelles variétés », a souligné le sélectionneur.

La présente activité a concerné seulement les aspects visuels au champ. Une manière pour les organisateurs de recueillir l’avis des participants concernant leurs choix de variétés.

 

Les officiels présents pour donner de l'éclat à l'activité !


L’initiative un million de tonnes de riz paddy, bientôt possible

 

« Le programme riz peut contribuer à l’atteinte de l’objectif de 1.0000.000 de tonnes de riz du gouvernement en mettant à la disposition des producteurs, à travers le MAAH-M, de bonnes semences », selon le Dr Thio Bouma, chef de programme riz et riziculture de l’INERA. Ces hybrides sont donc une occasion à saisir. En rappel, le programme a des prérogatives de production de semences de pré-bases et de bases et également de proposition de nouvelles variétés. « C’était donc important pour nous de montrer les potentialités que nous avons. Avec ces hybrides, on peut atteindre des rendements de près de 10 tonnes à l’hectare » a renchéri le Dr Thio Bouma.

Une initiative saluée par le Secrétaire Permanent du riz, Mr Gaoussou Sanou qui estime que l’objectif des 1.000.000 de tonnes de riz est basé plus sur les questions d’intensification, ce qui renvoi à la création de variétés à haut rendement. « Très souvent, les potentiels de productivités dans nos bas-fonds et nos plaines tournent autour de 3 à 4 tonnes à l’hectare, alors que ces hybrides sont dans la fourchette de 8 à 10 tonnes. Cela veut dire que nous doublons les tonnages », a-t-il soutenu.

Le Secrétariat Permanent du riz entend accompagner l’INERA pour tout le reste du processus afin de pouvoir atteindre les 1.000.000 de tonnes voulus par le gouvernement. « Notre présence à cette visite commentée témoigne véritablement de cette forte adhésion que nous avons », a rappelé le SP du riz.

En rappel, ces activités entrent dans le cadre d’un partenariat entre NAFASO, le Secrétariat Permanent du Riz à travers le Ministère en charge de l’agriculture et l’INERA. Les tests sont conduits dans 6 localités, notamment Bagré, Banfora, Di, Farako-Bâ, Karfiguéla et Vallée du Kou et c’est une équipe pluridisciplinaire qui est mobilisée pour proposer de bonnes variétés aux consommateurs.

Il est prévu d’inscrire bientôt ces hybrides au catalogue national des variétés. Mais en attendant, d’autres activités sont prévues, notamment des formations au profit des inspecteurs et des producteurs ainsi que des tests de dégustations organoleptiques.