C’est pour favoriser une meilleure connaissance des activités que des visites commentées ont été organisées dans les localités de Koumbia, Sebedougou, Makognadougou et Gombelêdougou. C’était du 22 au 25 octobre 2020, avec l’équipe du Programme Gestion des Ressources Naturelles et Systèmes de Production (GRN-SP/Ouest) de l'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et des partenaires de l’Union Régionale des Commerçants de Petits Ruminants.
Une cinquantaine de producteurs /éleveurs, en moyenne a pris part à ces activités. Une occasion pour eux de découvrir les technologies promues par le projet et connaitre leurs caractéristiques afin d’envisager leur adoption massive.
Les spéculations concernées par ces tests étaient entre autres, le Mucuna, le Brachiaria et la variété de sorgho Grinkan. Des spéculations qui permettront à chacun des producteurs/éleveurs de diminuer un certain nombre de contraintes.
“Avec ces fourrages j’ai pu non seulement nourrir mon bétail aussi bien pour le labour que pour la vente, mais j’ai aussi bénéficier de la fumure organique provenant de leurs bouses pour la fertilisation de mon champs”, a dit Mr Barry, producteur/éleveur à Koumbia. “J’en ai aussi vendu à des éleveurs pour engraisser leurs animaux”, renchéri-t-il.
Pour le chef de programme GRNSP-Ouest, le Dr Souleymane Ouédraogo, l’adoption de ces technologies permettra surtout de réduire un tant soit peu les conflits agriculteurs/éleveurs en ce sens que les derniers n'auront plus besoin de laisser leurs animaux en divagation pour le pâturage. Cela, à condition que les bonnes techniques de production soient suivies, tel que décrit par le Dr Ouédraogo pour ce qui concerne le Sorgho Grinkan (vidéo) et le Dr Baba Ouattara pour le Brachiaria (vidéo).
En plus de ces trois variétés (Mucuna, Brachiara et Sorgho Grinkan) implantées chez les producteurs, une vitrine à été mise en place à Makognadougou avec la Dolique, le Cajanus Cajan ou pois d'angole, le Pannicum Maximum, le Niebé 11P.
L’occasion faisant le larron, le représentant de l’Union Régionale des Commerçants de Petits Ruminants, Mr Oumarou Oula, a pu discuter avec les éleveurs sur la nécessité de donner une autre orientation à leur façon de travailler. “Pour la réussite de votre activité, vous devez d’abord vous entende entre vous”, a-t-il laissé comprendre. Une question qui nous rappelle encore le bien fondé du réseautage pour la bonne marche des activités d’élevage.
En attendant, c’est des dizaines de producteurs/éleveurs qui ont décidé d’adopter ces technologies afin de booster leurs productivités en terme de petits ruminants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire