Le Programme Riz et Riziculture de l’INERA a
organisé les 19 et 20 avril 2018, au sein de la Station de Farako-Bâ, à quelques
encablures de Bobo-Dioulasso, un atelier de validation d’un projet
pluridisciplinaire et d’amendement d’un manuel sur le riz. C’était sous la
présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles
de l’Ouest, représenté par le Chef de Service Scientifique et Technique,
Monsieur Seydou Sanou.
Contribuer à l’amélioration
de la productivité du riz dans les écologies rizicoles du Burkina Faso, c’était
l’objectif visé par l’équipe pluridisciplinaire du programme riz, par
l’organisation de cet atelier. Et le représentant du Directeur régional, Monsieur
Sanou Seydou a, dans son allocution souligné la pertinence de la prise en
compte de la pluridisciplinarité dans la mise en œuvre de toute activité.
Le Projet
de recherche-développement pour l’amélioration durable de la productivité, de
la compétitivité et de la qualité du riz dans le contexte de changements
climatiques au Burkina Faso (PRD_RizBF) a donc été validé par l’ensemble des acteurs
intervenants dans le programme riz. Son objectif est de contribuer à la
sécurité alimentaire à travers l’amélioration de la performance de la chaine de
valeurs de riz au Burkina Faso. Plus spécifiquement, il s’agira d’améliorer le
potentiel de rendement, la valeur nutritionnelles des variétés préférées par le
marché, développer des systèmes de
culture résilients à base de riz à travers la gestion intégrée de l’eau,
de la fertilité des sols et des bio-agresseurs, proposer des technologies
améliorées de mécanisation de la production, de la récolte et de la
post-récolte et enfin, diffuser les technologies générées.
Prévu pour une durée de 5
ans, ce projet débutera en janvier 2019 et concernera l’ensemble des parties
prenantes du programme riz et riziculture, notamment la Sélection, l’Entomologie,
la Phytopathologie, le système de production, la récolte et poste-récolte et la
socio-économie.
Il
permettra de mettre au point des variétés à haut rendement et des techniques
améliorées de culture de riz et aura pour partenaires entre autres, le Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques,
le Ministère des Enseignements Supérieurs, de la Recherche Scientifique et des Innovations,
le Ministère de l’Environnement,
de l’Economie Verte et du Changement Climatique, le
Ministère des Finances et leurs démembrements, les Universités Etrangères,
Bagré Pôle, FAO, AFRICARICE, IRD, CIRAD, IFDC, etc.
Les autres activités du jour, c’était l’amendement du manuel de
production du riz et du prospectus sur le programme riz. Alors que ce dernier
permettra au programme de se vendre auprès de ses partenaires en ce sens qu’il
est un document de communication qui donnera plus de visibilité à ses
activités, le premier servira assurément de référence des meilleures techniques
de production pour les producteurs.
Quelques
informations sur le Programme Riz et Riziculture
Le Programme
Riz et Riziculture du
Département Productions Végétales (DPV) est basé à
la Station de Farako-Bâ, à 10 km de
Bobo-Dioulasso. Il comprend quatre sections que sont : SAVARIZ, Défense
des cultures, Agronomie et gestion de l’eau ainsi que la Socio-Economie, pour
une trentaine de personnel. Il est spécialisé dans l’amélioration variétale du riz, l’agronomie,
les techniques culturales, la défense des cultures, etc.
L’occasion de cette
rencontre a été saisie par le chef de programme, le Dr Issa Wonni, de revenir
sur l’ensemble des conventions et protocoles du programme parmi lesquels on
retiendra Bagépôle dont l’objectif est de produire 135 tonnes de semences de base sur la plaine
hydroagricole de Bagré, NAFASO avec pour objectif de produire 100 tonnes de
semences de base des variétés de riz FKR 62N, FKR 19, FKR 59, FKR 61 et le
Projet Riz Pluvial (PRP) dont il s’agira d’appuyer la production de semences de
pré-base (G1) de la TS2 , assurer sa disponibilité en meilleure qualité et
produire au cour de la saison sèche 2018 des semences de base des variétés TS2
(0,5 ha) et FKR19 (0,25 ha).
« Désormais, tous les chercheurs du programme
seront parrainés », a souligné le Dr Wonni. En effet, le parrainage des
chercheurs est un accompagnement scientifique permettant aux plus jeunes et aux
moins gradés de gravir facilement les échelons. Les parrains qui sont alors au
diapason des activités de leurs filleules les orientent scientifiquement. Le
parrainage est un processus très important pour le CAMES.
Vue des participants à l'atelier de validation ! |
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