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mercredi 27 mars 2019

LE JARDIN POTAGER, PARLONS-EN !



L’engouement actuel pour la culture potagère prend une telle ampleur que l’on parle autant d’agriculture urbaine que de jardin potager. En effet, changements climatiques oblige, les citadins ont de plus en plus besoin de verdure et d’espaces végétalisés. La solution serait alors de se tourner vers les légumes, les plantes aromatiques et les petits fruits. 
Ces cultures autrefois réservée à des lieux bien déterminé au sein d’un jardin s’émancipent dans toutes les configurations possibles. Même les principes de base ont évolué, les pratiques et les supports de culture également. L’envie de récolter ce que l’on va consommer reste cependant identique. Le potager devient ainsi un style de jardin très prisé. Il a plutôt tendance de nos jours à s’associer aux cultures d’ornement, les nouveaux jardiniers considérant que les légumes et les fruits font partie de l’ornement général des espaces extérieurs.  

Qu’est-ce qu’un jardin potager ? 

C’est un espace réservé aux cultures nourricières. Il peut rassembler des légumes comme les tomates, la laitue, les oignons, les carottes, les aubergines, le gombo, etc., des plantes aromatiques (citronnelle) et des petits fruits comme les pomme cannelle, les raisins, les fraises et autres fruits poussant sur des arbustes ou des plantes vivaces.
Les arbres fruitiers sont, eux, plantés dans un verger, ou dans une autre partie du jardin d’ornement. Mais les espaces clairement dédiés à ces catégories de plantations dans les anciens jardins ont évolué à notre époque pour finalement se confondre de plus en plus. Le changement de techniques de jardinage oriente aussi dans cette voie où verger et potager s’associent, pour cultiver de manière plus écologique et raisonnée selon les bases de l’agroécologie ou de la permaculture. 

Où créer un jardin potager ? 

Les possibilités sont nombreuses pour cette création de jardin potager : en pleine terre mais également sur la terrasse et le balcon, sur les toits, dans les cours, et dans toutes les configurations où l’on trouve un peu d’espace au soleil pour planter. La culture hors sol en hydroponie se développe également.
Les conditions premières à remplir pour la création d’un jardin potager sont un emplacement bien ensoleillé, des allées pratiques et assez larges pour circuler avec une brouette (sauf dans le cas de potagers de terrasse ou de balcon), un coin réservé au compost et la place pour installer aussi un abri de jardin c’est-à-dire un cabanon.

Dans les jardins urbains comme dans les jardins de campagne, la place du potager se négocie selon les envies de chacun et l’usage qu’il en fera au quotidien.


Quelles sont les contraintes d’un jardin potager ?

Un jardin potager est une alternative à la lutte pour la sécurité alimentaire. Cependant, comme toute autre activité, il a des contraintes qu’il convient de connaître pour mieux le gérer.
En effet, en plus du respect des dates de semis ou de repiquage des jeunes plants, la récolte régulière des légumes, l’arrosage et la rotation des cultures sont les principales contraintes. Pour finir, l’entretien du potager demande que le jardinier s’investisse dans la connaissance de ce qu’il cultive et des moyens à mettre en œuvre pour que cet entretien soit optimisé par des pratiques économes et respectueuses de l’environnement. Il est en effet beaucoup plus sain de consommer des légumes et petits fruits ayant été cultivés écologiquement. 


Les dates de semis changent en fonction de la région dans laquelle on se trouve. La mise en place des jeunes plants en pleine terre également. Les périodes de semis et de plantation conditionnent également les périodes de récolte. 

L’arrosage du jardin potager est très important.


La récolte régulière évite que les légumes ne grossissent de trop, perdant en saveur et devenant durs. Laisser des légumes pourrir sur place peut ensuite attirer les maladies et les parasites, ce qui est totalement contre-productif.

La rotation des cultures est le moyen le plus sûr pour éviter d’une part l’épuisement des sols, d’autre part la propagation des parasites et des maladies spécifiques à certains légumes. Cette rotation suit un principe simple : changer la place de chaque culture chaque année, selon un ordre prenant en compte les besoins nutritifs des familles de légumes (exigeants, moyennement exigeants, peu exigeants). 


L’entretien du potager prend plus de temps que celui du jardin d’ornement, toutes proportions gardées car cela dépend de la superficie cultivée et des pratiques culturales mises en place.


