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lundi 14 novembre 2022

Production de semences de base des parents d’hybrides de maïs : Mise en place d’un cadre de planification


 

Il s’est ouvert, le vendredi 11 novembre 2022, au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, un atelier de concertation pour la mise en place d’un cadre de planification de la production de semences de base des parents d'hybrides de maïs.

Organisé par les chercheurs du Programme Céréales Traditionnelles (CT), dans le cadre du projet « Promotion d’une Agriculture résiliente au changement climatique pour les systèmes de production de maïs résilients au profit des petits producteurs du Burkina Faso », FARMS-BF, il a regroupé une dizaine de participants composés d’acteurs intervenants dans la chaîne de production de semences de maïs hybrides dont les chercheurs, les entreprises semencières, etc. Il a été animé par une équipe de spécialistes en amélioration des plantes, en socioanthropologie et en agroéconomie.

Voulu, dans le but de faire la restitution des résultats d’un travail préliminaire afin d’adopter des recommandations, cet atelier a permis aux participants de se familiariser avec les résultats de l'enquête sur le manque récurrent de semences de base de maïs, de proposer une stratégie innovante pour pallier au problème et une feuille de route sur la mise en œuvre des recommandations.

En effet, ce n’est un secret pour personne, le maïs est une importante spéculation au  Burkina  Faso. Il contribue à un niveau élevé dans l’économie de notre pays. Même si des variétés améliorées ont été créés, force est de se rendre compte que la semence de base de maïs n’est pas toujours disponible en quantité et à temps. Pour certains, cela implique l’INERA, qui de son côté, pointe du doigt les semenciers. Certes, beaucoup d’efforts ont été fait pour pallier au problème, grâce à l’intervention des projets récents (HBCAS, BMCO,  etc.) financé par  l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, AGRA. Parallèlement, les projets FARMS-BF et ProRES, toujours en  cours  d’exécution, apportent aussi leurs pierres dans la construction de cette dynamique. Il convient alors de pérenniser cette dynamique, tout en assurant sa durabilité, de sorte qu’en cas d’absence de financement de projets, elle puisse survivre.

C’est pourquoi, cette réflexion a été engager de façon participative avec tous les acteurs pour  trouver  un  mécanisme  ou  un  système  de  coordination  de  la  planification  des besoins en semence de base de maïs. 

Aperçu de la feuille de route proposée

 

Il s’agira donc de :

      Diffuser le résultat de la synthèse de l’étude et les recommandations de l’atelier auprès des acteurs (INERA, Sociétés semencières, ANES-BF, UNPSB, DGPA, ProRes, AGRA,

      Inciter une rencontre entre les sociétés semencières,

      Organiser un cadre de concertation élargi en dernière décade de Janvier,

      Faire le point des quantités de semences des parents des hybrides produites au mois de décembre,

      Envoyer les correspondances aux structures (DGPV, ANES-BF, UNPSB et les sociétés) sur les quantités produites et recueillir les expressions des besoins pour la campagne 2022-2023 entre décembre et janvier,

      Établir les contrats de production de Semences de Bases des Parents Hybrides avec les entreprises pour la campagne 2024-2025,

      Former les inspecteurs et les semenciers sur la connaissance des nouveaux hybrides.

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