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vendredi 11 octobre 2024

Filière légume au Burkina Faso : SAFEVEG implique les producteurs dans le processus de sélection des variétés

 

Les acteurs du projet « des légumes sains produits localement pour les consommateurs en Afrique de l’Ouest » (SAFEVEG), en collaboration avec l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), à travers le Centre Régional d’Excellence en Fruits et Légumes (CRE-FL), ont organisé le samedi 05octobre 2024, une visite de parcelles expérimentales. C’était au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O), Station de Farako-bâ.

Avec pour objectif d’impliquer les producteurs et autres parties prenantes dans le processus de sélection variétale, afin d’identifier les variétés les mieux adaptées aux besoins locaux et aux conditions de culture, la visite commentée a connu la présence effective du Directeur Régional Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, le Dr Aimé Omer HEMA, du coordonnateur du CRE-FL, le Dr Pierre Éric SOMBIE et de la coordonnatrice du projet SAFEVEG Burkina, Mme Natacha GOUBA.

Une trentaine de participants, composée de producteurs et des représentants d’entreprises semencières partenaires, étaient à l’assaut pour découvrir les différentes variétés de ces spéculations mises en culture. Au total, huit variétés d’amarante et six variétés de gombo étaient concernées. Pour l’occasion, chacun des participants a été doté d’un kit de semence. Une manière pour les organisateurs, de leur permettre de pouvoir expérimenter ces variétés dans son propre champ.

L’occasion faisant le larron, les participants ont pu se familiariser avec quelques variétés de tomates, de piments, d’aubergines, et de corète qui se trouvaient également dans la parcelle.

En rappel, SAFEVEG est un projet mis en œuvre dans trois pays. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali et du Bénin. SAFEVEG vise à augmenter la consommation de légumes dans les zones urbaines et périurbaines des trois pays cibles afin de réduire la sous-alimentation, améliorer les revenus et la productivité des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes et étendre l’utilisation durable des terres. Il est soutenu dans cette lancée, par le Centre mondial des cultures maraichères (World Vegetable Center) et appuyer par l’université de Wageningen au pays Bas, le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement(CIRAD), l’Institut National de Recherche Agricole (INERA), l’Institut de Recherche Agronomique du Bénin (INRAB), l’Institut d’Economie Rurale (IER) et l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT).

La photo de groupe avec les participants !

 

Djama KONE

Stagiaire en Communication

mardi 8 octobre 2024

Science et technologie : Bobo-Dioulasso accueille le SIST 2024

 


C’est parti pour la 5ème édition du Symposium International sur la Science et la Technologie (SIST). Le top départ a été donné ce lundi 7 octobre 2024, à la Maison de la Culture Mgr Anselme Titiama SANOU de Bobo-Dioulasso. Placé sous la présidence du Pr Adjima THIOMBIANO, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la présente édition est co-organisée par le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et l’Université Nazi-Boni (UNB). La cérémonie officielle d’ouverture a connu la présence de Madame la gouverneure de la Région des Hauts-Bassins ainsi que le président de la Délégation Spéciale de la Commune de Bobo-Dioulasso.

Le présidium de la cérémonie d'ouverture avec le Pr Adjima Thiombiano au milieu

 

Placé sous le thème : « Contribution de la recherche scientifique à la résilience des populations dans un contexte de crises multidimensionnelles », la 5ème édition du Symposium International sur la Science et la Technologie, rassemble d’éminentes personnalités scientifiques composés de chercheurs et d’enseignants chercheurs, d’innovateurs, de doctorants, d’étudiants en année de Licence, d’élèves et d’industriels.

Le SIST est un cadre pour les différents acteurs du monde de la recherche, de présenter leurs résultats innovants en vue de contribuer au développement socio-économique de notre pays, selon le Pr Adjima THIOMBIANO. Dans la même lancé, le Délégué Général du CNRST, président du Comité d’Organisation ajoutera, que 273 communications orales et plus de 80 posters, toutes thématiques confondue, en lien avec la science et la technologie, seront présentés.  « Toutes ces communications proviennent de 11 pays, dont le Bénin, le Brésil, le Cameroun, le Congo, la Guinée, le Mali, et le Sénégal », a-t-il ajouté. Toujours selon lui, le SIST est un cadre pour les étudiants de s’imprégner de l’état d’avancement des travaux de recherche dans les universités et centres de recherche. « Ce symposium reste un cadre de réflexion et de partage d’expertises » selon ses dires. En effet, le Symposium sur la Science et la Technologie est un tremplin de mise en commun des intelligences pour apporter des solutions aux problèmes de nos pays.

C’est en cela, que le président de l’UNB, le Pr Hassan Bismarck Nacro s’est exprimé sur son importance pour la communauté scientifique mais aussi pour le développement durable. « Le SIST représente une plateforme essentielle pour le partage des connaissances. C’est une rencontre du donner et du recevoir », a-t-il soutenu avant d’ajouter que les chercheurs et enseignants chercheurs ont là, une opportunité de présenter leurs travaux de recherche et de les soumettre à une communauté scientifique plus large.

 

Un parterre de scientifique pour parler sciences et technologies !

Une édition appréciée par les plus hautes autorités de la ville

C’est une première que la ville de Bobo-Dioulasso accueille un évènement scientifique d’une telle envergure, a souligné le Président de la Délégation Spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso. Ce dernier n’a pas manqué de salué l'initiative. « Pour la ville de Bobo-Dioulasso, c’est une initiative à louer à sa juste valeur », a-t-il ajouté. En effet, ce n’est un secret pour personne, la région des Hauts-Bassins, dont dépend la ville de Bobo-Dioulasso, a de nombreuses potentialités agro-sylvo-pastorales qui n’attendent que la contribution de la recherche pour s’épanouir. Le choix de la ville de Sya, pour l’organisation de cette 5ème édition est donc bien pensé.

Plusieurs partenaires interviennent dans l’activité également, à travers l’animation de stands. Et officiels et participants ont procédé à la visite de ces stands, à l’issue de la cérémonie d’ouverture.

Stand PRSA et CRE-FL, partenaires du SIST

 

Un avenir prometteur à l’horizon…

La présente édition du Symposium International sur la Science et la Technologie (SIST) est co-organisée par le Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et l'Université Nazi Boni (UNB). Elle devrait permettre, 5 jours durant, aux éminentes personnalités scientifiques, de débattre des thématiques d’actualité, principalement sur la résilience dans le contexte de crises multidimentionnelles que vit notre pays. Cela sera une occasion d’échanges et de partages des résultats acquis sur la contribution de la recherche scientifique à la résilience des populations. Parallèlement, Il s’agira de susciter l’analyse critique des résultats produits par les scientifiques et indiquer leur contribution à la résilience des populations et des institutions.

Le président de l’édition a, dans son intervention, montré la joie qui l’anime de voir le monde de la recherche et des universités, se mettre en union pour l’organisation de cet événement.

Dans le sens de l’amélioration de cette activité scientifique, le Pr Adjima Thiombiano a souhaité davantage d’implication de l’ensemble des Instituts d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR). Cette nouvelle organisation, selon lui, va donner plus de poids au SIST.

Flavienne Valérie SAWADOGO