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lundi 13 juin 2022

Renforcement des capacités : Le projet FARMS-BF forme des producteurs et agents d’agriculture


 Les producteurs et les agents d’agriculture des régions des Hauts-Bassins et des Cascades sont allés à l’école des technologies et stratégies innovantes, les 6, 7et 10  juin 2022. Organisée par le projet « Promotion d’une Agriculture résiliente au changement climatique pour les systèmes de production de maïs résilients au profit des petits producteurs du Burkina Faso » dont l’acronyme anglais est project Fostering climate-resilient Agriculture for Resilient Maize production Systems for smallscale producers in Burkina Faso (FARMS - BF), ces sessions de formation se sont déroulées simultanément dans les villes de Banfora et Orodara, le 6 juin, Houndé et Sindou le 7 juin et enfin Bobo-Dioulasso, le 10 juin. 

La photo de groupe des participants de la session Bobo-Dioulasso

 Placées sous la présidence des Directeurs Régionaux ou Provinciaux de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques de ces localités, ces sessions ont concerné des producteurs endogènes et des animateurs d’appui conseil. Ces derniers devront se charger de promouvoir ces technologies qui leur seront enseignés. C’est ce qu’a fait comprendre  le Directeur Régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Dr Jacob Sanou, à l’ouverture de la session de Bobo. « Cela va vous placer à un niveau de responsabilité tel que l’accroissement des quantités de maïs à produire ou des superficies va vous incomber », a-t-il souligné. 

Le présidium/session de Bobo avec de gauche à droite le DR-MESRI, le DP-MARAH et le Coordonnateur du projet FARMS-BF

 

Les formations avaient pour objectif de leur faire mieux comprendre les technologies et stratégies innovantes. « Ces techniques permettront de restaurer la fertilité des sols et mieux les conserver » selon les dires du coordonnateur du projet FARMS-BF, le Dr Abdalla Dao. Les paquets technologiques qui sont enseignés aux producteurs inclus des nouvelles variétés de maïs à haut potentiel de rendement telles que la variété hybride « KABACO » qui n’avait pas été vulgarisé à grande échelle. « À travers ce projet on cherche à promouvoir cette variété auprès des producteurs pour que le rendement puisse être élevé à l’échelle nationale », a dit le coordonnateur. C’est dans le souci d’atténuer les risques et renforcer leur résilience dans un climat imprévisible et un environnement en mutation mais aussi développer des stratégies pour résoudre les problèmes institutionnels qui limitent la disponibilité et l'accès aux intrants pour les producteurs agricoles.

Ce sont au total 250 animateurs endogènes et 125  agents d’agricultures repartis dans les 5 provinces de la région des Hauts-Bassins et des Cascades, qui ont pu bénéficier de ce renforcement de capacités. Une initiative rendue possible grâce au concours de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, INERA, ainsi que le partenariat de certaines structures du public (Directions Régionales de l’Agriculture, Agence Nationale de la Météorologie, etc.) et privés telles que les sociétés semencières (Saala Monde Rural, Agri Promo, etc.), le CEAS Burkina, l’Association d’Appui au Développent Rural, etc.

Les activités du projet sont menées en étroite collaboration avec l’Agence Nationale de la Météorologie du Burkina, ANAM. Cela permettra, selon les dires du Dr Abdalla Dao, de guider les producteurs dans la prévision saisonnière et les orienter en termes de risques à venir comme les poches de sécheresse ou d’autres phénomènes météorologiques.

Rappelons que ce sont les sociétés semencières partenaires qui devront fournir les kits d’intrants pour la conduite des différents tests. Justement, séance tenante, elles ont procédé à la remise de ces kit, composée de chacune de la variété de maïs « KABACO », de pois d’angole ou « Cajanus Cajan » ainsi que des engrais.
Remise de kits par Saala Monde Rural, une société semencière partenaire !

Mme Kam/Sou Sylvie, est UAT de Mondon, dans la commune de Moussodougou. Participante à la session de Banfora, elle dit avoir appris quelque chose de nouveau car, dit-elle, elle ne connaissait pas le Cajanus Cajan. « Cette formation est la bienvenue car elle va beaucoup nous aider surtout dans la conservation et la restauration des sols, dans la situation climatique que nous vivons actuellement », a-t-elle soutenu. Mme Kam entend, une fois avoir installé l’outil de vulgarisation, inviter les producteurs pour les animations et en même temps les former afin qu’ils puissent adopter l’exemple du bon système de travail.

Mme Kam/Sou Sylvie, est UAT de Mondo

 

À la fin de projet prévue pour novembre 2022, l’augmentation de la productivité du maïs pour au moins 20 000 petits exploitants agricoles par l'adoption de technologies améliorées et de pratiques agricoles régénératrices, le renforcement et l’élargissement de l'accès aux marchés de production, l’accroissement de la capacité des ménages des petits exploitants agricoles et des systèmes agricoles à mieux se préparer et s'adapter aux chocs et aux stress seront une réalité.

Le projet FARMS-BF est financé par l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA).

 

QUELQUES IMAGES DE LA REMISE DE KITS 


 



Flavienne Valérie Sawadogo

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