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mercredi 27 février 2019

FORMATION : LE PIGO ACCOMPAGNE LES SEMENCIERS DE RIZ



Le Programme Riz et Riziculture de l’INERA, en collaboration avec le Programme de Petite Irrigation dans le Grand Ouest (PIGO) a organisé une séance de formation au profit des producteurs de semences de riz. C’était du 18 au 20 février 2019 dernier au sein de la station de Farako-Bâ, située à une dizaine de kilomètre de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso.

Sous la présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, représenté par Mme Konaté Myriam, responsable des ressources humaines, cette session de formation a concernée quarante-cinq producteurs, venus des quatre coins du Burkina Faso.

Elle s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la production du riz et sera accompagnée par d’autres activités notamment la démonstration de technologies agricoles, la remise de houes rotatives, de semoirs, de variétés adaptées, de décortiqueuses, la formation en modèle de contrats, etc.

La semence est la copie d’une variété et elle doit être certifiée par une autorité compétente. La semence certifiée participe au moins pour 25% au rendement de la spéculation. « Lorsque la qualité de la semence est douteuse, son potentiel de rendement est hypothéqué », a dit le Dr K. Abdourasmane Konaté, sélectionneur au sein du programme riz avant de renchérir « la semence est la plante en miniature ». Toujours selon lui, produire et diffuser de la semence est une science qu’il faut maîtriser pour améliorer la productivité.
C’est pourquoi, Monsieur Adama Sanou, ingénieur de recherche, dans la section agronomie et gestion de l’eau a invité l’ensemble des participants à être assidu afin de mieux comprendre les modules.
Pour le responsable PIGO, cette formation qui fait suite à un ensemble d’actions dont l’aménagement de bas-fonds irrigués, sera à coup sûre bénéfique pour ces producteurs.


Plusieurs modules ont fait l’objet de présentation au profit de ces braves producteurs venus à l’école de la semence. Ainsi, de la théorie en salle à la pratique sur des parcelles de démonstration, en passant par les visites de laboratoires, toutes les zones d’ombres ont été dévoilées aux participants.

Ainsi, de la connaissance de la plante de riz, les critères de base pour être producteur de semence, au tri des semences de riz en passant par la connaissance des variétés vulgarisées dans notre pays, les maladies et les insectes du riz, l’agronomie, la pépinière et le repiquage, l’irrigation, etc., toutes les informations utiles à la production de riz ont été passées en revue.

À l’issue des trois jours de formation, la quarantaine de producteurs a reçu des attestations de formation, ce document précieux qui leur permettra de franchir la grande cours des semenciers de riz. 

Flavienne Valérie SAWADOGO

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mardi 12 février 2019

FORMATION : L’épidémiologie moléculaire des bactéries des plantes mise à nue



Le laboratoire de phytopathologie du programme Cultures Maraichères Fruitières et Plantes à Tubercules (CMF-PT) de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé du 23 au 25 janvier un Séminaire de Formation sur l’épidémiologie moléculaire des bactéries pathogènes des plantes. C’était en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et L'Institut de recherche pour le développement (IRD), au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O).

Les participants ont eu trois jours pour se familiariser avec le thème de la formation !
Placé sous la présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O) par intérim, Mr SEYDOU SANOU, ce séminaire a regroupé une vingtaine de participants composé de doctorants et de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de l’analyse des populations bactériennes pathogènes des plantes. Elle a été suivie par une formation de deux jours placée sous le thème : « Recrudescence des maladies bactériennes des plantes en Afrique, un plaidoyer pour une surveillance épidémiologique des bactéries phytopathogènes ».

L’objectif de cette formation était d’apporter un soutien sur la gestion des maladies bactériennes des plantes et sensibiliser sur leur importance en Afrique de l’Ouest avec l’émergence de plusieurs d’entre elles sur le continent ou leur expansion dans de nouvelles régions depuis le début du XXIème siècle.
Pendant trois jours, les participants ont alors eu une demi-journée de séminaire sur les principales maladies bactériennes des plantes émergentes en Afrique  de l’Ouest. Ce séminaire était ouvert localement mais aussi à des partenaires des régions de l’Afrique de l’Ouest.

Les deux jours restant ont été consacrés à la session de formation appliquée qui aura  permis à ces apprenants d’être nantis non seulement  en matière de généralités sur la diversité génétique des populations et l’épidémiologie moléculaire, mais également sur les paramètres de la diversité intra et inter-population. La gestion des logiciels d’analyse telles que ARLEQUIN, GENAIEX6.502, HP Rare.2Feb2009, PHYLOVIZ.2.0, etc. et  leur application a des données et pratique sur ordinateur a aussi été l’un des points saillants de cette session.

L’occasion faisant le larron et technologie oblige, un groupe WhatsApp a été créé, afin de permettre aux participants déjà formés de rester en contact pour des échanges, des partages de perspectives et de solutions concernant le thème de la  formation. La discussion générale avant la clôture de la formation a surtout concernée les moyens qui permettraient d’étendre le cri de cœur à d’autre pays pour plus d’impacts. Cela, aux dires du Dr Wonni Issa, phytopathologiste,  «passe nécessairement par un premier pas qui est une collaboration sud-sud».
La session a été validée par des attestations de formation à l’ensemble des participants.

Quelques formés nantis de leurs attestations de formation !

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