Au Burkina Faso, pays
Sahélien, ou l’autosuffisance alimentaire demeure de nos jours un problème à
résoudre, le maïs est la troisième céréale la plus cultivée. Il occupe une
place de choix, dans la politique d’amélioration de l’autosuffisance
alimentaire.
Par ailleurs, le maïs
n’est pas que nourriture. C’est aussi un purificateur de l’air. Un hectare de
maïs fournit 4 fois plus d’oxygène qu’un hectare de forêt ! Dans le même temps,
il absorbe 4 fois plus de gaz carbonique : dans l’ordre de 20 à 30 tonnes par
hectare. Même après sa « mort » : lorsqu’il se décompose, après la récolte, le
maïs retient bénéfiquement le carbone prisonnier dans le sol. Le maïs,
considéré comme l’autre « poumon vert » de la planète, est ainsi un allié
précieux dans le combat contre l’effet de serre.
Enfin, la culture du maïs assure, une fonction de recyclage des effluents d’élevage. Lisiers et fumiers sont en effet des sources d’azote pour la plante. D’où quelques odeurs de campagne, qui démontrent non pas une pollution, mais bel et bien une action bénéfique du maïs sur l’environnement !
Enfin, la culture du maïs assure, une fonction de recyclage des effluents d’élevage. Lisiers et fumiers sont en effet des sources d’azote pour la plante. D’où quelques odeurs de campagne, qui démontrent non pas une pollution, mais bel et bien une action bénéfique du maïs sur l’environnement !
Dans la dynamique
d’assurer la sécurité alimentaire si chère à notre patrie, et d’assainir notre
environnement, l’Institut de l’Environnement et de Recherches
Environnementales et Agricoles, INERA, à travers son programme Céréales
Traditionnelles, met à la disposition de la population, des variétés de maïs,
répondant aux besoins et aux conditions climatiques. Il existe de variétés
composites dérivées d’un seul parent et des variétés hybrides dérivées de deux
parents (mâles et femelles).
Flavienne Valérie
SAWADOGO
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