La société Neema Agricole du Faso SA (NAFASO)
est une entreprise semencière qui veut désormais ajouter une autre corde à son
arc. Celle de la transformation du riz. La transformation du riz est une
activité importante pour un pays en ce sens qu’elle permet de faciliter la
consommation locale. Pour mieux exceller dans le domaine de la transformation,
il est absolument important d’avoir de la matière première disponible en
qualité et en quantité. Dans son ambition de transformer le riz, NAFASO a jugé bon de d’agir afin de
faciliter la disponibilité de la bonne semence.
C’est à ce titre, qu’elle a, en collaboration avec le Programme Riz et
Riziculture de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), organisée du 27 au 29 juillet 2020,
une session de formation au profit des inspecteurs semenciers. Tenue sein de la
station de Farako-Bâ sous la présidence du Directeur Régional de Recherches
Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O),
représenté par le chef de Programme Gestion des Ressources Naturelles, Système
de Production/Ouest (GRS/SP), le Dr
Souleymane Ouédraogo, cette session avait pour objectif de former les
inspecteurs semenciers afin qu'ils puissent mieux accompagner les producteurs.
« Cela
permettra à ces producteurs de mieux produire du riz de qualité », selon le Directeur technique de NAFASO, Mr Idrissa Sawadogo.
En effet, la société n’entend pas
seulement faire une transformation, mais une « transformation modèle » du riz de luxe au Burkina Faso.
« S'il
n'y a pas la semence de qualité et de quantité suffisante, l'atteinte des
objectifs d'amélioration de la productivité ne sera pas possible »,
a dit le Dr Souleymane Ouédraogo à l’ouverture de la formation. Une affirmation qui corrobore avec l’avis
du Dr Kadougoudiou Konaté, formateur, sélectionneur riz qui estime que la
semence est le premier facteur de productivité.
Cette session qui a duré 3 jours a regroupé
une quinzaine d'inspecteurs semenciers, venus de tout le pays et a concerné les
variétés de riz comme la ORYLUX6, la IR841, etc. Ainsi, après avoir pris
connaissance de ces variétés avec les sélectionneurs, plusieurs autres domaines
ont été égrenés. Il s’agit de l’agronomie, l’entomologie, la bactériologie, la
nématologie, la malherbologie, la mycologie et le compostage.
A l’issue de ces 3 jours, chacun des
participants a reçu une attestation de formation.
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