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mardi 29 octobre 2019

Alimentation du bétail : Des essais concluants avec le FONRID



Le projet FONRID-Fourrage piloté par le programme Gestion des Ressources Naturelles, Systèmes de production (GRN/SP) de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, a organisé du 09 au 12 octobre une série de visites commentées sur ses activités.

Koumbia, Sébédougou et Makognadougou, voici les localités qui étaient concernées par ces visites commentées organisées par le Projet FONRID-Fourrage. Avec pour objectif de faire découvrir les technologies promues par le projet et de faire connaitre leurs caractéristiques au grand public, cette sortie se voulait être une occasion pour l’équipe du projet, de se rapprocher encore plus des bénéficiaires.

A Koumbia, localité située à une soixantaine de kilomètre de Bobo-Dioulasso, ce sont les champs de Seydou Nikiema producteur de Mucuna et de Niébé et Boureima Diallo producteur de Sorgho Grinkan qui ont eu le privilège d’être visité non seulement par l’équipe mais aussi les producteurs. Parmi eux, d’autres producteurs aussi bénéficiaires des tests. Ils ont pour l’occasion pu prendre note des bonnes techniques utilisées par leurs camarades dans le but de parfaire leurs champs. L’occasion était aussi bonne pour présenter les acquis et renforcer les capacités.

Comme Koumbia, Gombélédougou, Makognadougou, Sébédougou qui ont également bénéficié des tests, ont fait l’objet de visites commentées. De part et d’autre, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a des motifs de satisfaction au vu des résultats.
Au nombre des technologies promues par le projet et ayant fait l’objet de visites, il y avait le Mucuna, le pois-d’angole (cajanus cajans), le Bracharia, le Niébé le panicum et la Dolique.

L’occasion a également été saisie pour faire connaitre les caractéristiques des technologies ainsi que le taux de rentabilité des grains et de la biomasse à l’hectare, qui n’est pas négligeable. De plus certaines de ces technologies sont des cultures à doubles usages c’est à dire pour l’alimentation des hommes et du bétail. Quoi de plus normal pour susciter l’engouement des visiteurs !

Il faut souligner qu’à la différence des autres localités, l’équipe du projet a jugé beaucoup plus nécessaire d’organiser une rencontre à la maison des jeunes de Sebedougou pour s’imprégner des difficultés que les uns et les autres ont rencontré dans la conduite de leurs tests.

Que ce soit au champ ou hors du champ, des discussions faites avec les producteurs la préoccupation majeure était la question de la conservation des graines et de la biomasse après la récolte.
C’est pourquoi, l’équipe s’est proposée d’organiser très prochainement une formation à leur profit avant d’entamer la phase 2 du projet.            

QUELQUES IMAGES DES VISITES




                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

vendredi 25 octobre 2019

Amélioration de la productivité : Le PACES facilite l’adoption de technologies prometteuses


 Les Visites commentées se suivent mais ne se ressemblent pas. Les tests mises en place dans le cadre du Projet d’Amélioration de la Productivité Agricole par la Conservation des Eaux et des Sols (PACES) ont fait l’objet de visites commentées, du 14 au 22 octobre 2019.

Avec pour objectif général d’assurer le transfert de technologies éprouvées de gestion durable des terres et d’intensification agricole au plus grand nombre de producteurs cibles de l’appui du PACES, cette série de visites commentées a débuté le lundi 14 octobre 2019 par le village de Rouko dans la Province du Bam
Neuf jours durant, l’équipe chargée de piloter ces visites a sillonnée plusieurs villages. Les visites se sont bouclées par la localité de Kinkilma dans la Province du Kourwéogo. Plus tôt, ce sont des champs dans les villages de Nioniogo, Zitenga et Laongo, dans l'Oubritenga, Gantodogo dans le Sanmatenga, Boulsa dans le Nanmatenga, Séguédéghin dans le Kourwéogo qui ont été visités. En moyenne, plus d'une centaine de producteurs étaient présents par sites.

Il s'agissait pour l’équipe du projet commis à cette tâche :
- De présenter l’effet du zaï, de l’utilisation de la semence améliorée, de la matière organique et des engrais minéraux sur la productivité agricole ;
- d’échanger avec les producteurs sur les technologies porteuses ;
- Et de susciter l’adoption des technologies de gestion durable et intensive des terres agricoles.
Deux cultures à savoir les variétés de sorgho Kapelga et de maïs Barka ont été utilisées pour trois technologies proposées en comparaison avec la pratique du producteur. 

