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jeudi 20 septembre 2018

LE MAÏS, PURIFICATEUR DE L’AIR !



Au Burkina Faso, pays Sahélien, ou l’autosuffisance alimentaire demeure de nos jours un problème à résoudre, le maïs est la troisième céréale la plus cultivée. Il occupe une place de choix, dans la politique d’amélioration de l’autosuffisance alimentaire.
Par ailleurs, le maïs n’est pas que nourriture. C’est aussi un purificateur de l’air. Un hectare de maïs fournit 4 fois plus d’oxygène qu’un hectare de forêt ! Dans le même temps, il absorbe 4 fois plus de gaz carbonique : dans l’ordre de 20 à 30 tonnes par hectare. Même après sa « mort » : lorsqu’il se décompose, après la récolte, le maïs retient bénéfiquement le carbone prisonnier dans le sol. Le maïs, considéré comme l’autre « poumon vert » de la planète, est ainsi un allié précieux dans le combat contre l’effet de serre.
Enfin, la culture du maïs assure, une fonction de recyclage des effluents d’élevage. Lisiers et fumiers sont en effet des sources d’azote pour la plante. D’où quelques odeurs de campagne, qui démontrent non pas une pollution, mais bel et bien une action bénéfique du maïs sur l’environnement !

Dans la dynamique d’assurer la sécurité alimentaire si chère à notre patrie, et d’assainir notre environnement,  l’Institut de l’Environnement et de Recherches Environnementales et Agricoles, INERA, à travers son programme Céréales Traditionnelles, met à la disposition de la population, des variétés de maïs, répondant aux besoins et aux conditions climatiques. Il existe de variétés composites dérivées d’un seul parent et des variétés hybrides dérivées de deux parents (mâles et femelles).


Flavienne Valérie SAWADOGO


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mardi 18 septembre 2018

PRÉSENTATION DE LA DRREA DE L'OUEST !


La Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest est l’un des six démembrements de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, INERA. De Centre de Recherche au départ, la dénomination a été changée en Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest. Elle est située à environ 10 km au Sud-Ouest de Bobo-Dioulasso sur l’axe Bobo-Banfora.

Tant du point de vue de l’espace qu’elle occupe, que de la taille du personnel employé, la DRREA-O est l’un des plus grands centres de l’INERA. L’une de ses particularités est qu’elle renferme trois stations dont celle de Farako-Ba, celle de Banfora, et celle de Niangoloko,  ainsi que des antennes dont celles de la Vallée du Kou, de Dédéresso, de Houndé, Diassaga, Koumbia et de Bala et des antennes en création telles que Bouroum-Bouroum, Sindou, etc.

Dirigée par le Dr Ibrahima Ouédraogo, les missions essentielles de la  DRREA-O sont celles de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) qui sont de :
-      Contribuer à la formation et à l’information scientifique et technique du personnel,
-      assurer un appui technique au développement agricole,
-      contribuer à la définition des objectifs et des moyens de recherche à mettre au service du développement rural,
-      offrir un cadre de recherche aux chercheurs,
-      produire des technologies agricoles pour le développement.




vendredi 14 septembre 2018

FRUITS ET LÉGUMES : DES FORMATEURS A L'ECOLE DE LA TRANSFORMATION/CONSERVATION


Le lundi 27 Août 2018, s’est ouvert à Ouagadougou, un atelier de formation modulaire sur les technologies de transformation/conservation des fruits et légumes, notamment la mangue, la tomate et l'oignon. Placé sous la présidence du DG/CNRST, le Dr Roger Nebie, cet atelier facilité par le Centre National de Spécialisation en Fruits et Légumes (CNS-FL), 2ème composante du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), a permis de former les formateurs dans différents domaines de transformation et de conservation des fruits et légumes. 

PHOTO DE GROUPE DES PARTICIPANTS AVEC LES OFFICIELS DE LA CÉRÉMONIE D'OUVERTURE 
Renforcer  les  unités  de  transformations  et  de  conservation  des  pays  du PPAAO/PTAAO  en  formateurs  sur les techniques de transformation/conservation  des produits de la mangue, de l’oignon et de la tomate, c’était l’objectif  visé dans l’organisation de cette formation.  Ils étaient une vingtaine de personnes venus de onze pays d’Afrique, comme la Côte-d'Ivoire, le Mali, le Bénin, le Niger, le Tchad, le Sénégal, la Guinée, la Sierra Léone, la Gambie, le Ghana et le Burkina Faso, à l’école de la transformation/conservation. Considérés comme des formateurs, ces  stagiaires devront à leurs tours former d’autres acteurs, une fois de retour dans leurs structures respectives.
La présente séance a permis donc de :
- renforcer leurs capacités techniques dans les domaines  des    technologies de transformation/conservation de la mangue, de l’oignon et de la tomate,
-  renforcer leurs capacités techniques sur les bonnes pratiques d’hygiène et de  fabrication  applicables  aux  unités  de  transformation/conservation  et  des emballages, normes de qualité ;
-  les doter de supports techniques nécessaires au transfert des connaissances et compétences au personnel des unités de conservation / transformation.
Cet atelier, selon le Dr Roger Nébié, Délégué Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), qui a présidé la cérémonie d’ouverture, s'inscrit dans la droite vision du renforcement du mandat régional du CNS-FL et cela fait suite aux recommandations de la 2eme mission d’évaluation pour sa maturation en Centre Régional d'Excellence (CRE). 
Il faut le dire, la transformation des produits agricoles ne date pas d'aujourd'hui. En effet, depuis l'antiquité, l'habitude de mettre les produits sous d'autres formes, soit pour une meilleure alimentation, soit pour une meilleure conservation s'est installée. La transformation est une activité d'une importance capitale qui devrait être l'œuvre de tous les acteurs impliqués dans les différents domaines agricoles. En plus, elle est créatrice de revenu et contribue pour une bonne partie à la création d'emploi à travers le monde.
La formation sur la transformation/conservation des produits agricoles est donc une nécessité pour les pays engagés dans le PPAAO. C’est pourquoi, le coordonnateur du CNS-FL, le Dr Hamidou Traoré a invité les participants à s’investir pour un partage franc afin que les expériences en matière de transformation et de conservation des fruits et légumes de tous les pays représentés soient connues de tous.


