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dimanche 27 novembre 2022

Rencontre annuelle du projet ABEE : Un créneau pour de meilleures perspectives pour les acteurs

 


Le projet Renforcement des réseaux et des capacités institutionnelles en amélioration des plantes pour le développement de cultures résilientes répondant aux besoins des paysans d’Afrique de l’Ouest – West Africa Breeding networks and Extension Empowerment (ABEE), a tenu, du 21 au 23 novembre 2023 à Dakar au Sénégal, sa réunion annuelle de l’année.

Deuxième du genre depuis le lancement du projet en 2020, c’est une réunion de partage des résultats obtenus et d’échanges sur les contraintes et les perspectives de mise en œuvre. Elle se tient sous forme de rotation dans les trois pays que couvre le projet, notamment, le Burkina Faso, le Sénégal et le Niger.  

L’objectif de cette rencontre est de permettre aux différents partenaires de s’approprier l’état d’avancement des résultats et de dégager des perspectives de mise en œuvre du projet. Selon le Directeur exécutif CORAF, Dr Abou Tenkouano, elle permettra de faire le bilan sur les résultats acquis de deux (2) années de mise en œuvre. C’est pourquoi, dès l’entame, il a invité les participants à discuter des progrès réalisés et voir la réorientation des activités et ressources pour la durée restante. En rappel, ces derniers sont entre autres, le personnel des Instituts de recherches des trois pays à savoir l’INRAN, l’INERA et l’ISRA, les partenaires du CIRAD, de AfricaRice/IBP, les représentants des organisations de producteurs travaillant avec les instituts de recherche, le secteur privé semencier, les représentants du CORAF, les représentants de projets œuvrant dans le même secteur, les représentants de la Délégation de l’Union Européenne au Sénégal ainsi que d’autres organisations régionales.

 

Pendant trois jours, à travers travaux de groupes et plénières, l’assistance a pu prendre connaissance avec (i) l’état d’avancement du projet en termes de résultats obtenus des WP et des thématiques, (ii) le phénotypage, génotypage alignés sur la prise en compte du genre et de l’environnement, (iii) l’état financier du projet en termes de prévisions et de décaissements, (iv) la performance des indicateurs et du dispositif de communication du projet, (v) les contraintes à la mise en œuvre et les enseignements tirés, avant d’élaborer une feuille de route de réorientation des activités.

Pour rappel, le projet ABEE lancé en mars 2020, est financé par l’Union Européenne à hauteur de huit million d’Euros. Il est coordonné par le Conseil Ouest Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF). Sa mise en œuvre est assurée par un consortium d’instituts nationaux et internationaux dont le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, CIRAD, dans le cadre du grand programme de financement DeSIRA de l’Union Européenne (UE).

Les spéculations concernées sont le mil, le sorgho, le niébé, l’arachide et le fonio.

samedi 26 novembre 2022

Planification des activités : les acteurs à la base participent à l’élaboration PTBA 2023 de TARSPro


Les acteurs du programme de mise à l’échelle des Technologies et Innovations Agricoles pour l’Accroissement de la résilience des Systèmes de Production et des Exploitations Familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre (TARSPro) se sont réunis les 24 et 25 novembre dernier à Bobo-Dioulasso, pour planifier les activités de l’année 2023.

Cet atelier a regroupé une vingtaine de participants, composés pour la plupart, des membres représentants les 5 plateformes d’innovation du programme à savoir la mangue, la patate douce à chair orange, le manioc, le bétail-viande et le lait ainsi que d’autres personnes ressources intervenant dans la mise en œuvre des activités.

La rencontre avait pour objectif de contribuer à améliorer la performance de l’exécution du projet à travers la programmation conjointe des activités avec l’ensemble des parties prenantes. Et les acteurs à la base étaient en bonne place dans ce processus, afin de consolider une bonne collaboration et une mobilisation effective de ces derniers, aux dire de Mr Boureima Tassembedo, responsable du suivi-évaluation du programme. « Il était nécessaire d’associer les acteurs afin qu’on puisse définir ensemble les différentes activités à mettre en place sur le terrain », a-t-il souligné. Une initiative accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par ces derniers, qui se réjouissent du fait que ceux qui sont dans les champs soient associés à l’élaboration de ce document. Selon les propos de Mr Gérard Sanou, président de la plateforme d’Innovation Manioc, c’est le genre de cadre qui leur permet de dire réellement ce dont ils ont besoin sur le terrain.

Pendant deux jours, les participants ont donc définis et budgétisés les activités par chaine de valeur.

Aux côtés de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), étaient présent d’autres partenaires comme l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT), qui s’occupe des questions de transformation et l’Institut de Recherche en Sciences de la santé (IRSS), pour les questions de nutrition.

En rappel, le programme TARSPro qui ambitionne accroître la résilience et la productivité des exploitations agricoles familiales, satisfaire durablement la demande en savoir-faire en matière de technologies et innovations des exploitations familiales et assurer une coalition ainsi qu’une synergie d’actions des acteurs de la transformation de l’agriculture, à travers le déploiement des technologies et innovations (T&I) avant-gardistes pour accroitre la résilience des systèmes de la production des exploitations familiales en Afrique de l’Ouest est financé par la Coopération Suisse pour une période de 4 ans. Il est né de la volonté du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF) et de la Direction du Développement et de la Coopération Suisse à soutenir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations en forte croissance.

Flavienne Valérie SAWADOGO