Les Visites commentées se
suivent mais ne se ressemblent pas. Les tests mises en place dans le cadre du
Projet d’Amélioration de la Productivité Agricole par la Conservation des Eaux
et des Sols (PACES) ont fait l’objet de visites commentées, du 14 au 22 octobre
2019.
Avec pour objectif
général d’assurer le transfert de technologies éprouvées de gestion durable des
terres et d’intensification agricole au plus grand nombre de producteurs cibles
de l’appui du PACES, cette série de visites commentées a débuté le lundi 14
octobre 2019 par le village de Rouko dans la Province du Bam.
Neuf jours durant, l’équipe chargée de piloter ces
visites a sillonnée plusieurs villages. Les visites se sont bouclées par la localité
de Kinkilma dans la Province du Kourwéogo. Plus tôt, ce sont des champs
dans les villages de Nioniogo, Zitenga et Laongo, dans l'Oubritenga, Gantodogo
dans le Sanmatenga, Boulsa dans le Nanmatenga, Séguédéghin dans le Kourwéogo
qui ont été visités. En moyenne, plus d'une centaine de producteurs étaient présents par sites.
Il s'agissait pour l’équipe du projet commis à cette tâche :
- De présenter l’effet du zaï, de l’utilisation de la semence améliorée, de la matière organique et des engrais minéraux sur la productivité agricole ;
- d’échanger avec les producteurs sur les technologies porteuses ;
- Et de susciter l’adoption des technologies de gestion durable et intensive des terres agricoles.
Deux cultures à savoir les variétés de sorgho Kapelga et de maïs Barka ont été utilisées pour trois technologies proposées en comparaison avec la pratique du producteur.
Il s'agissait pour l’équipe du projet commis à cette tâche :
- De présenter l’effet du zaï, de l’utilisation de la semence améliorée, de la matière organique et des engrais minéraux sur la productivité agricole ;
- d’échanger avec les producteurs sur les technologies porteuses ;
- Et de susciter l’adoption des technologies de gestion durable et intensive des terres agricoles.
Deux cultures à savoir les variétés de sorgho Kapelga et de maïs Barka ont été utilisées pour trois technologies proposées en comparaison avec la pratique du producteur.
Il s’agissait des :
- Cordons pierreux + zaï + Fumure
organique
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique + Urée
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique + Urée +NPK
- Cordons pierreux + zaï + Pratique du producteur.
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique + Urée
- Cordons pierreux + zaï + Fumure organique + Urée +NPK
- Cordons pierreux + zaï + Pratique du producteur.
Des technologies prometteuses, selon les producteurs !
D’une localité à
l’autre, les bénéficiaires des retombées de ces technologies sont unanimes. La
différence entre les parcelles ayant béneficiées de ces technologies et celles
des pratiques traditionnelles du producteur est nette. « Les technologies démontrées
sont vraiment une solution pour l’amélioration de notre productivité »,
a dit Mr Birba Jeremy, le producteur ayant mené le test à Zitenga. En effet, il
apparait clairement dans tous les sites ayant fait l’objet de visite commentée
que la pratique paysanne est largement en dessous des trois autres parcelles.
Mieux encore, Mr Yaméogo Augustin a pu,
grâce aux technologies prônées par le projet, faire un champ de maïs dans le
village de Boulsa, chose qui était impensable, aux
dires de certains producteurs sur place. D’après eux, la localité ne produisait
jamais du maïs auparavant. Cela apparait donc comme un ouf de soulagement pour
les habitants de Boulsa.
Quoi de plus normal, si le
Directeur du Centre de Recherches Environnementales et Agricoles (CREAF) de Kamboinsè, le Dr
Korodjouma Ouattara, présent sur les sites, a exhorté les producteurs à
l’adoption de ces technologies pour améliorer leur productivité.
En
rappel, le PACES a entrepris avec l'Institut de l'Environnement et de
Recherches Agricoles (INERA), la vulgarisation d’options de gestion durable des
sols et d’intensification agricoles simples. Elle s’est traduit par la mise en
place et le suivi avec les producteurs bénéficiaires des cordons pierreux, de tests
de démonstration.
C'est
dans l'intention de toucher le plus grand nombre de producteurs et d’échanger
sur les technologies porteuses, que ces visites commentées ont été organisées.
Le projet est coordonné au sein de l'INERA par le Dr Sermé Idriss. Il collabore
avec des structures en lien avec l’agriculture telles que le Ministère
de l'Agriculture et des Aménagements Hydrauliques (MAAH) et ses
structures déconcentrées, la Direction Générale des Aménagements
Hydrauliques et du Développement de l' Irrigation (DGADHI) et
certaines associations de producteurs pour qu’à jamais, les producteurs du Burkina Faso puissent
améliorer leur productivité agricole.
Quelques temps forts des visites
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