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lundi 26 février 2024

Technologies genre et nutrition sensibles : TARSPro BF renforce les capacités des acteurs

 

Le Centre Régional d’Excellence en fruits et Légumes a organisé un atelier de formation et de sensibilisation des acteurs à l’appropriation des technologies genres sensibles. C’était du 12 au 14 février 2024 à bobo Dioulasso. Entrant dans le cadre des activités du programme Accroître la résilience des Systèmes de Production et des exploitations Familiales en Afrique de l’Ouest, TARSPro, cet atelier a réuni une dizaine d’acteurs de la chaine de valeurs des filières mangue, Patate Douce à Chaire Orange, manioc, bétail viande, oignon, tomate et lait.

Les technologies genres et nutritions sensibles sont aujourd’hui un véritable moyen de réduction des pertes post récolte. En effet, les pertes post récolte restent un sujet majeur de préoccupation pour tous les acteurs des différentes chaines de valeurs. Que ce soient les agriculteurs, les grossistes, les négociants, les transformateurs, les transporteurs et même les consommateurs, les pertes après récolte ont des impacts importants pour ces acteurs. Les chiffres sont révélateurs ! Les pertes post récoltent représentent, pour le continent Africain, environ 37% de la production et sont évaluées à 48 milliards de dollars dans leur ensemble.

De celui qui agit pour empêcher les pertes alimentaires à celui qui est amené à en souffrir, tout le monde joue un rôle. Le phénomène n’a vraiment rien de nouveau et de nombreuses initiatives ont été prises en faveur de la réduction de ces pertes et la transformation agroalimentaire en est une.   Elle permet de minimiser les pertes post- récoltes, d’offrir une plus large gamme de produits alimentaires à la consommation humaine, d’améliorer la sécurité alimentaire, de faire en sorte que l’agriculture soit plus rentable et par conséquent plus attractive pour les jeunes, et enfin, de contribuer à créer de nouveaux emplois à différents niveaux.

 

Mieux transformer pour minimiser les dégâts…

Malgré toutes ces opportunités, force est de reconnaitre que peu de personnes s’intéressent à la transformation et les acteurs eux-mêmes sont confrontés à d’énormes contraintes parmi lesquels il y’a le manque de professionnalisme.

C’est dans le but de vulgariser à grande échelle, de renforcer les capacités et sensibiliser les acteurs des chaines de valeur mangue, PDCO, manioc, bétail viande, oignon, tomate et lait à la multiplication/utilisation des technologies genre et nutrition sensible, que le projet novateur TARSPro à travers le CRE-FL, a organisé cet atelier de formation.
Les participants dans la salle de formation

 

Ainsi trois jours durant, les participants ont été outillé sur les technologies de gestion de pertes post-récolte dans les filières concernées. Ils ont également élaboré des messages de sensibilisation et d’information sur les technologies genre-sensibles ciblées en vue de leur mise à l’échelle. Aussi, des échanges et des travaux de groupes ont été fait à travers des cas pratiques pour permettre aux participants de mieux assimilés les informations partagées lors de la formation.

Ces derniers se sont engagés, une fois de retour dans leurs zones respectives, à démultiplier les séances d’information et de sensibilisation auprès des autres acteurs, pour une plus grande adoption.

A écouter Mme Ouédraogo, de la plateforme lait, la satisfaction se dégage aisément. « J’ai beaucoup appris des autres filières. Cela me permettra d’être désormais polyvalente », a-t-elle souligné.

En rappel le programme TARSPro est une né de la volonté du Conseil Ouest Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles. Il est financé par la coopération Suisse sur une période de 4ans et prévoit un meilleur déploiement des technologies et innovation avant-gardistes. Il est exécuté dans cinq pays dont le Bénin, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.

Djama KONE 

Rebecca Loveline OUEDRAOGO

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