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mercredi 9 septembre 2020

Offre de Bourse de thèse en Alimentation des ruminants de race locale en Afrique de l’Ouest Sahélienne


Sujet de thèse :

« Alimentation des ruminants de race locale en Afrique de l’Ouest sahélienne : interactions entre le niveau d’ingestion (NI) et la constitution de la ration, et effets sur la digestibilité et la production de Gaz à Effet de Serre »

 

 

Objectifs :

· Décrire les principales pratiques de complémentation utilisées par les éleveurs pasteurs et agropasteurs au cours de l’année ;

· Faire le suivi de l’ingestion d’aliments et l’excrétion des fèces des troupeaux bovins et ovins sur les pâturages au cours de l’année ;

· Analyser la variabilité saisonnière de la valeur nutritionnelle des principales ressources alimentaires, et évaluer l’impact sur l’ingestion de MS ;

· Calibrer et valider une équation de prédiction par SPIR du niveau d’ingestion et de la digestibilité de la MS ;

· Estimer la production de GES en fonction du niveau d’ingestion et la constitution de la ration.

 

Conditions de l’accueil :

Une allocation totale de 300 000 CFA par mois est prévue pour l’étudiant(e). Une bourse complémentaire sera disponible pour les séjours en France. Un bureau sera mis à disposition de l’étudiant(e) au niveau de la station de Farakoba et du CIRDES. Un ordinateur sera mis à disposition de l’étudiant(e) pour effectuer ces activités de recherche. Dans le cas où l’étudiant(e) ne résiderait pas au Burkina Faso, le trajet pour venir au Burkina Faso sera pris en charge.

 

Profil du candidat :

L’étudiant(e) devra être originaire d’un des pays membres du CILSS (Bénin, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Cap Vert) ; · 

Il/elle devra avoir un diplôme master ou équivalent en agronomie, production animale ;

 

Détails de l’offre ici : Appel à candidature bourse alimentation ruminants

mardi 8 septembre 2020

Filière tomate : Enfin un projet pour faire face au flétrissement bactérien causé par Ralstonia solanacearum E. F. Smith

«Contrôle du flétrissement bactérien de la tomate par l’utilisation du "compost bactéricide" dans les périmètres maraîchers des Hauts-Bassins», c’est le Projet FONRID n°4/AP5, qui a été lancé le jeudi 27 Août 2020 au sein de la salle de réunion du programme Culture Maraîchère et Fruitières, Ex. PV.

 

Contraintes biotiques liées à la production de la tomate

Placé sous la présidence du Directeur Régional de l’Institut de Recherches en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT), M. Moussa WEREME et la présence effective du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O), M. Vincent DAO, cet atelier de lancement avait pour objectifs de :

-      - Faire un bref état sur le flétrissement bactérien ;

-      - Présenter le projet compost bactéricide ;

-    -   Échanger avec les différents partenaires sur les détails techniques relatifs à sa mise en œuvre.

En effet, la production de tomate constitue une activité économique importante pour le Burkina Faso. Elle est cultivée dans la totalité des zones agricoles du pays.

La tomate (Solanum 𝘓𝘺𝘤𝘰𝘱𝘦𝘳𝘴𝘪𝘤um L.) occupe la deuxième place après l’oignon bulbe en termes de production.

Données sur la production de la tomate

Malgré l’importance économique et les opportunités que la filière offre pour l’économie burkinabè, elle fait face à de nombreuses contraintes biotiques pouvant réduire les rendements de l’ordre de 90% (ARMEFLHOR, 2007 ; CORAF, 2010). En effet, les bactéries constituent l’une des contraintes biotiques majeures tant pour la production que pour les perspectives d’intensification de la culture de tomate (Blancard et al., 2009 ; Ouattara et al., 2017 ; Son, 2018).

Parmi ces bactéries qui affectent la production de la tomate figure 𝙍𝙖𝙡𝙨𝙩𝙤𝙣𝙞𝙖 𝙨𝙤𝙡𝙖𝙣𝙖𝙘𝙚𝙖𝙧𝙪𝙢, une bactérie vasculaire d’origine tellurique, responsable du flétrissement bactérien. Elle est d’autant plus dangereuse qu’elle met à genou toutes les composantes de la filière, du producteur au consommateur, en passant par les commerçants, les transformateurs et les exportateurs.

C’est fort de cet état des faits que le projet : « Contrôle du flétrissement bactérien de la tomate par l’utilisation du "compost bactéricide" dans les périmètres maraîchers des Hauts-Bassins soumis au cinquième appel à projet du Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) a été retenu pour financement.

Il vise à proposer une solution innovante durable pour améliorer la productivité de la tomate par la réduction des pertes dues au flétrissement bactérien. Le projet est logé à l'Institut de Recherches en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT) en partenariat avec l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et la Coopérative Maraîchère Urbaine et Péri-Urbaine de Bobo-Dioulasso (𝘾𝙊𝙈𝘼𝘽𝙊). Coordonné par le 𝘿𝙧 𝙊𝙪𝙢𝙖𝙧𝙤𝙪 𝙏𝙍𝘼𝙊𝙍𝙀, il est prévu pour durer 3 ans et devrait concerner environ 80 personnes dont 42 producteurs, 30 productrices, 4 techniciens et 4 techniciennes d’agriculture. Les zones d’intervention retenues pour sa mise en œuvre sont Bobo-Dioulasso et Toussiana, dans la province du Houet, Orodara dans la province du Kénédougou et Houdé dans la province du Tuy.

Les activités prévues sont entre autres i) la Production et l’évaluation  in vivo  du compost dans les trois (3) provinces, ii) la formation participative de production du compost bactéricide avec les maraîchers et les techniciens de l’agriculture, iii) la formation des maraîchers et des techniciens de l’agriculture aux bonnes pratiques de culture et d’entretien de la tomate, iv) la formation des maraîchers et des techniciens de l’agriculture au test de diagnostic rapide de la maladie v) Restitution des acquis du projet. Certaines de ces activités sont déjà en cours de réalisation.

En attendant la fin du projet, une lueur d’espoir se dégage à l’horizon pour les acteurs de la filière tomate.

 Une vue des participants à cet atelier de lancement