Les acteurs du projet FONRID-AFEC ont tenu un atelier, le lundi 06 mai 2024, au sein de la station de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest. Il était placé sous la présidence du Directeur Régional, représenté par M. Seydou Sanou, Chef de Service Scientifique et Technique.
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| Les acteurs pendant le lancement ! |
Avec pour objectif, de procéder au lancement officiel du projet FONRID-AFEC, intitulé, « augmenter la productivité des anacardiers dans les vergers et les champs en agroforesterie face à la sécheresse dans le contexte du changement climatique dans les principales régions de production au Burkina Faso », et de renforcer les connaissances des membres de l’équipe sur les activités à mener au cours de la première année de mise en œuvre, cette activité a regroupé une vingtaine de participants, composé des membres de l’équipe du projet, des partenaires de mise en œuvre, des étudiants stagiaires et des personnes ressources.
Organisé en deux grandes phases, cet atelier a d’abord permis de lancer officiellement les activités du projet.
A l’issu, la seconde phase a consisté au renforcement des capacités des membres de l’équipe du projet. Ainsi, la journée a été mis à profit, par les organisateurs, pour présenter le projet et valider la planification des activités à mettre en œuvre au cours de la première année. Par ailleurs, ces derniers ont pu définir les stratégies de mise en œuvre des activités du projet par les membres de l’équipe du projet au cours de la première année. De plus, ce fut l’occasion de clarifier les rôles et responsabilités de chaque partenaire et membre de l’équipe du projet ainsi que les modalités de mise en œuvre des activités par les partenaires. Enfin, il a été question également, de présenter les thématiques des étudiants stagiaires retenus dans le cadre de la mise en œuvre du projet et de définir les rôles et responsabilités des partenaires et membres de l’équipe du projet à leur accompagnement.
Justification du projet…
Au Burkina Faso, les produits du cajou occupent le quatrième rang des produits exportés en terme de chiffre d’affaires après l’or, le coton, et le sésame en 2017 selon le document « Balance Commerciale et commerce extérieur du Burkina Faso –Dec.2017 », avec une valeur exportée de 99,5 milliards de FCFA soit une augmentation de 95% par rapport à l’année 2015.
La filière anacarde est un important pourvoyeur d’emplois pour le pays. Environ 45.076 ménages ruraux, se consacrent à l’activité de production d’anacarde, ce qui crée plus de dix mille (10 000) emplois directs.
Malgré son grand potentiel la filière noix de cajou est confrontée à plusieurs contraintes dont la faible productivité des exploitations. Il faut donner à la filière son potentiel de productivité. C’est en cela que ce projet « augmenter la productivité des anacardiers dans les vergers et les champs en agroforesterie face à la sécheresse dans le contexte du changement climatique dans les principales régions de production au Burkina Faso » tire son sens. En effet, afin de mettre les résultats de la recherche au profit de l'économie nationale tout en renforçant le partenariat entre le secteur privé et les acteurs du système de la recherche, le Fond National pour la Recherche et l’Innovation pour le Développement (FONRID), en collaboration avec le Centre Africain d'Etudes Technologiques (ACTS), avec un financement du CRDI, ont lancé un appel à projets suivant le numéro FONRID/AAP- SGCI2+/NCP/PCD/2023. Cette opportunité a été saisi par l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) en collaboration avec le Comité Interprofessionnel de l’Anacarde du Burkina Faso (CIAB), l’Union Nationale des Producteurs d’Anacarde (UNPA) et le Projet d’Appui au Développement de l’Anacarde dans le bassin de la Comoé pour la REDD+ (PADA-REDD+) pour soumettre ce projet qui a été accepté pour financement, à hauteur de 40.000.000 FCFA.
Prévu pour durer 22 mois, ce projet s’exécutera dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest.
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| La photo de groupe avec les participants ! |
Rebecca Loveline Ouédraogo
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