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lundi 29 avril 2019

POTAGER : PRÉPARER LE SOL EN 4 ÉTAPES



C’est bientôt la saison pluvieuse. Cette année, pas question de louper vos plantations en exploitant n’importe comment votre terrain. Nous vous vous dévoilons les 4 étapes clés pour préparer le sol de votre potager comme un vrai pro. Décompactage, compost, remplacement de la terre... Soignez votre sol de façon douce et offrez à votre potager les meilleures conditions pour démarrer les cultures dans quelques semaines ! Cela vous fera aussi gagner du temps…

 Quand préparer son potager ?
Si vous pouvez nettoyer votre potager en fin de saison de récolte, préparer la terre également au printemps avant d'effectuer les premiers semis et les premières plantations. Il est important de labourer le sol et de décompacter les mottes de terre. 

Voici 4 étapes de préparation du sol de votre potager :

1-  Décompactez le sol en douceur

Il n’est bien sûr pas encore temps de lancer les premiers semis.
Vous avez tout à gagner à commencer à préparer la terre, puis à laisser la nature travailler à votre place. Tout commence par un assouplissement du sol, à la grelinette (ou aérobêche) si votre terre n’est pas trop lourde pour cela. Sinon, retournez la terre à la fourche bêche, à rosses mottes, sans émietter ni ratisser après.

2-   Mettre du compost et du fumier en pagaille

Les vers de terre ont du travail pour deux mois et ils aiment ça !
Étalez de la matière organique à la surface de votre sol, après l’avoir décompacté. Ne lésinez pas sur les quantités : une couche de 5 à 10 cm d’épaisseur n’est pas excessive. Laissez ensuite reposer tel quel, sans enfouir.

3-   Remplacez la terre lourde

Si votre terre est vraiment trop collante, excavez le sol sur 20 cm de profondeur. Remplacez ce volume par du terreau ou du compost de déchet vert (à vous faire livrer en vrac). L’entretien du potager traité de cette façon sera bien moins pénible et vous aurez moins de souci de drainage.


4-   Fabriquez une couche

Empilez du fumier frais sur une bonne hauteur, couvrez avec des feuilles mortes si vous en avez et terminez avec 25 cm de terre. La température monte dans les jours qui suivent et se stabilise ensuite vers 20 °C. Il ne vous restera plus qu’à effectuer vos semis en primeur dessus.

Voilà, vous êtes fin prêts pour démarrer un très bon potager !




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lundi 15 avril 2019

LA METHODE D’ARROSAGE AU GOUTTE À GOUTTE



À l’aide d’un tuyau à trous ou muni de goutteurs on peut arroser des plantes distantes en un seul geste. Relié au réseau de distribution d’eau et réglé à basse pression, le système convient aussi aux potées. Une méthode pour arroser sans gaspiller.
Contrairement au poreux, le tuyau goutte à goutte ne délivre de l’eau qu’en certains points du canal. Il peut être simplement percé à intervalles réguliers ou équipé de goutteurs, dont le débit est parfois réglable. L’arrosage est ainsi adapté aux besoins des plantes, au fur et à mesure de leurs croissances.

QUELLE MÉTHODE ?

Disposez le tuyau au pied des plantes à irriguer. Ceux de petit diamètre, plus souples, sont plus faciles à faire serpenter selon les besoins. Certains procédés sont utilisés pour monter un système sur mesure, car vous décidez où installer les goutteurs sur le tuyau. Placez un ou plusieurs goutteurs au pied de chaque plante à irriguer. Réglez le débit si c’est possible. Reliez ensuite le tout à une alimentation en eau à basse pression. Équipez le réseau d’un réducteur de pression si nécessaire, selon les indications du fabricant.

QUELLES PLANTES ARROSER AU GOUTTE À GOUTTE ?

Les plantes les plus indiquées pour l’arrosage à la méthode du goutte à goutte sont celles relativement espacées au potager (tomate, aubergine, courge, melon), les massifs de jeunes arbustes, de rosiers et de vivaces (pivoine, grand phlox, lupin), sans oublier les végétaux en pot sur les terrasses.

AVANTAGES DU GOUTTE À GOUTTE :

Le système du goutte à goutte convient mieux que le tuyau poreux aux plantes éloignées, dont les intervalles n’ont pas besoin d’être arrosés. De nombreux accessoires facilitent l’adaptation à une infinité de situations. Au lieu de simples goutteurs, on peut installer par endroits un petit asperseur pour arroser une zone de semis, ou brancher un tuyau afin d’irriguer l’intérieur d’une jardinière.

INCONVÉNIENTS AVANTAGES DU GOUTTE À GOUTTE :

Le calcaire et les impuretés peuvent boucher ces petits orifices d’irrigation, notamment si elle provient d’une citerne de récupération d’eau de pluie ou d’un puits. C’est pourquoi il est conseillé d’utiliser une eau très propre. Le cas échéant, on peut déboucher le calcaire à l’aide d’aiguilles spéciales ou choisir un matériel autonettoyant. De temps à autre, changez les goutteurs de place en les décalant légèrement. Binez le sol pour casser les minuscules canaux formés par l’eau et dans lesquels elle s’infiltre de plus en plus vite. On le constate dans les jardinières où, au bout de quelque temps, l’eau s’écoule par les trous de drainage sans mouiller le terreau.