En attendant de revenir sur les différents types, il faut noter que les jardins potagers sont faciles, pratiques et salvateurs pour les familles.




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lundi 25 mars 2019

SEMENCES DE MAÏS COMPOSITE : UNE SOIXANTAINE DE PRODUCTEURS APTE À LA PRODUCTION



Ils étaient 67 personnes, venues se former pour être producteurs de semences certifiées de maïs composite, organisée par la coordination des formations de la  Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l'Ouest (DRREA-O). C'était les 21 et 22 mars 2019 dernier au sein de la Station se recherche de Farako-Bâ.

S’inscrivant dans le cadre de la politique de formation de la DRREA-O, cette session avait pour objectif de former les producteurs désirant se lancer dans la production de semences certifiées de variétés de maïs composite sur les bonnes pratiques en la matière.
Une dizaine de chercheurs intervenant dans divers domaines de la production, étaient dépêchés pour inculquer aux apprenants tous les itinéraires techniques, de la production à la conservation des semences.

Deux phases pour amener ces producteurs à mieux comprendre toutes les bonnes astuces dans la production de la semence. Il s’agissait tout d’abord de la théorie qui se fera en salle à travers les différents modules, avec des interactions avec les formateurs. À l’issue de cela, la pratique prendra le relais, pour que les futurs producteurs semenciers puissent toucher du doigt les réalités du terrain.  Cela se passe dans les laboratoires, les parcelles d’expérimentations, etc.
Il faut souligner que ces deux phases ont permis à l’ensemble des participants de mieux cerner les contours liés à la production de semence de maïs composite.

Au terme donc de ces deux jours, chaque producteur a reçu une attestation de formation, ce document qui servira pour son inscription sur la liste des producteurs semenciers avant tout acte de production.

QUELQUES IMAGES DE LA FORMATION







Flavienne Valérie SAWADOGO
Matènè DEMBELE

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mardi 12 mars 2019

Plaines rizicoles : La Technologie TubeWell pour faciliter l’irrigation !



Considérée comme la quatrième céréale la plus cultivée au Burkina Faso, la production du riz paddy a connu une tendance à la hausse ces cinq dernières années. Elle est passée de 319 390 tonnes en 2012 à 384 690 tonnes en 2016-2017, soit une croissance moyenne annuelle de 4,76%. La production moyenne annuelle a été de 336 420 tonnes au cours de cette période.
Malgré cette hausse de la production, force est de reconnaître que les producteurs rencontrent de nombreuses difficultés liées notamment à l’irrigation dans les plaines. Ce qui fait que la production nationale n’est toujours pas en mesure de satisfaire la demande croissante de la population.
Sur la plaine rizicole de la Vallée du Kou comme bien d’autres sur le territoire national, les producteurs sont obligés de creuser plusieurs puits à la fois afin avoir suffisamment d’eau pour l’irrigation. Cela entrave dangereusement le devenir de la filière par la réduction des espaces cultivables. À cela il faut ajouter le fait que le travail devient plus harassant pour ces derniers. Il devient alors urgent de trouver des voies et moyens afin de soulager un tant soit peu ces braves producteurs.
C’est dans ce cadre que le projet Technology fort African Agricultural Transformation/Water Anabler Compact (TAAT/WEC) a mené, du 27 au 28 février 2019 dernier dans la plaine rizicole de la Vallée du Kou, une démonstration de la technologie TubeWell. 

C’est quoi TubeWell ?

« Tubewell » est une technologie qui, à l’aide de motopompe, utilise la pression de l’eau pour enfoncer un tube de 6 à 7 mètres environ dans le sol, en fonction du type de sol. Ce tube est ensuite branché à une motopompe qui se chargera d’aspirer l’eau du sol pour être drainée dans un tube externe pour l’irrigation.
Dr BAMA Nati  Aïssata Delphine, Coordonnatrice
Nationale du projet TAAT/WEC

