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mardi 18 avril 2023

Les aubergines fruits et feuilles : Mieux connaître les contours pour mieux produire

 


Le Centre National de Spécialisation en Fruits et Légumes (CNS-FL), en collaboration avec le projet d’Aménagement et de Valorisation de la Plaine de la Léraba (PAVAL), ont organisé une visite commentée le vendredi 14 avril 2023, à Douna, sur la plaine de la Léraba.,

Avec pour objectif de communiquer sur la production de l'aubergine africaine comme légumes feuilles et fruits, cette activité a regroupé une soixantaine de producteurs de la localité. Ces derniers ont pu se familiariser sur la diversité de cultivars d'aubergines africaine adaptées aux besoins en fruits et feuilles mais aussi sur les symptômes des maladies et des ravageurs associés à cette spéculation ainsi que les méthodes de lutte. Au Burkina Faso, on distingue 4 variétés d’aubergines subdivisées en deux catégories, notamment les variétés locales et les variétés importées. Pour la présente visite commentée, la variété concernée était la Solanum macrocarpon, communément appelé « Grande Morelle » ou « Gboma » en langue local. Pour l’occasion, deux morphotypes, le BD4 et le RT6, tous des légumes feuilles et fruits, ont été mis en test, spécialement pour leurs feuilles.

La photo de famille des participants

 

L’idée était de permettre aux visiteurs du jour, de mieux s’imprégner sur la diversité variétale des aubergines, les bonnes pratiques de productions des aubergines africaines ainsi que la gestion intégrée des maladies et ravageurs associés à la production de l'aubergine africaine. Une nécessité absolue, en ce sens que ces derniers, selon Mr Omar Son, producteur maraîcher, ont compris beaucoup de choses sur leur travail de maraîchage.

En effet, les aubergines ont les mêmes exigences culturales et font face au mêmes ravageurs et maladies que la tomate et le poivron. Ceci étant, en termes de maladies, nous avons entre autres, le flétrissement bactérien, l’oïdium et l’Anthracnose. Pour ce qui est des ravageurs, on peut citer les mouches blanches, les nématodes et les araignées rouges. Que ce soit les maladies ou les ravageurs, force est de reconnaître que ces contraintes entachent la filière aubergine.

C’est pourquoi, l’équipe pluridisciplinaire de l’INERA, composé de sélectionneurs et de défenseurs des cultures a insisté sur le fait que l’utilisation de pesticides chimiques doit être le dernier recours en cas de problèmes dans le champ. Une multitude de méthodes de luttes préventives a été proposé parmi au nombre desquelles il y a, la rotation des cultures, la destruction des plantes malades, l’utilisation de décoction naturelles, à base de Nime, de Jatropha, etc. Et si la nécessité d’utiliser les pesticides se présente, ces experts recommandent que les producteurs se réfèrent aux techniciens d’agriculture afin d’avoir leur accompagnement dans leurs choix.

 

Flavienne Valérie SAWADOGO

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