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mercredi 30 juin 2021

Les acteurs du projet Africa Milk font le bilan de la saison sèche

 

Du 24 au 25 juin 2021, les acteurs de la chaine de valeur lait local des bassins laitiers de Bobo-Dioulasso et de Banfora se sont rencontré au sein de la Direction Régionale de l’Agriculture, des Aménagements Hydro Agricole et de la Mécanisation des Cascades. Composés des chercheurs de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, de producteurs, d’éleveurs, de transformateurs, etc, les participants à cette rencontre, une cinquantaine, ont choisi la période pour faire le bilan des tests pour la complémentarité des vaches en lactation en saison sèche, avec des rations conçues à base de fourrages à l’ouest du Burkina Faso.

Cette activité qui se veut être une rencontre multiplateforme, entre dans le cadre du projet Africa Milk. Elle a servi de cadre, pendant les deux jours, de se rencontrer entre membres des plateformes et de partager leurs expériences. Et, la plateforme de Bobo-Dioulasso, qui vient d’être nouvellement installée avait là une occasion rêvée pour mieux s’imprégner de l’expérience de la plateforme de Banfora, son ainée.

Deux jours pour s’engager !

Au premier jour, les travaux se sont déroulés en salle et toutes les parties prenantes ont pu, à battons rompu, discuter sur la qualité et la quantité des semences de fourrages cultivées et déterminer les plus productives pour l’embouche.

Pour ce qui est des tests à base de fourrages pour la complémentation des vaches en lactation, il faut rappeler que les rations ont été conçues avec les éleveurs eux-mêmes. C’est pourquoi, il fallait leur présenter les résultats obtenus afin de discuter avec eux en vue de leur validation. Ce qui a permis de dégager un satisfecit dans l’ensemble des tests. En effet, selon les participants, toutes les variétés cultivées, notamment le maïs Espoir, le niébé KVX 745-11p, le sorgho Grinkan, le Mucuna pruriens deringiana et le Brachiaria ruziziensis, ont brillamment servi à emboucher les vaches des éleveurs. C’est donc tout naturellement, que les deux plateformes du projet Africa Milk se sont engagés à poursuivre les activités de recherche participative dans le cadre de la chaîne de valeur lait local. 

 Au deuxième jour, l’assistance s’est déporté dans la ferme du producteur Mr Aboubacar HEMA, une opportunité de pouvoir non seulement toucher du doigt les réalités du terrain, mais aussi et surtout s’imprégner de sa manière de travailler.  Ce fut également pour ce dernier, partage d’expérience oblige, l’occasion de bénéficier de conseils notamment de l’équipe dirigeante du projet Africa Milk, des chercheurs chevronnés de l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricoles (INERA) sur les meilleures techniques pour la ration de ses animaux.

En rappel, le projet Africa-Milk regroupe 4 pays à savoir le Burkina Faso, le Sénégal, le Kenya et Madagascar. Il a pour objectif de concevoir et mettre en œuvre des innovations techniques et organisationnelles visant à sécuriser l’approvisionnement en lait et durera 3 ans.

En attendant, le président de la plateforme des hauts bassins Mr KONATE Hati a lancé un appel à tous les producteurs et les transformateurs : « œuvrer à pouvoir tenir la promesse faite au président du Faso d’offrir 4 pots de yaourts de 125 ml par semaine à chaque enfant inscrit à l’école d’ici l’année prochaine », a-t-il souligné.

Une vue des acteurs en salle

Les participants dans une ferme pour toucher du doigt les réalités


Arianne Koutiebou

Stagiaire

 

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