Source #Annie_LAGUEYRIE-KRAPS


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mercredi 10 avril 2019

DRREA/OUEST : Des producteurs semenciers prêts à produire la semence de maïs hybride



Le jeudi 04 avril 2019 s’est tenu au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de L'Ouest (DRREA-O),  une session de formation en production de semences certifiées de Variétés de maïs hybrides. Quatrième du genre, cette session présidée par Mme Konaté Myriam, chef du personnel, représentant le Directeur Régional, a concerné les producteurs des sociétés semencières et individuels.


« La semence est notre premier facteur de production et de développement durable », a dit le Dr Jacob Sanou, coordonnateur des formations au sein de la DRREA-O. Une bonne récolte dépend d’une bonne semence, quoi de plus normal pour se former à sa production ? C’est pour cela que la vingtaine de producteurs sont venus soit individuellement, soit par le biais de sociétés semencières deux jours durant, entre la théorie et la pratique, pour se plier à la règle des producteurs de semences de variétés de maïs hybride.
Pour l’occasion, plusieurs modules leurs ont été dispensés par l’ensemble des chercheurs intervenants dans le processus mise en place par la coordination des formations.

Ainsi, de l’introduction à la production de semences hybrides à l’illustration de la pratique de production en parcelle, nos futurs producteurs semenciers ont d’abord fait connaissance avec les deux variétés hybrides autorisées en culture au Burkina Faso que sont BONDOFA et KOMSAYA.

« Pour que la semence soit homogène, il est nécessaire de prendre en compte un certain nombre de dispositions», aux dire de Mr Paré Pascal, l’un des formateurs. C’est pourquoi, les informations nécessaires à la mise en place d’un champ de production de semence telles que la période de production, le choix du champ, la préparation du lit de semence, la dose de semis, la densité de peuplement, le contrôle des mauvaises herbes du maïs, etc., leur ont été expliqué. La clôture  du champ est absolument nécessaire et il convient de ne pas avoir autour du champ toutes autres variétés.

Pour ce qui est de l’aspect agronomique de la production, la fertilisation organique et de la fertilisation minérale ont été égrenés.
Parlant de l’épuration qui est l’élimination des plantes hors types et des plantes malades dans les parents mâles et femelles, il a été souligné que son stade se résume à la montaison et à l’épiaison.

La castration est aussi un stade très important dans le processus d’hybridation. Elle se caractérise par l’élimination des panicules du parent femelle avant floraison. C’est aussi l’élimination des panicules de toutes les plantes. Pour avoir de bonnes semences, la castration doit être parfaite.

L’autre volet et non des moindres dans la production de semences hybride c’est le contrôle et certification des semences. C’est ainsi qu’un rappel a été fait sur les aspects législatifs des semences, le contrôle au champ et au laboratoire ainsi que la certification de semences.

Au deuxième jour, l’assistance s’est déportée sur des parcelles d’expérimentation et dans les laboratoires, pour toucher du doigt les réalités du terrain. À l’issue, chacun est rentré chez lui, nantis de son attestation de formation.  


QUELQUES IMAGES










Matènè DEMBELE
Serges Armel OUEDRAOGO
Abdoul Aziz SENOU

Stagiaires 

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lundi 8 avril 2019

DES ARACHIDES AU POTAGER : C’EST POSSIBLE !




L’arachide est très populaire en Amérique du Nord, qu’elle soit nature, rôtie ou en tartine. Il n’en est pas moins ici en Afrique. L’arachide est beaucoup utilisée, que ce soit pour la sauce, les cacahuètes, etc. On croit souvent que l’arachide est une noix, mais en réalité il s’agit d’une légumineuse au même titre que les haricots. L’arachide est d’ailleurs une excellente source de protéines végétales, bien que ces dernières soient moins complètes que les protéines animales.
Il est tout à fait possible de cultiver l'arachide dans votre potager, pour déguster de savoureuses cacahuètes à l'apéritif !

COMMENT SEMER L'ARACHIDE DANS LE POTAGER ?

Au début de la saison des pluies, dans un godet rempli de terreau à semis, déposez votre graine à deux ou trois centimètres de profondeur et arrosez copieusement.
Pour se développer les arachides ont besoin de beaucoup de chaleur : aussi, gardez les semis à l'intérieur, près d'un radiateur, ou sous une serre si la température y est assez haute (température du sol à plus de 22°C). Dès que les plantules apparaissent (à peine 10 jours après les semis), et jusqu'à la transplantation, exposez-les au plein soleil et n'arrosez que lorsque le terreau s'assèche.
Comme astuce, sachez que l'arachide ne supporte pas toujours très bien les transplantations. Afin de limiter le traumatisme, utilisez des godets biodégradables en tourbe ou en papier. Vous pourrez ainsi les placer directement en terre.

LA CULTURE DES ARACHIDES

Lorsque tout risque de gel est passé, procédez à la transplantation. L'arachide n'est pas une plante très exigeante ni gourmande mais le sol doit être léger, bien meublé et profond.
Choisissez l'endroit le plus ensoleillé du jardin, et plantez vos pieds tous les 30 cm, en prenant garde de ne pas enterrer les feuilles.
Binez et arrosez régulièrement jusqu'à ce que les fruits soient enterrés. Réduisez alors les arrosages et paillez.

LA RÉCOLTE DES ARACHIDES

La récolte intervient lorsque le feuillage a séché. La coque doit être ridée et la graine bien formée et recouverte d'une pellicule rose.
Arrachez les plants à la fourche bêche, secouez-les et laissez-les sécher deux ou trois jours au soleil.

ENNEMIS DES ARACHIDES

Les campagnols peuvent être attirés par les arachides. Un grillage enterré à une dizaine de centimètres de profondeur, autour de vos plantes, peut les protéger.

Flavienne Valérie SAWADOGO


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