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mercredi 26 avril 2023

Cultures maraîchères : les semenciers formés sur la production de semences de qualités


 

Le problème de la production des semences maraichères de qualité est toujours d’actualité au Burkina Faso. Pour remédier à cette situation les acteurs du projet SAFEVEG ont organisé une session de formation en production de semences de cultures maraichères au profit des chefs d’entreprises et producteurs semenciers. C’était du 17 au 20 avril 2023, au Centre National de Spécialisation en Fruits et Légumes (CNS-FL), dans l’enceinte de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O), sous l’œil vigilant du Directeur Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et l’Innovation, le Dr Jacob Sanou. On notait également la présence de la coordonnatrice du projet Mme GOUBA et du Directeur Régional de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques des Hauts Bassins. 

Présidium  d'ouverture (de g à d, Coordo SAFEVEG, DR-ARAH, DR-MESRI, Coordo CNS-FL)

 

Ce sont une quinzaine de participants venus de divers horizons qui ont pu renforcer leurs capacités sur la production de semences de cultures maraichères.  Entrant dans le cadre des activités du projet « produire des légumes sains en Afrique de l’ouest », SAFEVEG, la présente session avait pour objectif général de renforcer les capacités des entreprises semencières sur la production et le commerce  des semences maraichères de qualité.  

Ainsi, quatre jours durant plusieurs modules leurs ont été enseignés. Comme l’a souligné le Dr Vianney Tarpaga, coordonnateur du CNS-FL, « il a été question d’initier les participants sur les techniques du  marketing, la gestion d’une entreprise semencière, la maitrise de l’assurance qualité et produit qu’ils mettront en œuvre, et  la sélection variétale ». Et pour joindre l’utile à l’agréable, les participants ont eu droit à la visite d’une entreprise semencière de la place.

Selon le Dr Moumouni Konaté cette visite n’est pas fortuite. « Elle devra permettre aux apprenants d’observer de visu le conditionnement des semences et d’imaginer les emballages attractifs et compétitifs pour pouvoir acquérir une part de marché de semences maraichères », a-t-il martelé.    

Visite sur le terrain !

 

L’importance de la filière maraîchère n’est plus à démontrer…   

La filière maraichère maraîchère occupe une place importante parmi tant d’autres. En effet elle s’est avérée être un atout pour le développement des exportations et un gain de devise pour quelques pays africains. Malheureusement depuis quelques années, les agriculteurs d’Afrique ont de plus en plus, un accès limité aux semences de qualité de variétés résistantes aux principales maladies et tolérantes aux stress abiotiques tels que la chaleur et les stress hybrides. Aussi, la plupart des entreprises de semences maraichères africaines ont une capacité limitée à développer des variétés bien adaptées aux conditions locales et aux préférences des consommateurs. Par manque de personnel qualifié en matière de sélection et de production de semences, il leur est difficile de mettre en place leurs propres programme de sélection ou même de se lancer dans la production de semences hybrides. C’est face à cette situation que WorldVeg à travers le projet SAFEVEG a jugé opportun de renforcer les capacités techniques des semenciers, afin que ces derniers puissent mettre à la disposition des producteurs, des variétés bien adaptées et préférées. « Le projet va contribuer pour le Burkina Faso et les autres pays concernées, à intégrer les légumes traditionnels dans nos cultures » dira le Directeur Régional de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques des Hauts Bassins.

En rappel, SAFEVEG est un projet mis en œuvre dans trois pays, notamment, le Burkina Faso, le Mali et le Bénin. Il est soutenu par le Centre Mondial des Cultures Maraichères (World Vegetable Center) et appuyer  par l’université de Wageningen au pays Bas, le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), l’Institut de Recherches Agronomiques du Bénin (INRAB), l’Institut  d’Economie Rurale (IER) et l’Institut de Recherches en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT).

Les participants sont retournés chez eux, nantis chacun d'une attestation de formation !

 Djama KONE, Stagiaire en communication

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