« Pour cette installation, pas besoin de gros moyens. Il suffit seulement d’avoir une motopompe, un puits dans les environs et se faire aider par quelques personnes à l’aide d’une barre de fer pour enfouir le tube », aux dires du Dr Delphine Nati Aïssata Bama, coordonnatrice nationale du projet Technology for African Agricultural Transformation/Water Anabler Compact (TAAT/WEC). 
Il faut dire que TubeWell, cette technologie démontrée par le Dr Adebayo Oke, spécialiste de l'irrigation à IWMI permet d’améliorer de façon efficiente, la gestion de l’eau dans les plaines aménagées.
Le Dr Adebayo Oke a démontré l'utilisation de la technologie TubeWell !
La technologie a déjà fait ses preuves dans d'autres pays comme le Nigeria. 
Elle permettra un tant soit peu de diminuer les difficultés liées à l'irrigation des plaines et gagner en superficie en fermant les nombreux petits puits qui y creusés l’irrigation. C’est donc avec beaucoup d’intérêts que la quarantaine de producteurs de riz est sortie massivement pour s'approprier cette technologie innovante.
Notons que l'objectif du projet TAAT est de transformer intelligemment l'agriculture Africaine. 
Le volet WEC qui concerne la gestion de l'eau a démarré officiellement au Burkina Faso en 2018 et est coordonné par le Dr 
Bama Nati Aîssata Delphine de l'INERA. Il est présent dans 6 autres pays africains comme le Mali, le Nigeria, le Malawi, la Tanzanie, le Soudan et l'Éthiopie.
Le compact eau est coordonné sur le plan international par International Water Management Institute (IWMI). Il est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et intervient dans 33 pays en Afrique. 
Bien d'autres plaines rizicoles bénéficieront de cette démonstration très prochainement dans le cadre des activités de TAAT/WEC.
 

Flavienne Valérie SAWADOGO

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lundi 11 mars 2019

DRREA-O : LE NOUVEAU DIRECTEUR RÉGIONAL INSTALLÉ DANS SES FONCTIONS



La  Direction  Régionale  de Recherches  Environnementales et Agricoles de l’Ouest a  procédé   le jeudi 07 mars 2019, à la passation de service entre le Directeur régional sortant, le Dr Ibrahima OUÉDRAOGO et celui entrant, Mr Vincent DAO. C’était dans l’enceinte de la Station de  Farako-bâ,  sous  la  présidence  du Directeur de l’INERA, le Dr Hamidou Traoré et la présence effective du Délégué Géneral Adjoint DGA/RC, représentant le DG/CNRST.


Le présidium de la cérémonie d'installation !


Monsieur Vincent DAO est désormais celui qui devra conduire les destinées  de  la  Direction  Régionale de  Recherches Environnementales  et  Agricoles  de l’Ouest,  DRREA-O. Il a été installé officiellement dans ses fonctions le jeudi 07 mars 2019 dernier, lors de la cérémonie solennelle de passation de service entre lui et le Directeur sortant, le Dr Ibrahima  OUÉDRAOGO.
Nommé par arrêté N°2019-034/MESRSI/SG/DRH du 06 février 2019,  Mr Vincent DAO n’est pas à sa première nomination à la tête d’une structure de ce genre. Ce n’est donc pas un fruit du hasard s’il a été désigné pour succéder au Dr Ibrahima OUÉDRAOGO, appelé à faire valoir ses droits à la retraite.

Le  directeur  de l'INERA, le Dr Hamidou TRAORÉ, a  dans  son  adresse,  souligné  que le nouveau Directeur qui est un administrateur chevronné, a déjà fait ses preuves à la tête de la DRREA de Di. « Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation lui-même n’a pas manqué d’éloges pour lui lors de sa visite à la DRREA de Di », a-t-il laissé entendre.

Dans son intervention, le Directeur  sortant, qui aurait fait exactement deux ans, trois mois et dix-neuf jours à la tête de la DRREA-O, a tenu à exprimer sa gratitude à toute la hiérarchie du MESRSI. Il a ensuite fait un bref bilan de son mandat, avant de souligner des contraintes qui pourraient entraver l’atteinte des objectifs d’une telle mission. Il a quand même des pistes de solutions qui pourraient aider. « Des actions ont été entreprises dans le sens d’améliorer les recettes propres de la DRREA-O, à travers la réorganisation des unités de production de semences, d’œufs et de lait » a dit le Directeur sortant.

