Dans le cadre du projet Fair-Sahel "Promouvoir une intensification agroécologique de l’agriculture pour favoriser la résilience des exploitations dans le Sahel", le programme de Gestion des ressources naturelles, système de production GRN/SP a organisé une visite de parcelles expérimentales dans la commune de Lena, village de Yabasso. C’était le jeudi 14 octobre 2021. Une centaine de participants étaient à l’assaut pour découvrir les bienfaits de l’agroécologie, ce système intégré de pratiques pour produire durablement en passant par le maintien de la fertilité du sol, de la préservation du sol à travers l’utilisation de la fumure organique.
Les systèmes de production dans nos pays sahéliens sont marqués par des rendements faibles, des pertes post-récolte élevées, des conflits d’usage des ressources en eau qui sont d’ailleurs insuffisamment valorisées en défaveur du développement des systèmes agricoles irrigués. A côté de cela, ces systèmes ne sont pas beaucoup diversifiés. Cela entraîne un déficit dans les chaînes de valeurs agricoles. Les acteurs se retrouvent donc vulnérables face à l’extrême variabilité du climat avec des risques aussi bien climatiques, économiques, sanitaires que sécuritaires. Des contraintes auxquelles il est urgent de trouver des solutions. C’est dans ce sens que des thématiques ont été formulées avec pour outils la réalisation de tests au niveau dans chaque village, dans une conception avec les producteurs eux-mêmes. Des diagnostics focus groups ont été effectués sur le terrain, ce qui a permis de relever diverses contraintes de production.
D’autres visites ont également été organisées dans d’autres localités notamment dans les communes de Lena (villages de Konzo et Bodialedaga), et de Béréba (villages de Bankoni, Lofikahoun et Béréba).
Rappelons que le projet FAIR-SAHEL a pour but de promouvoir l’agroécologie en Afrique, spécialement au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal pendant 4 ans. Il a débuté officiellement en 2021 et s’étendra jusqu’en 2024. Les partenaires du projet sont entre autre l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), l’Union National des Producteurs de Coton (UNPC-B) et le Groupe de Recherche-Action pour l’Autopromotion des Populations rurales (GRAAP).
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Les participants ont échangé avec l'équipe du projet après la visite |
Pauline Nafi OUATTARA, Stagiaire
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