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jeudi 19 septembre 2019

Filière banane : le PDI-PSAB en prospection pour des plants plus sains !


 L’équipe du projet «Production et DIffusion participatives de Plants SAins de Bananiers par des techniques innovantes », PDI-PSAB a entamé du 12 au 14 septembre dernier, une tournée de prospection dans les régions des Hauts-Bassins (Diarradougou et Bama) et de la Boucle du Mouhoun.
L’objectif était d’évaluer l’incidence des principales maladies qui peuvent entacher le processus de croissance des bananiers.  Il s’est agi donc de collecter des échantillons afin de les caractériser mais aussi de constater l’évolution des nouveaux plants. Il faut noter que le projet avait facilité la mise en place de parcs à bois à partir de deux variétés de vitro plants introduits répondant aux préférences des producteurs sur les sites.
En rappel, Le PDI-PSAB financé par le Fonds National de la Recherche et de l'Innovation pour le Développement, FONRID dont l’objectif est d’améliorer la productivité de la banane au Burkina Faso à travers l’utilisation de plants sains, se donne pour cheval de bataille la production et la diffusion de plants sains de bananiers à travers des techniques innovantes que sont le PIF-Plants issus de fragments de tiges- et la MSD- Multiplication sur Souches Décortiquées.
« Pour atteindre nos objectifs il nous faudra d’abord évaluer l’incidence des principales maladies, produire en masse le matériel végétal indemne de virus et de nématodes, avant de renforcer les capacités des acteurs et valoriser les résultats acquis », avait dit le coordonnateur, le Dr Seremé Drissa au lancement du projet. À ce stade des activités, nous pouvons dire que les choses avancent. La prochaine étape sera sans doute la formation de techniciens sur la culture in vitro (CIV), des planteurs et pépiniéristes pilotes, et des agents d’agriculture sur les techniques PIF et MSD et la gestion des bioagresseurs.
Il faut noter que le projet PDI-PSAB intervient dans la région des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun. Il est accompagné par la Direction de la Protection des Végétaux (DGPV), la Table Filière Banane (TBF), le LMI Patho-Bios ainsi que des producteurs locaux.

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lundi 9 septembre 2019

Recherche Burkinabè : Un de nos chercheurs couronné !




Un Chercheur principal au programme Agriculture et sécurité alimentaire liées aux changements climatiques (CCAFS) du CGIAR et membre du Comité scientifique et technique (CST) du CORAF, le Dr Robert Zougmoré a reçu le prestigieux prix Derek Tribe. Le Dr Zougmoré devait recevoir sa médaille lors d’un événement dans la ville australienne de Queensland, le jeudi 5 septembre 2019 passé.

Créé en 2001, le Prix Derek Tribe encourage la recherche agricole internationale. Il est décerné tous les deux ans à un citoyen d’un pays en développement en reconnaissance de leurs contributions remarquables à l’application de la recherche en agriculture ou en gestion des ressources naturelles dans un ou plusieurs pays en développement.

“Robert Zougmoré a été à l’avant-garde de l’engagement scientifique et politique sur les défis complexes auxquels est confrontée l’agriculture en Afrique subsaharienne “, peut-on lire dans une déclaration annonçant l’événement au cours duquel le Dr Zougmoré parlera également des défis et des opportunités de construire des systèmes agricoles et alimentaires résistants au climat en Afrique subsaharienne.

“Il a notamment dirigé des équipes inter-CGIAR, collaboré étroitement avec des partenaires nationaux, établi des forums scientifiques et politiques et des liens avec le secteur privé dans plusieurs pays, renforcé les capacités et noué des liens avec des institutions africaines clés.

En tant que membre du CST du CORAF, M. Zougmoré apporte ses dizaines d’années d’expérience pour faire progresser le travail de qualité dans le domaine du changement climatique.
“Robert a été un membre clé de la collaboration tripartite CORAF-IFPRI-CCAFS qui a mené à la publication West African Agriculture and Climate Change qui continue d’éclairer les politiques clés qui façonnent l’écosystème agricole en Afrique de l’Ouest et contribuent à la résilience des gens et des systèmes agricoles dans cette région. Le CORAF et tous ses membres ne pourraient être plus fiers de cette reconnaissance exceptionnelle. Nos félicitations au Dr Zougmoré “, a déclaré le Dr Abdulai Jalloh, directeur de la recherche et de l’innovation au CORAF.

“Le changement climatique pose un défi de taille aux systèmes alimentaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Grâce à la science, à l’innovation et à la technologie, nous pouvons relever certains de ces défis. Avec ce prix, nous ne doutons pas qu’il incitera le Dr Zougmoré et inspirera d’autres chercheurs à aller plus loin dans la recherche de solutions scientifiques et technologiques durables pour relever ce défi au profit de nos agriculteurs “, a ajouté le Dr Jalloh qui coordonne les activités du STC au CORAF.

Construire des systèmes alimentaires résistants au climat en Afrique subsaharienne
Zougmoré donnera également une conférence sur la mise en place de systèmes alimentaires résilients au climat en Afrique, en mettant l’accent sur les défis et les solutions possibles.

Voici un extrait de l’exposé :
Le changement climatique est une menace actuelle et croissante pour la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde et constitue une menace particulièrement grave en Afrique. En effet, avec 70 à 80 % des petits exploitants africains dont les moyens d’existence dépendent de l’agriculture et des ressources naturelles renouvelables (y compris les produits et services forestiers) pour leur revenu, leur emploi, leur alimentation et leur bien-être, le secteur agroalimentaire africain est déjà le plus touché par le changement climatique.

