Sous la présidence
du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, Mr
Vincent DAO et la présence effective du Directeur Régional de l’Enseignement Supérieur,
de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le Dr Jacob SANOU, la session
de mis à niveau a regroupé une dizaine de producteurs des sociétés semencières.
C’était le jeudi 23 juillet 2020 dernier au sein de la station de recherche de
Farako-Bâ.
Avec pour objectif de mettre à niveau les
entreprises semencières qui ont en charge la production des hybrides de maïs au
Burkina Faso, la session de formation a concerné trois nouveaux hybrides
notamment la variété KABACO, AGRA 2 et AGRA 6.
En effet, le Burkina Faso
est l’un des seuls pays de l’Afrique de l’Ouest qui produit ses propres
hybrides de maïs.
C’est à l’issue d’un financement AGRA, que 10 nouveaux
hybrides ont été créés par l’INERA. D’un niveau supérieur à BONDOFA et KOMSAYA,
les seuls hybrides de maïs homologués et vulgarisés jusque-là, ces nouveaux
hybrides ont été baptisés à l’origine, de AGRA 1 à AGRA 9. Ils ont un rendement
allant de 8 à 10 tonnes à l’hectare. Parmi ces variétés, les plus performantes
ont été baptisés SANEM (avec 10,4 tonnes/ha) et KABACO (avec 9,5 tonnes/ha).
La production de ces
nouveaux hybrides ne se faisant pas comme les hybrides BONDOFA et KOMSAYA
compte tenu du fait qu’ils intègrent des lignées, l’arrangement qu’on doit
faire sur le terrain est différent. Il y a donc nécessité de former non
seulement les producteurs semenciers qui produisaient déjà BONDOFA et KOMSAYA,
mais également les inspecteurs semenciers.
Comme à l’accoutumé, la formation qui s’étalait sur
deux jours, comprenait une phase théorique et une phase pratique, à la seule
différence qu’elle a commencé par le terrain afin de montrer aux participants, non
seulement les lignées qui serviront à la production mais aussi un de ces nouveaux
hybrides.
Ce qu’il faut retenir, c’est que pour la production
de ces nouveaux hybrides, un plus grand soin est demandé afin d’obtenir les
rendements escomptés. Pour ce qui est des inspecteurs semenciers, l’occasion a
été de voir les caractères sur lesquels ils devront se baser pour leur
contrôle.
À l’issue de la formation, chacun des producteurs est
retourné chez lui avec au moins la gratuité du parent femelle d’un hectare de
production. Et le coordonnateur de la formation, le Dr Jacob Sanou a, dans ses
propos, signalé qu’ils attendent au minimum 5 hectares de ces hybrides produits
par les producteurs semenciers d’ici le mois de novembre prochain.
Arianne Koutiébou, Stagiaire en Communication
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