Le
Programme Riz et Riziculture de l’INERA, en collaboration avec le Programme de
Petite Irrigation dans le Grand Ouest (PIGO) a organisé une séance de formation
au profit des producteurs de semences de riz. C’était du 18 au 20 février 2019
dernier au sein de la station de Farako-Bâ, située à une dizaine de kilomètre
de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso.
Sous la présidence du Directeur Régional
de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, représenté par Mme
Konaté Myriam, responsable des ressources humaines, cette session de formation a
concernée quarante-cinq producteurs, venus des quatre coins du Burkina Faso.
Elle s’inscrit dans le cadre de la
valorisation de la production du riz et sera accompagnée par d’autres activités
notamment la démonstration de technologies agricoles, la remise de houes
rotatives, de semoirs, de variétés adaptées, de décortiqueuses, la formation en
modèle de contrats, etc.
La semence est la copie d’une variété et elle doit être certifiée par une autorité
compétente. La semence certifiée participe au moins pour 25% au rendement de la
spéculation. « Lorsque la qualité de la semence est douteuse, son
potentiel de rendement est hypothéqué », a dit le Dr K. Abdourasmane Konaté,
sélectionneur au sein du programme riz avant de renchérir « la semence est la plante en miniature ».
Toujours selon lui, produire et diffuser de la semence est une science qu’il
faut maîtriser pour améliorer la productivité.
C’est pourquoi, Monsieur Adama Sanou, ingénieur de recherche, dans la
section agronomie et gestion de l’eau a invité l’ensemble des participants à être
assidu afin de mieux comprendre les modules.
Pour le responsable PIGO, cette formation
qui fait suite à un ensemble d’actions dont l’aménagement de bas-fonds
irrigués, sera à coup sûre bénéfique pour ces producteurs.
Plusieurs modules ont fait l’objet de
présentation au profit de ces braves producteurs venus à l’école de la semence.
Ainsi, de la théorie en salle à la pratique sur des parcelles de démonstration,
en passant par les visites de laboratoires, toutes les zones d’ombres ont été dévoilées
aux participants.
Ainsi, de la connaissance de la plante de
riz, les critères de base pour être producteur de semence, au tri des semences
de riz en passant par la connaissance des variétés vulgarisées dans notre pays,
les maladies et les insectes du riz, l’agronomie, la pépinière et le repiquage,
l’irrigation, etc., toutes les informations utiles à la production de riz ont
été passées en revue.
À l’issue des trois jours de formation, la
quarantaine de producteurs a reçu des attestations de formation, ce document
précieux qui leur permettra de franchir la grande cours des semenciers de riz.
Flavienne Valérie SAWADOGO