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lundi 27 septembre 2021

Cultures maraîchères au Burkina Faso : Bientôt de meilleurs produits Biologiques

Le mardi 21 septembre 2021, est intervenu, le lancement du projet FONRID/AAP7/NCP/PC/2020 sur « la promotion d’un modèle de production biologique des cultures maraîchères au Burkina Faso ». C’était sous la présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’ouest, DRREA-O, Mr Vincent Dao et la présence effective du coordonnateur du Centre National de Spécialisation en Fruits et Légumes, Cns-FL, le Dr Vianney TARPAGA.


Avec pour objectif général de présenter le projet et le PTBA 2021 aux participants, l’atelier de lancement a permis spécifiquement de (i) présenter le document du projet, (ii) présenter les activités du PTBA 2021 du projet et (iii) échanger avec les participants sur les différentes activités du projet.

Une vingtaine de personnes, venues des différentes Directions Régionales de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) ainsi que des structures partenaires comme la Direction de la Production des Végétaux et du Conditionnement (DPVC), Bioprotect-B, la Direction Régionale de l’Agriculture des Aménagements Hydroagricoles et de la Mécanisation (DRAAHM) des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun, ont pris part à cet atelier.

Le projet « promotion d’un modèle de production biologique des cultures maraîchères au Burkina Faso » a été voulu afin de contribuer au développement de la gestion durable des nuisibles des cultures par  la réduction de 50%, de l’utilisation des pesticides chimiques dans la production des cultures maraîchères dans notre pays. Cela passe nécessairement par la conception d’un modèle de production biologique de la tomate, de l’oignon et du chou, la mise en place de façon participative, le modèle de ces cultures en milieu réel et la promotion de l’émergence de la production biologique en culture maraîchère. Les bénéficiaires sont de deux ordres. Les bénéficiaires directs que sont les producteurs et es consommateurs et les bénéficiaires indirects que sont les commerçants, transformateurs les étudiants, les agents du ministère de l’agriculture et les chercheurs.

 

Pourquoi promouvoir ce modèle de production biologique ?

Les cultures maraîchères jouent un rôle considérable dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. C’est un secteur pourvoyeur d’emplois avec plus de 600.000 personnes dont 35% de femmes. Plus de 46.500 ha ont été cultivés pendant la campagne 2013-2014, avec une production de 1.120.000 tonnes. Des chiffres qui démontrent de l’importance de ces cultures dans notre pays.

Malheureusement, face à la pression des bios agresseurs sur les cultures maraîchères qui jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso, et face au système de production intensive, le constat est que les producteurs utilisent abusivement les intrants chimiques pour augmenter la productivité de leur exploitation. Au Burkina Faso, près de 37% des intrants agricoles importés sont constitués des pesticides chimiques de synthèse. La méconnaissance des problèmes phytosanitaires et la non maîtrise des normes sécuritaires liés à l’utilisation de ces produits chimiques constituent une préoccupation majeure. 

C’est dans la perspective de la durabilité écologique et socio-économique des cultures maraîchères les plus cultivés au Burkina Faso, à savoir la tomate, le chou  et l’oignon que le Fond National de la Recherche et l’Innovation pour le Développement (FONRID) a accordé un financement suite à son 7ème appel à projet pour promouvoir un modèle de production biologique des cultures maraîchères au Burkina Faso. Un financement à hauteur de 25 millions de Franc CFA pour une durée de trois ans, qui vient à point nommé pour le bonheur des producteurs des principales zones du projet que sont les régions de la Boucle du Mouhoun et les Hauts Bassins.

Rappelons que le projet est coordonné par l’INERA, en partenariat avec la DGPV et Bioprotect-B. L’INERA sera chargé de coordonner les différentes activités prévues, la DGPV aura pour mission d’accompagner la mise en place et le suivi participatif des tests de démonstration et des formations, et enfin Bioprotect aura la tâche de fournir les biopesticides et les adjuvants nécessaires à la formulation des pesticides biologiques.

Photo de famille avec les participants

Arianne Koutiebou et Pauline Nafi Ouattara

Stagiaires en Communication

 

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