Cette session qui a duré dix jours, a été l’occasion pour les formateurs de lever le voile sur les différents modules concoctés pour la circonstance.
Ainsi, sur le plan théorique, il a été question de se familiariser sur les technologies   de  transformation/conservation   de  la  tomate, de la mangue et de l'oignon. Les questions de la qualité  notamment les emballages  ainsi que les normes et spécifications techniques dans les différentes filières, le contrôle qualité n’ont pas été occultés.
Les diagrammes des différentes technologies des produits dérivés de la mangue, de la tomate et de l’oignon ont préparés les stagiaires à affronter la phase pratique.
Et pour la mise en œuvre des leçons apprises, c'est le Département de Technologie Alimentaire (DPA) de l'Institut de Recherches en Sciences Appliquées et Technologie (IRSAT) qui a accueillie l'ensemble des acteurs. 
L’occasion a été bien bonne pour les apprenants de toucher du doigt les bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) ainsi que les bonnes Pratiques d’entreposage et de Fabrication (BPF) dans les unités de conservation/transformation de la tomate, de la mangue et de l'oignon. En terme de démonstrations, les stagiaires ont pu produire plusieurs recette de transformation notamment la tomate  séchée,  la purée de  tomate,  la tomate  pelée,  la mangue  séchée,  le confit  de  mangue, la pulpe de mangue, l’oignon séché, les granulés d'oignon, etc.

Ce sont des formateurs bien aguerris et muni de leurs attestations de formation ainsi que des échantillons des produits transformés qui sont repartis dans leurs unités de transformation, conscient que le travail ne fait que commencer pour eux, vu qu’ils ont désormais la lourde tâche de relayer les acquis à un plus grand nombre d’acteurs des domaines concernés.

QUELQUES DIAGRAMMES DE PRODUCTION (Source IRSAT) 









BON À SAVOIR

Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) est une initiative de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)  pour contribuer  à  la  mise  en  œuvre  de  sa  politique  agricole  (ECOWAP);  il  est  mis  en  œuvre  et coordonné par le CORAF/WECARD au plan régional. L’objectif du PPAAO/WAAPP est de générer  et  de  diffuser  des  technologies  améliorées  pour  l’intensification  durable  des productions  agricoles  dans  un  contexte  de  coopération  scientifique  régionale  en  vue  de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole dans les filières  majeures. Le Burkina Faso  abrite  le  Centre  National  de  Spécialisation  en  Fruits  et  Légumes  (CNS-FL)  dont  la mission  est de renforcer la conformité des priorités nationales sur les fruits et légumes avec les priorités régionales et de contribuer à l’augmentation de la productivité dans les filières fruits et légumes.  À terme, le CNS-FL est appelé à devenir un  Centre  Régional  d’Excellence (CRE) en matière de recherche sur les Fruits et Légumes au profit de tout  l’espace CEDEAO. Les  travaux du CNS-FL au cours de la première phase du PPAAO ont porté prioritairement sur les  chaines  de valeur  mangue, oignon et  tomate. 
À  l’élaboration du programme d’activité du  Centre,  une  série  d’ateliers  de  planification  a  été  organisée  avec  les  acteurs  des  trois filières,  afin  de  prendre  en  compte  leurs  préoccupations  et  contraintes.  L’atelier  de programmation   avec  les  acteurs  des  filières  suscitées  a  permis  d’identifier  des  contraintes majeures à la rentabilité des productions  en post-récolte,  liées à la qualité  des produits  et  à  la faible  maîtrise  des  technologies  de  conservation  et  de  transformation  des  trois  produits prioritaires que sont la mangue, l’oignon et la tomate. Ainsi, des modules de formation ont été élaborés en vue de lever ces contraintes et favoriser une plus grande productivité et rentabilité de  ces  filières.  Dans  la  droite  vision  du  renforcement  de  son  mandat  régional  et  ce conformément  aux  recommandations  de  la  2nde mission  d’évaluation  de  sa  maturation  en  CRE,  le  CNS-FL  entreprend  d’organiser  un  atelier  de  formation  sur  la transformation/Conservation de la mangue, l’oignon et la tomate  au profit des pays  engagés dans le PPAAO.
Le CNS-FL est mise en œuvre par l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole (INERA) et l’Institut de Recherche en Science Appliquée et Technologie (IRSAT).

QUELQUES PHOTOS DE LA REMISE DES ATTESTATIONS











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