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lundi 10 mai 2021

Semence de maïs hybride et composite : Des producteurs outillés pour leurs productions


Les 29 et 30 mai 2021 dernier, s’est tenu au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de L'Ouest (DRREA-O),  une session de formation en production de semence certifiée de Variétés de maïs hybrides et composites. Présidée par Mr Vincent Dao, Directeur Régional, la session a concerné plus d’une cinquantaine de producteurs et s’est déroulée sur deux jours.

Pour espérer une bonne récolte, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Le plus important de ces facteurs, constitue assurément la semence. Comme l’a signalé le Dr Jacob Sanou, coordonnateur des formations au sein de la DRREA-O, « La semence est notre premier facteur de production et de développement durable ». Toujours selon lui, la semence participe au moins à 25% de la constitution du rendement et l’amélioration de la productivité dépend de la qualité de la semence.

Partant de cet état des faits, la formation des producteurs est une nécessité pour avoir des semences de qualité afin d’espérer un bon rendement de production de graines. C’est pourquoi, la cinquantaine de producteurs a pris le taureau par les cornes pour venir à l’école de la semence. Deux jours durant, entre la théorie et la pratique, pour se plier à la règle des producteurs de semences de variétés de maïs hybride, plusieurs modules leurs ont été dispensés par l’ensemble des chercheurs intervenants dans le processus de production de la bonne semence.

Selon le Dr Abdalla DAO « la semence est une plante en miniature. Si la semence est bonne, il en sort une plante vigoureuse ». Contrairement à la variété de maïs composite le maïs hybride provient du croisement de deux parents, mâles et femelles. N’est pas producteurs semenciers qui veut, d’où la nécessité de connaitre la loi semencière, un module bien expliqué par Mme Sib Jeanne durant la formation. À l’en croire, cette loi stipule que pour être producteur de semences, il faut disposer au préalable d’au moins 5 hectares de terrain. Plusieurs autres exigences existent, dont la formation et l’inscription au catalogue des producteurs semenciers.

Bref, de l’introduction à la production de semences hybrides à l’illustration de la pratique de production en parcelle, nos futurs producteurs semenciers ont d’abord fait connaissance avec les variétés composites et hybrides autorisées en culture au Burkina Faso.

Pour ce qui est de l’aspect agronomique de la production, la fertilisation organique et de la fertilisation minérale ont été égrenés.

L’autre volet et non des moindres dans la production de semences c’est le contrôle et certification des semences. C’est ainsi qu’un rappel a été fait sur les aspects législatifs des semences, le contrôle au champ et au laboratoire ainsi que la certification de semences. 

Au deuxième jour, l’assistance s’est déportée sur des parcelles d’expérimentation et dans les laboratoires, pour toucher du doigt les réalités du terrain. À l’issue, chacun est rentré chez lui, nantis de son attestation de formation et ainsi prêt à se lancer dans la production de semences de variétés de maïs composites et hybrides.  

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Arianne Koutiébou, Stagiaire en Communication d’Entreprise

vendredi 7 mai 2021

Appel à candidature pour des formations en thèse

 


Dans le cadre de la mise en œuvre du projet UE/DeSIRA/FAIR-Sahel ("Promouvoir une intensification agroécologique de l’agriculture pour favoriser la résilience des exploitations au Sahel" en anglais "Fostering agroecological intensification for rural resilience in the Sahel"), l’INERA, recrute un doctorant pour une thèse à durée déterminée de 36 mois.

La thèse sera réalisée dans le cadre du projet FAIR, dont l'objectif principal est la promotion d'une intensification agro-écologique de l'agriculture pour favoriser la résilience des exploitations agricoles au Sahel.

L'objectif de la thèse est d'étudier les influences socio-économiques et institutionnelles sur l'adoption de pratiques agro-écologiques par les agriculteurs au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali. Sur la base d'une comparaison entre pays, les obstacles spécifiques et les facteurs de soutien seront analysés. Des suggestions sur la façon d'encadrer le soutien institutionnel seront disponibles. En détail, des recommandations spécifiques aux pays et aux projets seront conçues pour aider à soutenir la promotion de pratiques agro-écologiques testées et adaptées au niveau régional. 

Date limite de réception des dossiers : le 20 Mai 2021.

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