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mardi 12 février 2019

FORMATION : L’épidémiologie moléculaire des bactéries des plantes mise à nue



Le laboratoire de phytopathologie du programme Cultures Maraichères Fruitières et Plantes à Tubercules (CMF-PT) de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé du 23 au 25 janvier un Séminaire de Formation sur l’épidémiologie moléculaire des bactéries pathogènes des plantes. C’était en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et L'Institut de recherche pour le développement (IRD), au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O).

Les participants ont eu trois jours pour se familiariser avec le thème de la formation !
Placé sous la présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O) par intérim, Mr SEYDOU SANOU, ce séminaire a regroupé une vingtaine de participants composé de doctorants et de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de l’analyse des populations bactériennes pathogènes des plantes. Elle a été suivie par une formation de deux jours placée sous le thème : « Recrudescence des maladies bactériennes des plantes en Afrique, un plaidoyer pour une surveillance épidémiologique des bactéries phytopathogènes ».

L’objectif de cette formation était d’apporter un soutien sur la gestion des maladies bactériennes des plantes et sensibiliser sur leur importance en Afrique de l’Ouest avec l’émergence de plusieurs d’entre elles sur le continent ou leur expansion dans de nouvelles régions depuis le début du XXIème siècle.
Pendant trois jours, les participants ont alors eu une demi-journée de séminaire sur les principales maladies bactériennes des plantes émergentes en Afrique  de l’Ouest. Ce séminaire était ouvert localement mais aussi à des partenaires des régions de l’Afrique de l’Ouest.

Les deux jours restant ont été consacrés à la session de formation appliquée qui aura  permis à ces apprenants d’être nantis non seulement  en matière de généralités sur la diversité génétique des populations et l’épidémiologie moléculaire, mais également sur les paramètres de la diversité intra et inter-population. La gestion des logiciels d’analyse telles que ARLEQUIN, GENAIEX6.502, HP Rare.2Feb2009, PHYLOVIZ.2.0, etc. et  leur application a des données et pratique sur ordinateur a aussi été l’un des points saillants de cette session.

L’occasion faisant le larron et technologie oblige, un groupe WhatsApp a été créé, afin de permettre aux participants déjà formés de rester en contact pour des échanges, des partages de perspectives et de solutions concernant le thème de la  formation. La discussion générale avant la clôture de la formation a surtout concernée les moyens qui permettraient d’étendre le cri de cœur à d’autre pays pour plus d’impacts. Cela, aux dires du Dr Wonni Issa, phytopathologiste,  «passe nécessairement par un premier pas qui est une collaboration sud-sud».
La session a été validée par des attestations de formation à l’ensemble des participants.

Quelques formés nantis de leurs attestations de formation !

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