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lundi 27 mai 2024

Semences de maïs hybride et composite : Des producteurs s’outillent dans leurs productions

 

Les 23 et 24 mai 2024 dernier, s’est tenu au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l'Ouest (DRREA-O), une session de formation en production de semences certifiées de Variétés de maïs composite et hybride. Présidée par le Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, représenté par M. Seydou Sanou, la session a concerné plus d’une cinquantaine de producteurs et s’est déroulée sur deux jours.


 

Pour espérer une bonne récolte, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Le plus important de ces facteurs, constitue assurément la semence. Comme l’a signalé le coordonnateur des formations, le Dr Abdallah Dao, la semence est notre premier facteur de production et de développement durable. « La semence participe au moins à 25% de la constitution du rendement et l’amélioration de la productivité dépend de la qualité de la semence », ajoutera le Dr Dao.

Partant de cet état des faits, la formation des producteurs est une nécessité pour avoir des semences de qualité afin d’espérer un bon rendement de production de graines. C’est pourquoi, ces producteurs ont décidé de prendre leur destin en main, en venant à l’école de la semence. Deux jours durant, entre la théorie et la pratique, pour se plier à la règle des producteurs de semences de variétés de maïs composite et hybride, plusieurs modules leurs ont été dispensés par l’ensemble des chercheurs intervenants dans le processus de production de la bonne semence.

Selon toujours le coordonnateur des formations, « la semence est une plante en miniature. Si elle est bonne, il en sort une plante vigoureuse ». N’est pas producteurs semenciers qui veut, d’où la nécessité de connaitre la loi semencière, un module bien expliqué par Mme Sib Jeanne durant la formation. À en croire ses explications, pour être producteur de semences, il faut disposer au préalable d’au moins 5 hectares de terrain. Plusieurs autres exigences existent, dont la formation et l’inscription au catalogue des producteurs semenciers.

Bref, de l’introduction à la production de semences hybrides à l’illustration de la pratique de production en parcelle, nos futurs producteurs semenciers ont d’abord fait connaissance avec les variétés composites et hybrides autorisées en culture au Burkina Faso. Pour ce qui est de l’aspect agronomique de la production, la fertilisation organique et de la fertilisation minérale ont été égrenés.

L’autre volet et non des moindres dans la production de semences c’est le contrôle et la certification des semences. C’est pourquoi, un rappel a été fait sur les aspects législatifs des semences, le contrôle au champ et au laboratoire.

Pour joindre l’utile à l’agréable, l’assistance s’est déportée sur des parcelles d’expérimentation et dans les laboratoires, afin de toucher du doigt les réalités du terrain. À l’issue, chacun est rentré chez lui, nantis de son attestation de formation et ainsi prêt à se lancer dans la production de semences de variétés de maïs composites et hybrides.

Les participants ont reçu des attestations de formations 


 



Flavienne Valérie SAWADOGO

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