Les
acteurs du projet "Mise en valeur des terres salées pour contribuer à l'amélioration
des conditions de vie des populations vulnérables dans le contexte des
changements climatiques en Afrique de l'ouest" se sont rencontrés
ce mardi 28 janvier 2020 à Dédougou. C’était sous la présidence du Directeur
Régional de Recherches Environnementales et Agricoles, Station de Di, le Dr Kam Honoré.
Financé par le Fond National de la Recherche et de l'innovation pour le Développement (FONRID) et « African Center for Technology Studies » (ACT) suite à un appel à projet conjoint Burkina Sénégal, le projet travaille sur la récupération des terres salées à la Vallée du Sourou.
Financé par le Fond National de la Recherche et de l'innovation pour le Développement (FONRID) et « African Center for Technology Studies » (ACT) suite à un appel à projet conjoint Burkina Sénégal, le projet travaille sur la récupération des terres salées à la Vallée du Sourou.
Première du genre
depuis le début du projet, le but de cette rencontre était de partager les
résultats des activités conduits sur le terrain,
après un an de mise en œuvre. « Ce fut un rendez-vous du donner et du
recevoir », selon le président de la séance. En effet, cet atelier
d’un jour aura permis aux différents acteurs de faire des échanges constructifs.
Au titre du bilan, plusieurs activités ont été réalisées parmi lesquelles on peut citer :
- La réunion de cadrage,Au titre du bilan, plusieurs activités ont été réalisées parmi lesquelles on peut citer :
- La prospection, le choix des producteurs, la
délimitation des parcelles d'étude et l'établissement des situations de
référence. À cette étape, le constat était que sur les deux périmètres
initialement retenus (Di et Niassan), les symptômes de la salinité se manifestaient avec
une forte incidence sur les performances agronomiques du riz sur le périmètre
de Niassan (Périmètre qui en tout huit coopératives rizicoles),
- Le
Maraîchage et la culture de riz en utilisant la technologie de l’inoculation
avec des champignons mycorhizien,
- L’optimisation de l’utilisation des amendements organiques en association avec les variétés tolérantes
Les variétés de riz concernées par les tests étaient
la FKR 84 (ex Orylux 6), la FKR 64 (ex TS2) et la Gambiaka qui est une variété originaire
du Mali et majoritairement cultivé par les producteurs de la Vallée du Sourou.
Toutes ces activités se sont tenues sur le site de la Vallée du Sourou, précisément à Di et Niassan. Ces zones sont les plus touchées par la salinité (au Burkina Faso) du fait de l'homme ou des facteurs naturels. « Plus de 1500 hectares étaient abandonnées dans les années 1990 » selon le coordonnateur du projet, le Dr LouisYaméogo. Les tests ont donc consisté à apporter entre autres de la fumure organique, d’utiliser des variétés tolérantes et à apporter un inoculum à base de de champignons mycoriziens.
Toutes ces activités se sont tenues sur le site de la Vallée du Sourou, précisément à Di et Niassan. Ces zones sont les plus touchées par la salinité (au Burkina Faso) du fait de l'homme ou des facteurs naturels. « Plus de 1500 hectares étaient abandonnées dans les années 1990 » selon le coordonnateur du projet, le Dr LouisYaméogo. Les tests ont donc consisté à apporter entre autres de la fumure organique, d’utiliser des variétés tolérantes et à apporter un inoculum à base de de champignons mycoriziens.
En rappel, le projet est exécuté conjointement au
Burkina Faso et au Sénégal. L'objectif est de contribuer à la lutte contre la
pauvreté et l'insécurité alimentaire par la mise en œuvre à travers une approche
Participative, de techniques et technologies performantes et innovantes de mise
en valeur durable des terres salées.
Plus spécifiquement, il s’agit de mettre en valeur des terres salées, en combinant différentes méthodes approuvées de récupération des terres salées, avec des innovations technologiques et des activités génératrices de revenus et renforcer les capacités techniques et opérationnelles des populations bénéficiaires du projet dans les zones d’intervention.
Il est mise en œuvre par l'Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, INERA en collaboration avec l’Union Nationale des Producteurs de Riz du Burkina (UNPRB) par le biais des producteurs pilotes ainsi que AMVS et les producteurs eux-mêmes.
Quelques images des activités ménées
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