Amélioration de la productivité du maïs : la prevue avec le projet FARMS-BF

Les producteurs de Peni, Bérégadougou-Kôkô, Satiri, pour ne citer que ceux-là, sont en admiration devant ce qu’il leur a été donné de constater dans les parcelles ayant servies de tests pour les activités du projet FARMS – BF. Ces visites intervenues les 14 et 15 septembre 2022 derniers ont permis aux acteurs du projet de toucher du doigts les réalités de ces tests.

 « Le projet FARMS-BF a été voulu, en vue d’augmenter la productivité, la disponibilité et la demande de variétés de maïs à haut rendement, résilientes aux changements climatiques qui seront accessibles aux producteurs dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades » avait dit le coordonnateur, le Dr Abdallah Dao, chercheur à la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O).

Après une série de visite des tests mises en place en milieu paysan, on peut dire que les acteurs sont en mesure d’atteindre leurs objectifs. Ceci se confirme par les propos des producteurs ayant conduits les différents tests comme Mr Issa Sanou, producteur à Sala, dans la commune rurale de Satiri. « Ce que nous avons appris va contribuer à augmenter notre productivité » a dit le quarantenaire ».  Il continue en assurant que le rendement sera nettement supérieur à celui de leurs anciennes pratiques. « En plus, nous gagnerons beaucoup plus en termes d’espace », a renchérit Mr Sanou. 

Mr Issa Sanou est l'un des producteur VBA ayant conduit les tests

 

Il faut rappeler que très souvent, les producteurs ne maîtrisent pas les bonnes pratiques agricoles. C’est pourquoi, l’une des activités du projet “Fostering climate-resilient Agriculture for Resilient Maize production Systems for small6scale producers in Burkina Faso” (FARMS - BF) en français, « Promotion d’une Agriculture résiliente au changement climatique pour les systèmes de production de maïs résilients au profit des petits producteurs du Burkina Faso », a été la formation de ces derniers.

Cela dans l’objectif de leur faire mieux comprendre les technologies et stratégies innovantes. Et ces derniers devraient à leurs tours former d’autres producteurs pour perpétuer les acquis afin de renforcer leur résilience dans un climat imprévisible et un environnement en mutation.

Et le chargé de programme à AGRA, chargé du suivi des projets dans les hauts-bassins et cascades, Mr Stephane Bayala , est confiant. « Comme vous pouvez le constater, la différence est vraiment nette avec les champs des producteurs. On a un feuillage très vert, des épis très bien remplis, ce qui annonce une très bonne récolte », a-t-il laissé entendre. 

Mr Stephane Bayala, chargé du suivi des projets s'est dit satisfait !

 

En effet, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces tests se présentent bien. Selon les propos recueillis auprès des producteurs sur place, la plupart de ces pratiques sont une nouvelle découverte pour eux, notamment en ce qui concerne l’application de la fumure organique, de l’engrais mais aussi l’association avec le Cajanus dans la culture du maïs.

Beaucoup sont déjà dans l’optique de l’adoption l’année prochaine, à condition d’avoir à leurs disposition ces technologies.

En rappel, les activités du projet FARMS-BF sont coordonnées par l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA). Bien d’autres partenaires concours également à sa mise en œuvre. Il s’agit des Directions Régionales de l’Agriculture, de l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAM), des sociétés semencières comme Saala Monde Rural (SMR) et Agri Promo, du CEAS Burkina, de l’Association d’Appui au Développent Rural, etc. Il est financé par l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA).

 

 Flavienne Valérie SAWADOGO