Le
jeudi 04 avril 2019 s’est tenu au sein de la Direction Régionale de
Recherches Environnementales et Agricoles de L'Ouest (DRREA-O), une session
de
formation en production de semences certifiées
de Variétés de maïs hybrides.
Quatrième du genre,
cette session présidée par Mme Konaté Myriam, chef du personnel, représentant
le Directeur Régional, a concerné les
producteurs des sociétés semencières et individuels.
« La
semence est notre premier facteur de production et de développement durable »,
a dit le Dr Jacob Sanou, coordonnateur des formations au sein de la DRREA-O. Une bonne
récolte dépend d’une bonne semence, quoi de plus normal pour se former à sa
production ? C’est pour cela que la vingtaine de
producteurs sont venus soit individuellement, soit par le biais de sociétés
semencières deux jours durant, entre la théorie et la pratique, pour se plier à
la règle des producteurs de semences de variétés de maïs hybride.
Pour l’occasion, plusieurs
modules leurs ont été dispensés par l’ensemble des chercheurs intervenants dans
le processus mise en place par la
coordination des formations.
Ainsi, de l’introduction à la production de semences hybrides à l’illustration
de la pratique de production en parcelle, nos futurs producteurs semenciers ont
d’abord fait connaissance avec les deux variétés hybrides autorisées en culture
au Burkina Faso que sont BONDOFA et KOMSAYA.
« Pour que la
semence soit homogène, il est nécessaire de prendre en compte un certain nombre de dispositions»,
aux dire de Mr Paré Pascal, l’un des formateurs. C’est pourquoi, les informations nécessaires à la mise en place
d’un champ de production de semence telles que la période de production, le
choix du champ, la préparation du lit de semence, la dose de semis, la densité
de peuplement, le contrôle des mauvaises herbes du maïs, etc., leur ont été
expliqué. La clôture du
champ est absolument nécessaire et il convient de ne pas avoir autour du champ
toutes autres variétés.
Pour ce qui est de l’aspect
agronomique de la production, la fertilisation organique et de la fertilisation
minérale ont été égrenés.
Parlant de l’épuration
qui est l’élimination des plantes hors types et des plantes malades dans les
parents mâles et femelles, il a été souligné que son stade se résume à la
montaison et à l’épiaison.
La castration est aussi
un stade très important dans le processus d’hybridation. Elle se caractérise
par l’élimination des panicules du parent femelle avant floraison. C’est aussi
l’élimination des panicules de toutes les plantes. Pour avoir de bonnes
semences, la castration doit être parfaite.
L’autre volet et non des
moindres dans la production de semences hybride c’est le contrôle et
certification des semences. C’est ainsi qu’un rappel a été fait sur les aspects
législatifs des semences, le contrôle au champ et au laboratoire ainsi que la
certification de semences.
Au deuxième jour, l’assistance
s’est déportée sur des parcelles d’expérimentation et dans les laboratoires,
pour toucher du doigt les réalités du terrain. À l’issue, chacun est rentré
chez lui, nantis de son attestation de formation.
QUELQUES IMAGES
Matènè DEMBELE
Serges Armel OUEDRAOGO
Abdoul Aziz SENOU
Stagiaires
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