À l’issue de son installation, le tout nouveau Directeur, Monsieur Vincent DAO a, à son tour prit la parole pour remercier toute la hiérarchie pour cette marque de confiance.  Il promet faire tout son possible pour accomplir les tâches qui lui sont assignées, conformément à son cahier des charges. « Je mettrai mon cahier des charges à la connaissance de l’ensemble du personnel » a-t-il laissé entendre, avant de marteler « je ne peux pas cacher ma lettre de mission à ceux-là qui devront m’aider à sa réalisation ».

Pour le représentant du DG/CNRST, Oumar SANOGO, Monsieur DAO est l’homme qu’il faut pour succéder au Dr Ouédraogo. Cependant, il se demande ce que va devenir la Station de Di, au vu de tout le travail que l’homme y aurait abattu.
En attendant, souhaitons bon vent au tout nouveau Directeur Régional sur les sentiers du développement de la recherche environnementale et agricole.

Qui est donc Monsieur Vincent DAO ?


Mr Vincent Dao est né le 3 Janvier 1966 à Ouakara. Élève au Lycée Provincial de Dédougou, il obtient le BAC D en 1987. Après le Diplôme d'Etude Générale en géographie en Septembre 1989 et la Licence d'enseignement de géographie en Juin 1990 à l’Université de Ouagadougou, il soutien sa Maîtrise en géographie physique sous le thème : « Contribution à l'étude de la valorisation de Balanites aegyptiaca en zone sahélienne : cas de Sollé dans le Yatenga » en Octobre 1993.
De 1999 à 2001, c’est l’Université de Californie,  Davis qui l’accueille pour le Masters of Science in International Agricultural Development.
Sur le plan professionnel, de 1990 à 2019, on peut retenir que Mr Dao a été entre autres :
-      Membre de l'équipe INERA/RSP Yatenga et appui au projet vivrier Nord Yatenga en cartographie et travaux de terrain ;
-      Membre de l'équipe de Recherche INERA/RSP Tougan, Projet SADAOC ;
-      Membre de l'équipe GRN/SP Nord-Ouest de l'INERA ;
-      Enseignant à l'Université de Californie, Davis ;
-      Chef de Station de Recherches Environnementales et Agricoles de Banfora ;
-      Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles du Nord-Ouest/Di ;
-      Directeur Régional de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de la Boucle du Mouhoun ;
-      Administrateur représentant le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation au Conseil d’Administration de l’Autorité de Mise en valeur de la Vallée du Sourou (AMVS) ;
-      Administrateur représentant le Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) au Conseil d’Administration de l’Université de Dédougou.
Mr Dao Vincent a, à son actif plusieurs publications scientifiques parmi lesquelles on peut citer :
-      «Contribution à l'analyse des stratégies paysannes de production agro-pastorale durable par l'approche cartographique dans le village de Lankoé » ;
-      « Pression foncière et dynamique des systèmes agraires: le zaï comme perspective d'une agriculture durable dans le terroir de Baszaïdo »,
Ces publications ont d’ailleurs été l’objet de communications au 3ème FRSIT, en  Avril 1998.
Plusieurs rapports et cartographies et non des moindres sont à signaler également.
Mr Dao Vincent est Chevalier de l’Ordre National, marié et père de  3 enfants.

Le public est sorti massivement pour assister à la cérémonie !



Flavienne Valérie SAWADOGO

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mercredi 6 mars 2019

VARIÉTÉS DE RIZ : Une dégustation pour déterminer le choix des Producteurs !


Le programme riz et riziculture de l’INERA, en collaboration avec le Projet Riz Pluvial (PRP) a organisé du 21 au 25 février dernier, une série de tests de dégustation dans quatre zones rizicoles du Burkina Faso, notamment, la Vallée du Kou (Région des Hauts-Bassins), Tensobentenga (Région du Centre-Est), Douna et Karfiguela (Région des Cascades).



L’objectif de ces séances de dégustation était d’évaluer les qualités organoleptiques de cinq variétés de riz dont deux de type parfumé (ORYLUX 6, IR 67). Ces variétés parfumées étaient en comparaison avec  les variétés FKR 56N, FKR 64 et FKR 78. Le panel était constitué d’une cinquantaine de personnes par site. La dégustation a porté sur cinq critères essentiels à savoir : la couleur (blanche, blanc-sale ou peu blanc), la texture (tendre ou dure) l’aspect collant (collant, peu collant ou collant), le parfum (sent bon) et le goût (excellent, bon, passable ou mauvais). Après l’appréciation générale des caractéristiques organoleptiques, trois meilleures variétés sont retenues par dégustateur. Cette classification servira de base pour une analyse de similarité et de préférence pour les évaluateurs.

