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vendredi 13 octobre 2023

Cultures maraîchères au Burkina Faso : Quand les producteurs participent au choix des semences d’Amarante et de Roselle


 

Le Centre Régional d’Excellence en Fruits et Légumes (CRE-FL) a organisé le mardi 03 Octobre 2023 au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O), une visite de parcelle d’expérimentation suivi de test de sélection participative à l’endroit des acteurs de la filière maraichère. Les spéculations en essai étaient l’Amarante et la Roselle.

Entrant dans le cadre des activités du projet « soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes », Sustlives, cette visite avait pour objectif de mieux connaitre les critères de sélection utilisés par les acteurs de ces chaines de valeur.  Elle a regroupé une quarantaine de participants composés de producteurs, de consommateurs et de transformateurs venus se familiariser sur la diversité variétale d’Amarante et de Roselle, adaptées aux différents besoins. Cent soixante (160) accessions de Roselle et soixante-trois (63) accessions d’Amarante étaient concernées.

Une productrice en plein séance de choix !

 

Des filières à même de booster l’économie du pays …

La filière maraichère fait partie des activités agricoles les plus rentables au Burkina Faso. Elle s’est avérée être un atout pour le développement des exportations et le gain de devise pour quelques pays africains. Parmi les cultures maraichères, figure la Roselle communément appelé « Da » en langue locale. C’est une plante herbacée de la famille des malvacées originaire d’Afrique, un légume feuille et fleurs qui est connu pour son utilisation comme nourriture mais aussi pour certains usages médicinaux. Il y a aussi à l’Amarante communément appelé « Bôrombourou », qui est une plante de la famille des amarantacées.

Ces deux plantes sont produites aussi bien en saison sèche qu’en saison pluvieuse. Cependant, malgré les recettes et les opportunités qu’elles offrent à l’économie Burkinabè, l’Amarante et la Roselle sont confrontés à un accès limité aux semences qui minimise non seulement leurs rendements mais aussi leurs disponibilités sur le marché. 

Chaque participant a choisit selon ses propres critères

 

Agir pour donner de beaux jours à ces filières …

Les contraintes liées à l’accès aux semences d’Amarante et de la Roselle sont nombreuses. Les maraîchers qui s’efforcent malgré les défis, n’arrivent pas à avoir le potentiel de rendement souhaité. D’autres cèdent au découragement. C’est pour pallier à ces situations et soulager les acteurs que les acteurs du projet Sustlives en collaboration avec l’Institut l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), ont décidé de prendre le taureau par les cornes.

L’idée de l’activité était donc de permettre aux visiteurs du jour, de connaitre les différentes variétés d’Amarante et de Roselle, mises en culture et d’identifier les meilleures variétés sur la base des critères définis par eux-mêmes. Ces variétés seront ainsi multipliées et distribuées aux producteurs pour améliorer l’accessibilité des semences de ces espèces négligées et sous utilisées.

En rappel le projet SUSTLIVES, coordonné par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), est financé pat l’Union Européenne pour une durée de quatre (04) ans. Il est accompagné, dans sa mise en œuvre, par des partenaires, dont le Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes et l’Institut Agronomique Méditerranéen de Bari (CIHEAM-Bari).    

Les visiteurs du jours pour la photo de groupe

                           Djama KONE, Stagiaire en Communication

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