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dimanche 2 août 2020

Nouveaux Hybrides de maïs : Mise à niveau des sociétés semencières pour leur production


Sous la présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, Mr Vincent DAO et la présence effective du Directeur Régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le Dr Jacob SANOU, la session de mis à niveau a regroupé une dizaine de producteurs des sociétés semencières. C’était le jeudi 23 juillet 2020 dernier au sein de la station de recherche de Farako-Bâ.

Avec pour objectif de mettre à niveau les entreprises semencières qui ont en charge la production des hybrides de maïs au Burkina Faso, la session de formation a concerné trois nouveaux hybrides notamment la variété KABACO, AGRA 2 et AGRA 6.
En effet, le Burkina Faso est l’un des seuls pays de l’Afrique de l’Ouest qui produit ses propres hybrides de maïs. 
C’est à l’issue d’un financement AGRA, que 10 nouveaux hybrides ont été créés par l’INERA. D’un niveau supérieur à BONDOFA et KOMSAYA, les seuls hybrides de maïs homologués et vulgarisés jusque-là, ces nouveaux hybrides ont été baptisés à l’origine, de AGRA 1 à AGRA 9. Ils ont un rendement allant de 8 à 10 tonnes à l’hectare. Parmi ces variétés, les plus performantes ont été baptisés SANEM (avec 10,4 tonnes/ha) et KABACO (avec 9,5 tonnes/ha).
La production de ces nouveaux hybrides ne se faisant pas comme les hybrides BONDOFA et KOMSAYA compte tenu du fait qu’ils intègrent des lignées, l’arrangement qu’on doit faire sur le terrain est différent. Il y a donc nécessité de former non seulement les producteurs semenciers qui produisaient déjà BONDOFA et KOMSAYA, mais également les inspecteurs semenciers.

Comme à l’accoutumé, la formation qui s’étalait sur deux jours, comprenait une phase théorique et une phase pratique, à la seule différence qu’elle a commencé par le terrain afin de montrer aux participants, non seulement les lignées qui serviront à la production mais aussi un de ces nouveaux hybrides.

Ce qu’il faut retenir, c’est que pour la production de ces nouveaux hybrides, un plus grand soin est demandé afin d’obtenir les rendements escomptés. Pour ce qui est des inspecteurs semenciers, l’occasion a été de voir les caractères sur lesquels ils devront se baser pour leur contrôle. 

À l’issue de la formation, chacun des producteurs est retourné chez lui avec au moins la gratuité du parent femelle d’un hectare de production. Et le coordonnateur de la formation, le Dr Jacob Sanou a, dans ses propos, signalé qu’ils attendent au minimum 5 hectares de ces hybrides produits par les producteurs semenciers d’ici le mois de novembre prochain. 


Arianne Koutiébou, Stagiaire en Communication

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