Les présents tests de dégustation font suite à des tests de démonstrations conduites au champ sur les performances agro morphologiques de ces mêmes variétés. Elles ont été cultivées en condition irriguée suivant la méthodologie de Système de Riziculture Intensif (SRI), une méthode de production du riz avec des économies d’eau, de semences et d’engrais. Notons que, antérieurement, une séance de visite commentée avait été organisée dans chaque site afin de recueillir le choix des producteurs par rapports aux performances agronomiques. La prise en compte des deux niveaux d’appréciation permettra de recommander au moins la production des meilleures variétés par site.

Quel regard sur la production de riz au Burkina Faso ?

Pour mémoire, la production du riz paddy a connu une tendance à la hausse ces cinq dernières années. Elle est passée de 319 390 tonnes en 2012 à 384 690 tonnes en 2016-2017, soit une croissance moyenne annuelle de 4,76%. La production moyenne annuelle a été de 336 420 tonnes au cours de cette période.
L’augmentation de la production est due non seulement à la hausse des superficies consécutive aux politiques d’aménagement de bas-fonds et de périmètres irrigués engagées depuis 2008, mais aussi à l’amélioration des rendements en lien avec l’utilisation des intrants (semences améliorées, fertilisants, …) par les producteurs. Plusieurs variétés se retrouvent dans cette augmentation de la productivité. Cependant, pour répondre au mieux aux attentes des consommateurs, il convient d’analyser l’ensemble des variétés afin de déterminer celles que les consommateurs préfèrent.

Quelques images des séances de dégustation






Flavienne Valérie SAWADOGO

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lundi 4 mars 2019

AFRIKAMILK : LE PROJET LANCE AU BURKINA FASO



L’Institut  de l’Environnement et de Recherche Agricole (INERA) organisé le samedi 23 février 2019, en collaboration avec l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA), l’University of Nairobi (UoN), Fiompiana Fambolena Malagasy Norvéziana (FIFAMANOR), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et le Wageningen University and Research  (WUR) en Europe,  un Atelier de lancement de la mise en œuvre du projet AfricaMILK.

Sous le thème : « Promouvoir l’intensification écologique et les chaîne de valeur inclusives pour l’approvisionnement durable en lait africain», la cérémonie de lancement du projet était présidée par Mr Souleymane Ouédraogo chef de programme Gestion des Ressources Naturelles, Système de Production (GRN/SP) et coordinateur du dit projet au Burkina Faso.

En Afrique, la demande de produits laitiers augmente rapidement pendant que les laiteries ont des difficultés à s’approvisionner en lait local en termes de volumes, de régularité et de Qualité. Il en résulte des impacts moindres sur la création d’emplois les revenus des agriculteurs et la  sécurité alimentaire au niveau national.
C’est fort de ce constat que le projet AfricaMilk se donne pour objectif de se concentrer sur la conception et la mise en œuvre d’innovations techniques et organisationnelles visant à sécuriser l’approvisionnement en lait.

Pour l’atteinte de cet objectif, le projet sera organisé en  4 tâches :
- Diagnostic initial et implantation des plateformes d’innovation laitière ;
- Innovation institutionnelles : contrats entre agriculteurs et laiteries, incitations et organisation du renforcement des capacités ;
- Innovations techniques par l’intensification écologique des systèmes d’alimentation (cultures fourragères, stratégies d’alimentation) ;
- Évaluation transversale de l’impact et de la durabilité des innovations proposées.

L’occasion de cet atelier de lancement a été saisie par l’équipe GRN/SP de faire visiter les vitrines des ressources fourragères dont dispose la station de Farako-Bâ et leurs stratégies d’alimentation de bétail.
Notons que ce projet regroupera quatre pays à savoir : le Burkina Faso (INERA), le Sénégal (ISRA), le Kenya(UON), et Madagascar (FIFAMANOR). Il est prévu pour durer trois ans. Le budget global pour notre pays s’élève à environ 100.000 Euro.

QUELQUES IMAGES DE LA VISITE







Hève Sanou et Matènè Dembélé

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