Dans le cadre du projet AVISA, une visite a été organisée sur les sites des essais mis en place en collaboration avec l’institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT). C’était les 29 au 30 septembre 2020 derniers. Les sites concernés étaient situés sur la Station de Kamboinsè et à Gampéla pour la région du Centre et la Station de Saria dans le Boulkiemdé.
Quatre spéculations ont été mises en test par les chercheurs de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), notamment le sorgho, le niébé, le mil et l’arachide. Composées de variétés précoces et intermédiaires, elles ont toutes été mises en place dans l’objectif d’évaluer entre autres leur cycles, leurs rendements et leurs capacités à tenir aux attaques.
La plupart de ces variétés sont sous régionales et proviennent soit du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, du Ghana, du Niger ou du Nigéria.
Les meilleures, c’est-à-dire celles qui s’adapteront à nos conditions agro-climatiques seront retenues pour leurs inscriptions au catalogue national et sous régional. A l’issu de cela, elles seront vulgarisées à grande échelle, au grand bonheur de nos braves producteurs.
En rappel, le projet AVISA a été lancé en février 2019. Il ambitionne de travailler sur le vaste projet de modernisation de la sélection Variétale et d’augmentation des revenus des petits exploitants dans sept pays d’Afrique. Il est financé par la fondation Bill et Melinda Gate, AVISA s’appuie sur les gains réalisés par des initiatives antérieures financées par la fondation.
En partenariat avec les Systèmes Nationaux de recherche Agricole tel que Tropical Legumes (TL), Harnessing Opportunities for Productivity Enhancement for Sorghum and Millets (HOPE) et HarvestPlus, AVISA regroupe les principales céréales des zones sèches (sorgho et millet perlé) et légumineuses (arachide, haricot commun et niébé). Ses zones d’interventions sont le Burkina-Faso, le Mali, le Nigeria, le Ghana, l’Ouganda, l’Ethiopie et la Tanzanie.
Le mil représente un aliment de base important pour la plupart des populations du sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi la création de variétés hybrides de cette denrée permettra de booster sa production en Afrique de l’Ouest.
Les chercheurs de l’INERA ayant conduit les tests nous en disent plus dans les vidéos suivantes :
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