Il s’agissait des :
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique + Urée
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique + Urée +NPK
- Cordons pierreux + zaï + Pratique du producteur.

Des technologies prometteuses, selon les producteurs !

D’une localité à l’autre, les bénéficiaires des retombées de ces technologies sont unanimes. La différence entre les parcelles ayant béneficiées de ces technologies et celles des pratiques traditionnelles du producteur est nette. « Les technologies démontrées sont vraiment une solution pour l’amélioration de notre productivité », a dit Mr Birba Jeremy, le producteur ayant mené le test à Zitenga. En effet, il apparait clairement dans tous les sites ayant fait l’objet de visite commentée que la pratique paysanne est largement en dessous des trois autres parcelles.
Mieux encore, Mr Yaméogo Augustin a pu, grâce aux technologies prônées par le projet, faire un champ de maïs dans le village de Boulsa, chose qui était impensable, aux dires de certains producteurs sur place. D’après eux, la localité ne produisait jamais du maïs auparavant. Cela apparait donc comme un ouf de soulagement pour les habitants de Boulsa.
Quoi de plus normal, si le Directeur du Centre de Recherches Environnementales et Agricoles (CREAF) de Kamboinsè, le Dr Korodjouma Ouattara, présent sur les sites, a exhorté les producteurs à l’adoption de ces technologies pour améliorer leur productivité.

En rappel, le PACES a entrepris avec l'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), la vulgarisation d’options de gestion durable des sols et d’intensification agricoles simples. Elle s’est traduit par la mise en place et le suivi avec les producteurs bénéficiaires des cordons pierreux, de tests de démonstration.

C'est dans l'intention de toucher le plus grand nombre de producteurs et d’échanger sur les technologies porteuses, que ces visites commentées ont été organisées. Le projet est coordonné au sein de l'INERA par le Dr Sermé Idriss. Il collabore avec des structures en lien avec l’agriculture telles que le Ministère de l'Agriculture et des Aménagements Hydrauliques (MAAH) et ses structures déconcentrées, la Direction Générale des Aménagements Hydrauliques et du Développement de l'Irrigation (DGADHI) et certaines associations de producteurs pour qu’à jamais, les producteurs du Burkina Faso puissent améliorer leur productivité agricole.

Quelques temps forts des visites 









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samedi 19 octobre 2019

Lancement du projet APEUFO pour l'amélioration de la productivité



Ouverture ce vendredi 11 octobre 2019 de l’atelier de lancement officiel du projet « Amélioration de la production et de l’efficience d’utilisation de la fumure organique dans les systèmes de production à l’ouest du Burkina Faso (APEUFO).

Placée sous la présidence du Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins, Mr Antoine Atiou, la cérémonie d’ouverture a connu la présence effective du Directeur Régional de l’Agriculture est des Aménagements Hydrauliques de l’Ouest et du président de la Confédération Paysanne du Faso.
 
Une soixantaine de participants composée pour la plupart de producteurs venus des trois provinces de la région a pris part à cet atelier dont l’objectif principal était d’obtenir l’adhésion et l’accompagnement des acteurs clés du développement agricole et socioéconomique de la région des Hauts-Bassins, pour la mise en œuvre des activités du projet APEUFO.

En d’autres terme il s’est agit de :
- Présenter le projet aux acteurs clés du développement agricole et socioéconomique de la région des Hauts-Bassins ;
- Recueillir des amendements et des suggestions pour une meilleure mise en œuvre des activités ;
- Etablir le rôle des acteurs clés du développement agricole et socioéconomique de la région des Hauts-Bassins dans la mise en œuvre des activités.
Ainsi, l’équipe du projet a eu la lourde tâche de présenter le projet et de recueillir les propositions et le rôle des acteurs en vue d’atteindre les objectifs à eux assignés.
 
Il faut le rappeler, le projet APEUFO, coordonné par l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, par Mr Hadji Adama Ouédraogo, vise globalement à améliorer la sécurité alimentaire des populations rurales de la région des Hauts-Bassins. 
Plus spécifiquement, il entend augmenter la production de la fumure organique dans les exploitations agricoles ainsi que la productivité agricole et améliorer les revenus des acteurs des chaînes de valeur des filières d’intérêt.

Les producteurs de la région ont donc une lueur d’espoir sen terme d’augmentation de la productivité agricole dans les saisons à venir !



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