On estime que les secteurs de l’agriculture (y compris les cultures, l’élevage, la pêche, l’aquaculture et la sylviculture) absorbent plus de 26 % du total des dommages et des pertes causés par les phénomènes climatiques extrêmes (ce chiffre passe à 80 % pour la sécheresse). Il est donc crucial d’intensifier l’action et l’investissement dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets aux niveaux local, sous-national, national, régional et intersectoriel, en particulier pour les systèmes agricoles et alimentaires en Afrique. Par ailleurs, dans le cadre du suivi de l’Accord de Paris, les secteurs de l’agriculture et de l’aménagement du territoire sont prioritaires dans plus de 85 % des CDN des pays africains.

En intégrant des objectifs multiples et en gérant les compromis dans le contexte du changement climatique, l’agriculture climato-intelligente (ASC) aborde les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle à tous les niveaux. Les technologies, les pratiques, les outils et les approches concrètes résultant de la recherche du programme de la CCAFS en Afrique subsaharienne au cours des dix dernières années ont joué un rôle déterminant dans l’adoption de l’ASC en Afrique.

Source : CORAF

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samedi 7 septembre 2019

Les "AGRUMES", parlons-en !



La culture des agrumes a été une activité économique privilégiée dans certaines parties du monde car elle ne nécessite pas beaucoup de travail. Les agrumes se développent en toute saison, surtout au printemps. Les agrumes ont besoin de soleil pendant la phase de maturation. Les fruits prennent entre 6 à 8 mois pour mûrir après la fertilisation. Les agrumes comprennent le pamplemousse, le citron et le citron vert, les oranges et la mandarine, entre autres fruits. La production d'agrumes est courante dans l'hémisphère nord, en particulier dans les pays riverains de la Méditerranée.
Le Brésil, la Chine, les Etats-Unis, le Mexique, l’Inde, l’Espagne, l’Iran, l’Italie, la Turquie et le Nigeria sont les meilleurs pays producteurs d’agrume dans le monde.
A Burkina Faso, les agrumes sont produits à l’Ouest du pays dans les zones de Orodara.

Quels sont les avantages des agrumes ?

Manger des agrumes comme les oranges, les citrons verts, les citrons et les raisins est bénéfique pour le corps humain. Les agrumes sont une bonne source de fibres, nécessaires pour ajouter de la masse aux aliments pendant la digestion et prévenir la constipation. Les agrumes contiennent des antioxydants nécessaires à la réduction des risques de contracter des maladies cardiovasculaires. Les agrumes et les produits citriques, comme les jus, sont une source riche de vitamine C qui stimule le système immunitaire. La vitamine C est bonne pour l'élasticité de la peau et réduit la gravité du rhume. Les agrumes sont riches en minéraux tels que le calcium, qui est nécessaire au renforcement des os et du potassium, ce qui est bon pour le fonctionnement du système nerveux.

Selon Santé magazine, voici les 7 points forts des agrumes :

1- Les agrumes sont peu caloriques 
En effet, avec 34 calories aux 100 g, le citron est moins énergétique. Il est suivi par le pamplemousse, avec 36 calories,  l’orange, avec 46,5 calories. L’agrume le plus calorique reste la clémentine avec 48 calories, ce qui reste très raisonnable. 

2- Les agrumes apportent des fibres
Selon les agrumes, il y en a entre 1,3 g et 2 g pour 100 g. Les fibres sont utiles pour réguler le transit et lutter contre la constipation. Elles apportent aussi un sentiment de satiété.

3- Les agrumes fournissent de la vitamine C
De 19 mg pour la clémentine à 53 mg pour le citron, la vitamine C est indispensable au renforcement de l’immunité. En hiver, elle aide à se défendre contre les agressions microbiennes. Elle permet aussi de mieux lutter contre la fatigue, de chasser la graisse de la cellule pour la brûler et de limiter la cellulite.

4- Le citron détoxifie le foie
En début d'année, notamment à cause des fêtes, votre foie est fatigué. Boostez-le en lui donnant du citron. « Le citron stimule les sucs gastriques pour mieux digérer, dit Christelle Dallerac, naturopathe. Il aide au bon fonctionnement de la vésicule biliaire et favorise l’élimination des toxines. Riche en potassium, en calcium et en magnésium, il rééquilibre l’acide-base de l’organisme». 

5- L’orange réduit la durée et les symptômes du rhume
Une demi-orange fournit 30 % environ des apports nutritionnels recommandés en vitamine C et 15 % en vitamine B9 « indispensables au fonctionnement du système immunitaire ».
Des études montrent qu’en cas de rhume, la vitamine C diminue l’intensité des symptômes et leur durée. 

6- Le pamplemousse abaisse le taux de cholestérol
Il renferme de la naringine, un flavonoïde aux vertus antioxydantes qui a « une action bénéfique sur les lipides sanguins et aussi sur la glycémie ».
Pour voir son taux de cholestérol diminuer et perdre un peu de poids, il suffit de manger un à deux pamplemousses par jour. 

7- La clémentine se digère facilement
Elle fournit de tout, un peu : vitamines B1, B9, C, potassium, calcium, magnésium, fer… et pas plus de 50 calories pour deux clémentines.
« Plus douce au goût et comportant moins de fibres que les autres agrumes, la clémentine est bien tolérée sur le plan digestif ». 

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