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jeudi 7 octobre 2021

Les acteurs de FAIR-Sahel sur les traces des activités du projet

 

Le Programme Gestion Des Ressources Naturelles, Système de Production, GRNSP, a organisé, du 9 et 10 ainsi que du 21 au 24 septembre 2021, une série de visites des tests d'expérimentation. C’était respectivement, dans les communes de Lena et de Béréba, en zone cotonnière et dans les communes de Nagréongo, d’Arbollé et de Korsimoro  en zone des céréales sèches et des légumineuses. Ces tests s’inscrivent dans le cadre du projet " Promouvoir une intensification agroécologique de l'agriculture pour favoriser la résilience des exploitations dans le Sahel", FAIR.

 


D’une zone à l’autre, l’objectif de ces essais est de pouvoir développer des technologies agro écologiques qui permettront aux producteurs d'augmenter leur productivité et de générer des revenus en se basant sur les ressources disponibles dans leurs zones respectives.

Ainsi, pour ce qui est de la zone cotonnière, précisément dans les communes de Lena (villages de Bodialedaga, de Yabasso et de Konzo) et de Béréba (villages de Bankoni, de Béréba et de Lofikahoun) les thématiques concernées étaient basées sur la production et la valorisation du fourrage, la rotation culturale, l'association Culturale, la culture en couloir, l'efficience de la fumure organique, et les effets du travail du sol.

Les cultures concernées sont les légumineuses (Mucuna, niebé, arachides, soja), les graminées (Bracharia, Panicum, mil fourrager, Grinkan, coton...) et les céréales (maïs et sorgho).

Pour la zone des céréales sèches et des légumineuses, en l’occurrence  les communes de Nagréongo (village de Nagréokoudougo et Tanvousse), d’Arbollé (village de Saaba) et de Korsimoro (village de Soundogo), les activités ont été menées à travers les thématiques sur l’intégration agriculture-élevage, la gestion de la fertilité, l’utilisation des plantes de services comme le crotalaire et le mucuna, qui permettent de gérer la fertilité par les jachères de courtes durées. « Pour la gestion de la fertilité des sols nous utilisons les technologies de collecte et de gestion de l'eau en pluvial notamment les diguettes, le zaï, la demie lune, les cordons pierreux, etc », a souligné le Dr Hamado Sawadogo, chercheur au programme GRN-SP. Une procédure qui s’avère bénéfique puisque les producteurs ayant participé à la mise en place de ces essais voient clairement la différence, malgré le retard accusé dans leur implantation. La particularité de ces activités est qu’elles se veulent participatives et inclusives, ce qui permet aux producteurs d’être beaucoup plus impliqués.

 

FAIR, un projet qui implique les bénéficiaires dans les innovations techniques !

 

Nous sommes dans une région à fort enjeu pour la sécurité alimentaire, économique et social des populations. L’insécurité alimentaire et nutritionnelle y concerne une grande partie de la population. Les raisons de cette insécurité alimentaire et nutritionnelle sont de divers ordres. Cependant, les raisons les plus récurrentes sont entre autres, le faible niveau d’accès et d’accessibilité des produits agricoles dû aux mauvaises performances des systèmes de production. En outre, les systèmes agricoles de la zone sahélienne sont caractérisés par un faible niveau de diversification des moyens d’existence et les chaînes de valeurs agricoles sont peu favorables aux acteurs du maillon production. D’où la nécessité de trouver des alternatives, afin de contrecarrer l’installation d’une insécurité alimentaire plus accrue.

FAIR est un projet qui vise à développer avec une forte implication des bénéficiaires, des innovations techniques afin d’améliorer durablement les performances des systèmes de production des producteurs des zones d’intervention, tout en améliorant leurs conditions de vie et sur les milieux ruraux dans leur ensemble.

Lancé officiellement le 15 juin 2021, FAIR qui intervient sous le  programme DeSIRA est conjointement exécuté au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal  pour une durée 5 ans, de 2020 à 2024. Pour ce qui est du Burkina Faso, sa mise en œuvre, implique outre la recherche agricole que sont l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), les Universités et le Centre International en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), des partenaires de développement que tels que l’Union Nationale des Producteurs de Coton (UNPC-B), le Groupe de Recherche-Action pour l’Auto-promotion des Populations rurales (GRAAP), l’Association Minim Song Panga (AMSP) et l’ONG DIOBAS. Ses zones d’intervention sont les communes de Béréba (village de Béréba) et de Léna (village de Wolsama) en zone cotonnière et dans les communes de Nagréongo (village de Nagréokoudougo et Tanvousse), d’Arbollé (village de Saaba) et de Korsimoro (village de Soundogo) en zone des céréales sèches et légumineuses. Il est coordonné au plan national par le Dr Souleymane Ouédraogo de l’INERA.

 


 

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