Le laboratoire de phytopathologie du
programme Cultures Maraichères Fruitières et Plantes à Tubercules (CMF-PT) de l’Institut
de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé du 23 au 25
janvier un Séminaire de Formation sur l’épidémiologie moléculaire des bactéries
pathogènes des plantes. C’était
en collaboration avec le Centre
de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
et L'Institut de recherche pour le
développement (IRD), au sein
de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de
l’Ouest (DRREA-O).
Les participants ont eu trois jours pour se familiariser avec le thème de la formation ! |
Placé sous la présidence du Directeur Régional de
Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O) par intérim, Mr
SEYDOU SANOU, ce séminaire a regroupé une vingtaine de participants composé de
doctorants et de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de l’analyse des
populations bactériennes pathogènes des plantes. Elle a été suivie par une
formation de deux jours placée sous le thème : « Recrudescence des
maladies bactériennes des plantes en Afrique, un plaidoyer pour une
surveillance épidémiologique des bactéries phytopathogènes ».
L’objectif de cette formation était d’apporter un
soutien sur la gestion des maladies bactériennes des plantes et sensibiliser
sur leur importance en Afrique de l’Ouest avec l’émergence de plusieurs d’entre
elles sur le continent ou leur expansion dans de nouvelles régions depuis le
début du XXIème siècle.
Pendant trois jours, les participants ont alors eu une
demi-journée de séminaire sur les principales maladies bactériennes des plantes
émergentes en Afrique de l’Ouest. Ce séminaire
était ouvert localement mais aussi à des partenaires des régions de l’Afrique
de l’Ouest.
Les deux jours restant ont été consacrés à la session
de formation appliquée qui aura permis à
ces apprenants d’être nantis non seulement
en matière de généralités sur la diversité génétique des populations et
l’épidémiologie moléculaire, mais également sur les paramètres de la diversité
intra et inter-population. La gestion des logiciels d’analyse telles que ARLEQUIN,
GENAIEX6.502, HP Rare.2Feb2009, PHYLOVIZ.2.0, etc. et leur application a des données et pratique
sur ordinateur a aussi été l’un des points saillants de cette session.
L’occasion faisant le larron et technologie oblige, un
groupe WhatsApp a été créé, afin de permettre aux participants déjà formés de
rester en contact pour des échanges, des partages de perspectives et de solutions
concernant le thème de la formation. La
discussion générale avant la clôture de la formation a surtout concernée les
moyens qui permettraient d’étendre le cri de cœur à d’autre pays pour plus
d’impacts. Cela, aux dires du Dr Wonni Issa, phytopathologiste, «passe nécessairement par un premier pas qui
est une collaboration sud-sud».
La session a été validée par des attestations de
formation à l’ensemble des participants.
Quelques formés nantis de leurs attestations de formation ! |
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