« Effets du compost à base des coques d´anacarde sur les paramètres végétatifs et le rendement du cotonnier dans les conditions de culture biologique», c’est le thème traité par Issouf Traoré, étudiant à l’Institut du Développement Rural de l’Université Nazi Boni, pour l’obtention de son diplôme d’Ingénieur du Développement Rural (IDR). L’objectif global de l’étude était d’améliorer la productivité du système de production du coton biologique par l'utilisation du compost à base des coques d'anacarde.
En effet, le coton représente la plante à fibre la plus cultivée dans le monde (FAO, 2014). Sa production mondiale est d’environ 25 millions de tonnes de fibre par an (Helvetas, 2008). La FAO (2014) estime que près de 100 millions de familles rurales dépendent directement de la production de coton dont plus de 6 millions de foyers ruraux africains. Pour de nombreux pays en Afrique de l’Ouest, le coton s’avère être le moteur de développement économique. Le coton joue un important rôle dans la vie socio-économique du Burkina Faso, vu son impact sur la vie des populations même dans les contrées les plus reculées du pays avec une production de 768 930 tonnes à la campagne 2015-2016 (MAAH, 2016).
La culture de coton est susceptible de présenter de sérieux risques sur l’environnement, sur la
santé humaine et animale à cause d’une utilisation importante de pesticides et d’engrais chimiques (MECV, 2011). Pour ces effets négatifs, la production biologique constitue un centre d’intérêt dans la plupart des pays producteurs de coton.
L’enjeu majeur dans la culture du coton biologique est la gestion de la fertilité des sols et la nutrition des cultures, assurées par les apports de la fumure organique.
Les plus importantes sources de matière organique demeurent les résidus de cultures provenant de l’exploitation comme des feuilles, tiges, pailles ou des racines, de préférence transformés en compost de bonne qualité (Helvetas, 2008). Pourtant, selon Koulibaly et al (2010) les résidus de récoltes sont mal gérés entrainant une faiblesse des restitutions organiques. Aussi, les techniques de compostage mises au point ont du mal à être adoptées.
Certaines unités de transformations agro-alimentaires, pour la gestion de leurs déchets
organiques, se sont investies dans la production de fertilisants organiques industriels. Aux aspects agronomiques et environnementaux liés à l’usage des composts, s’ajoutent des aspects sociaux et économiques car, la plupart des pays sont confrontés au problème du traitement de déchets de plus en plus nombreux (Francou ; 2003).
Cette étude vise à améliorer les rendements de la
culture du coton biologique.
Maître de stage : Dr Bazoumana KOULIBALY
Directeur de stage : Pr Hassan Bismarck NACRO
Co-Directeur de stage : Dr Mamadou TRAORE
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