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mercredi 14 août 2019

ENVIRONNEMENT : les types de sécheresse en Afrique de l’Ouest et leurs gestions

 L’Afrique Occidentale fait face à une baisse de 20% de la pluviométrie depuis la fin des années 60. Cette baisse relativement abrupte de la pluviométrie reste le plus fort signal climatique que la terre ait enregistré depuis le début des mesures météorologiques.
Qu’est-ce que la sécheresse ?
C’est un épisode de manque d’eau plus ou moins long mais suffisant pour que les sols et la flore soient affectés. C’est aussi, un manque d’eau occasionnel et circonscrit dans le temps contrairement à l’aridité qui caractérise une pénurie d’eau structurelle.
Selon Armand HOUANYE, secrétaire Exécutif du Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO), six pays de l’Afrique occidentale connaissent une sécheresse catastrophique qui frappe environ six millions de personnes : la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
Aux dires d’Armand HOUANYE, l’Afrique de l’ouest, en réalité, ne fait pas face à une sécheresse mais à quatre types de sécheresse :
  1.       - Sécheresse météorologique : une période prolongée sans systèmes précipitant ;
  2. -      - Sécheresse agricole : un déficit en eau dans les sols qui a un impact sur le développement de la végétation ;
  3. -     -  Sécheresse hydrologique : les cours d’eau (nappes souterraines, lacs ou rivières) montrent un niveau anormalement bas. Elles dépendent des précipitations mais aussi du type de sol ;
  4. -      - Sécheresse socio-économique : associe l’offre et la demande de certains biens et services socio-économiques avec les sécheresses météorologiques, hydrologiques et agricoles. Elle se produit quand la demande de l’eau d’un bien économique dépasse l’approvisionnement suite à un déficit en eau dû aux conditions atmosphériques.

Pour une gestion intégrée de la sécheresse, le Secrétaire Exécutif du Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest, montre les défis à relever au plan institutionnel, législatif et opérationnel : 
  • -     - La connaissance et la documentation de la problématique ;
  • -     -  La promotion du dialogue politique sur la gestion de la problématique ;
  • - La mise en place d’un environnement favorable : légalisation, réglementation, politiques, stratégies 
  • -     -  La gestion coordonnée des initiatives et développement de synergies ;
  • -   -Le plaidoyer, l’éducation, l’information et la communication à tous les niveaux
  • -    La mise en place et l’opérationnalisation de systèmes d’alerte sur la prévision et la gestion des sécheresses
  • - La mise en place d’initiatives de renforcement de la résilience des communautés


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