"Gestion intégrée de la bacteriose de
l'anacardier au Burkina Faso à travers la gestion des pépinières, l'utilisation
des accessions tolérantes et le renforcement du contrôle du matériel végétal".
C’est ce projet qui a été lancé le lundi 17 février 2020 au Programme Cultures Maraîchères,
Fruitières et Plantes à Tubercules (CMFPT), Ex PV de la Direction Régionale de
Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O).
C'était sous la
présidence du Directeur Régional, représenté par le chef de service
Scientifique et Technique, Mr Seydou Sanou,
et la présence effective du Coordonnateur du Centre National de Spécialisation
en Fruits et Légumes (CNS-FL), le DrTarpaga Vianney et du Chef de programme CMFPT, le Dr Nébié Karim.
Cet atelier organisé
après une année de mise en œuvre du projet, avait pour but non seulement de le présenter
officiellement, mais aussi de présenter les acquis déjà engagés aux différents acteurs
y intervenants.
Financé par le Fond National de la Recherche et de l'Innovation
pour le Développement (FONRID) le projet interviendra dans le Kénédougou, le
Houet, la Comoé et le Noumbiel.
Coordonné par le Dr Cyrille Zombré de l'INERA, il a pour partenaires, le Centre national des Semences Forestières
(CNSF), l'Union Nationale des
Producteurs d'Anacarde du Burkina Faso (UNPA/BF), la Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement (DPVC).
Son objectif est de réduire
les pertes de rendement et la dépréciation de la qualité des noix de cajou
occasionnées par la bactérie X. citri pv. mangiferaeindicae
au Burkina Faso. Il s’agira pour cela (i) de former les pépiniéristes et les
producteurs sur les procédés d’obtention des plants sans et sur les bonnes
pratiques culturales limitant la dissémination de la bactérie ; (ii) de former
les inspecteurs phytosanitaires, chargé du contrôle du matériel végétal sur le
diagnostic rapide de la bactérie X. citri pv. mangiferaeindicae ;
et enfin, (iii) de vulgariser des accessions élites tolérantes à la bactérie.
En rappel, dans notre
pays le Burkina Faso, l’anacardier
occupe le 3ème rang des produits d’exportation agricole
après le coton et le sésame. Les exportations en valeur
de la noix de cajou sont passées de 16
milliards de F CFA en 2012 à environ 67 milliards de F CFA en 2016, soit une croissance de plus de 32% par an.
La noix de l’anacardier est
une importante matière première industrielle et d’exportation. Cependant, la
filière rencontre beaucoup de difficultés liées aux insectes ravageurs comme le
Ciseleur de rameaux, les Foreurs de
tiges et de tronc. À côté de ces insectes d’autres maladies sont à énumérer
telles que L’anthracnose, La pestalotiose, l’oïdium, la gommose, la rouille et les
bactérioses qui font l’objet de la mise en œuvre de ce projet.
Photo de famille |
Présidium - De gauche à droite : Dr Karim Nébié, Dr Vianney Tarpaga et Dr Cyrille Zombré |
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