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mardi 9 juillet 2019

Filière Haricot au Burkina Faso : Le PABRA pour la relance de la culture

L’Alliance Pan Africaine de Recherche sur le Haricot, PABRA, à travers le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche sur le Haricot, WECABREN / Burkina Faso basé à  l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, INERA depuis 2009, a tenu un atelier technique de début de campagne, le mardi 25 juin 2019, au sein du Centre de Recherche Environnementales et Agricoles (CREAF) de Kamboinsè. Cet atelier qui se voulait participatif, a regroupé l’équipe pluridisciplinaire de mise en œuvre des activités du programme, composée de chercheurs et techniciens de l’INERA et de l’IRSAT.

Une équipe pluridisciplinaire a participée à l'atelier

L’objectif de l’atelier était de faire le bilan de la campagne écoulée et de fixer les bases de celle à venir avec l’adoption du programme d’activité 2019.
Concernant la campagne écoulée, huit provinces ont été couvertes par les activités du programme. Il s’agit de la Comoé, du Houet, du Kadiogo, du Sanguié, de la Sissili, du Séno, du Zandoma et du Ziro. Les activités menées étaient entre autres, le criblage de variétés de haricot, l’évaluation d’une vingtaine de lignées d’haricot riz (haricot tepari), l’évaluation de 120 lignées d’haricot vert dont 40 retenues pour leur tolérance à la chaleur et à la sécheresse. Cette couverture a permis d’identifier un des problèmes majeurs pour la culture du haricot sec qui n’est autre que la question de fertilité des sols. 
Pour cette raison le coordonnateur du PABRA / WECABREN-BF, Monsieur Diasso Gabriel, a souligné, dans son intervention, la nécessité d’améliorer la fertilisation du haricot et d’apporter de nouvelles variétés pour répondre à la question de la relance de la
Mr Diasso Gabriel, coordonnateur du projet !
production du haricot vert. En outre, il a félicité la forte implication de l’équipe du Département Technologie Alimentaire (DTA) de l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies, IRSAT sur le volet nutrition.



En plus de toutes ces activités, un atelier participatif et des travaux de terrain avec les acteurs de la filière haricot vert et haricot-riz (haricot tepari) ont été menés avec une mention spéciale sur l’aspect genre. Cela a permis de construire le réseau d’acteurs de ces deux spéculations et de souligner le rôle et la position des femmes. Ces informations permettent d’entamer l’aspect corridor qui est la construction de déboucher sous régionales avec les autres pays que sont principalement le Togo, le Ghana, Burkina et la Cote d’Ivoire. Avec le Burkina Faso, cela forme le  TOGABUCI, connu sous le nom de corridor.

Au compte du programme d’activité 2019, sept activités ont été retenues par la coordination régionale. Compte tenu du budget très réduit alloué pour la conduite des activités les participants ont surtout échangé sur les types d’activités a menée sur le terrain cette année et les synergies entre activités au cours de la campagne qui s’installe. Ensemble sélectionneurs, nutritionnistes, spécialistes genre, spécialistes de la fertilité du sol, étude du marché, suivi évaluation et communication ont conclu sur une stratégie cohérente de conduite des différentes activités.
On retiendra surtout que les participants qui sont de disciplines diverses se sentaient très engagés avec une  volonté de redynamiser les filières haricot vert et haricot riz.

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